Al’aube du V e siècle, les limitanei de l’armée romaine d’Orient se répartissaient entre quinze régions, commandées par treize ducs et deux comtes, alors que le comitatense comprenait 43 régiments de cavalerie et 114 régiments d’infanterie. Un siècle plus tard, les unités de comitatense étaient placées sous les ordres de cinq maîtres des soldats.
jeudi 11 juin 2015, par La mission assignée à mon groupement est la suivante • Dans un premier temps, déboucher de la crête de Longegoutte, progresser de part et d’autre de la Moselotte, puis, se couvrant face à Gérardmer, prendre pied sur la route des crêtes entre le Hohneck et le Schweisselwasen ; • Dans un deuxième temps, déferler sur Guebwiller et le Hartmannswillerkopf. De son côté, la I re renforcée des parachutistes du colonel Faure, des commandos, de la brigade indépendante Alsace-Lorraine Malraux, du corps franc Pommiès et du I er bataillon du Charolais, doit couvrir au plus près le flanc sud de mon groupement, d’abord en s’emparant du Thillot, puis en se portant sur la vallée de la Thur par les cols de Bussang et d’Oderen ; • Enfin, la Ire maintiendra la liaison avec le I er vers Champagney et liera son action à celle de la Ire en occupant le ballon d’Alsace et en descendant la vallée de la Doller vers Masevaux. Chargé de l’effort principal avec un groupement équivalant à deux divisions, j’ai pleinement conscience de l’importance comme de la difficulté de la mission qui m’incombe, mais j’ai une entière confiance dans la valeur de l’outil de combat mis à ma disposition. C’est tout d’abord ma division, la 3e forgée en Algérie au lendemain du débarquement allié en Afrique du Nord par le général de Monsabert, qui lui a insufflé son dynamisme et son ardent esprit offensif. Il lui a donné sa cohésion. Cette division, c’est lui qui l’a conduite de victoire en victoire en Italie, du Garigliano à Rome et à Sienne. C’est lui qui, après le débarquement sur les côtes de Provence à la mi-août, l’a lancée, dans un élan irrésistible, sur Toulon, où elle a fait tomber par débordement les résistances allemandes tandis que quelques bataillons, épaulés par les goums, jetés témérairement sur Marseille, libèrent cette ville, arrachée à un adversaire très supérieur en nombre. C’est lui enfin qui, de Marseille, pousse la 3e par la route détournée des Alpes jusqu’au Jura où, arrêtée, à bout d’essence et de munitions, elle n’en tente pas moins, avec ses avant-gardes, de barrer aux troupes allemandes en retraite, l’accès à la trouée de Belfort. Les 2e et 3e comptent parmi les quatre groupements que j’avais réussi à former au Maroc dans la clandestinité après l’armistice. Je connais personnellement leurs cadres et surtout je connais la valeur de ces goumiers berbères, descendants authentiques des guerriers d’Annibal de qui ils ont hérité la fougue, la rusticité et un attachement total à leurs chefs. Après la rupture du front allemand du Garigliano, ces goumiers n’ont-ils pas été le fer de lance de l’offensive alliée sur Rome, à travers les monts Aurunci et Lepini. Le 2e du colonel de Latour n’a pas, il est vrai, participé à la campagne d’Italie. Retenu en Corse où il avait libéré Bastia, il devait être le meilleur artisan de la conquête de l’île d’Elbe par le général de Lattre. En Provence, les I er, 2e et 3e avaient apporté à la 3e pour la libération de Marseille un concours décisif. Ce qui contribue à me donner confiance dans le succès de ma mission, c’est l’engagement, à la droite de mon groupement, de la Ire du général du Vigier, dont les unités brûlent du désir de déboucher victorieusement en Alsace. Malheureusement, les Vosges sont le terrain le plus impropre à la manoeuvre de grandes unités blindées. Toutes les routes, tous les chemins de montagne conduisant vers la ligne des crêtes, à travers l’épaisse forêt vosgienne, seront barrés hermétiquement par des abattis successifs, truffés de mines, battus par des feux précis d’artillerie, d’armes antichars et de mortiers. Pour déborder ces obstacles, la Ire disposera d’une infanterie d’élite parachutistes, zouaves, » choc », commandos d’Afrique dont les effectifs, toujours insuffisants, seront rapidement usés. Quant à l’aviation, du fait d’un ciel en permanence bouché par le brouillard ou d’épais nuages, avec seulement quatre jours d’éclaircies en trois mois, elle sera, comme d’ailleurs l’aviation allemande, hors d’état d’éclairer et d’intervenir dans le combat. En définitive, de toutes les armes d’appui, seule l’artillerie, malgré les difficultés d’observation en pleine forêt et par un temps toujours couvert, apportera le concours le plus constant et le plus efficace à notre infanterie. Elle le fera par la précision et la rapidité du déclenchement de ses tirs, mais surtout par la puissance de ses concentrations dans toute la mesure permise par la pénurie d’obus. Aux heures les plus critiques de la bataille, le général Besançon, dont l’ 3 sera fréquemment renforcée par la valeur d’une ou deux artilleries divisionnaires, opposera aux plus violentes contre-attaques allemandes un barrage infranchissable. Mon plus sérieux handicap sera le glissement constant vers le nord des divisions américaines voisines 3e, puis 36e menace de créer un vide sur mon flanc gauche.. C’est la conjugaison de ces divers facteurs, positifs et négatifs, qui va déterminer le déroulement des opérations de mon groupement du 3 octobre au 24 décembre 1944, le facteur déterminant demeurant, de bout en bout, l’acharnement du commandement allemand à nous interdire l’accès à la plaine d’Alsace en jetant devant nous dans la .défense et dans la contre-attaque, la totalité des réserves dont il pourra disposer. sources article du Général Guillaume Historia magazine 1969

audehors, comme soldats des Régiments suisses sur les champs de bataille de l'Europe puis, comme main d'oeuvre à louer, là où elle trouvait preneur. Dans quelques mois, une délégation des descendants de ces "oubliés" que furent les émigrants fribourgeois de 1819 au Brésil viendra sur la terre de ses ancêtres. Nous les accueillerons

Pour les articles homonymes, voir Armée d'Afrique. Les Cavaliers de l'Atlas — Tableau représentant des harkis servant dans les compagnies nomades en Algérie, et participant à la protection des populations rurales. Le nom d'Armée d'Afrique, plus exactement d'Afrique du Nord, désignait l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires de l'AFN ou Afrique française du Nord DOM d' Algérie, Maroc, Tunisie dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie[1]. Le terme Armée d'Afrique » n'a pas de signification institutionnelle, mais plutôt le sens général de forces de souveraineté stationnées en Algérie, en Tunisie et au Maroc durant la période coloniale de 1830 à 1962[2]. Intégrée aux forces armées métropolitaines, l'Armée d'Afrique se distinguait de l'Armée coloniale. Elle comprenait des formations composées en majorité voire en totalité d'Européens et d'une minorité de juifs séfarades, et d'autres constituées en grande partie d' indigènes », les proportions variant d'un corps à l'autre. Durant la Seconde Guerre mondiale, le terme d'armée d'Afrique restera attaché au corps expéditionnaire français en Italie et à la 1re armée française[3]. Les régiments de l'Armée d'Afrique Légion étrangère, Zouaves et Tirailleurs sont les plus décorées de l'Armée française juste après le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc RICM, appartenant aux troupes coloniales[4],[5]. Dissoute en 1962, seules quelques unités maintiennent aujourd’hui la tradition au sein de l’armée de terre française telles la Légion étrangère, le 1er régiment de tirailleurs Épinal, le 1er régiment de chasseurs d'Afrique Canjuers et le 1er régiment de spahis Valence. Historique[] À l’époque coloniale, les forces françaises sont réparties en trois grands ensembles distincts l’armée métropolitaine, les troupes coloniales la Coloniale et l’armée d’Afrique qui dépendent d’un seul état-major général[6]. L’armée d’Afrique est créée lors de la monarchie de Juillet et le débarquement en Algérie le 14 juin 1830 du corps expéditionnaire commandé par le général de Bourmont[2]. Par la suite le terme Armée d’Afrique » a continué à s’appliquer aux troupes qui ont conquis, occupé et pacifié la Régence d’Alger » et après la conquête de l’Algérie, il s’est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara. En 1873, lors de la réorganisation de l’armée, l’armée d’Afrique forme un corps d’armée constitué, le 19e corps d’armée. Toutefois l’appellation Armée d’Afrique » reste en usage jusqu’à la fin de l’ère coloniale[7]. Les unités de zouaves sont créées en 1830, les chasseurs d'Afrique en 1831, les tirailleurs algériens en 1841, le corps des spahis en 1843 et les compagnies méharistes sahariennes en 1894. Des Bureaux arabes » sont également créés afin d’administrer les territoires militaires dès 1844. Au Maroc, les goums sont créés par le général Lyautey en 1908. La conscription est finalement instituée en Algérie en 1912. Composition[] Article détaillé Régiments des coloniesTroupes d'Afrique. Les corps européens[] Goumier marocain en 1944 Zouaves européens à partir de 1841 Légion étrangère Chasseurs d'Afrique Bataillons d'infanterie légère d'Afrique Les corps nord-africains[] Zouaves indigènes à l'origine, puis mixtes jusqu'en 1841, européens ensuite Tirailleurs algériens Turcos mixtes , marocains et tunisiens Spahis Goumiers marocains Compagnies sahariennes Unités d'artillerie, du génie et des services. Campagnes militaires[] L’Armée d’Afrique a apporté une importante contribution à l’effort militaire français dans de nombreuses campagnes. La Conquête de l'Algérie par la France[] Elle se réalise en plusieurs étapes distinctes, du débarquement de l'Armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830, commandée par le général de Bourmont, jusqu'à la reddition formelle de l'émir de Mascara, Abd el-Kader, au Duc d'Aumale le 23 décembre 1848,le territoire conquis est departementalisé. La Guerre de Crimée[] La guerre de Crimée oppose de 1853 à 1856, l'Empire russe à une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, l'Empire français de Napoléon III et le royaume de Sardaigne. La Campagne d'Italie 1859[] La campagne d'Italie de 1859, aussi appelée guerre d'Italie de 1859, correspondant à la deuxième guerre d'indépendance italienne, voit s’affronter l’armée franco-piémontaise et celle de l’empire d'Autriche. L'Expédition du Mexique[] Article principal Intervention française au Mexique. L’intervention française au Mexique espagnol Segunda Intervención France sa en México est une expédition militaire française qui eut lieu de 1861 à 1867 et avait pour objectif de mettre en place au Mexique, un régime favorable aux intérêts français. La guerre franco-allemande 1870[] Parfois appelée guerre franco-prussienne, du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, elle opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés allemands. La Première Guerre mondiale[] Embarquement d'un régiment de tirailleur à Alger en 1914 à destination de la France. Au cours de la Première Guerre mondiale, l’Armée d’Afrique envoie près de 300 000 soldats combattre en Europe 190 000 Maghrébins et 110 000 Européens et les unités d’Afrique du Nord participent à toutes les grandes opérations. Si ces effectifs peuvent sembler relativement peu importants par rapport au total des effectifs engagés, les troupes de l'Armée d'Afrique, européennes comme indigènes, comptent à leur actif bon nombre de faits d'armes particulièrement glorieux et leur rôle ne saurait être sous-estimé. Grâce à leur qualités guerrières, elles sont choisies pour participer aux combats les plus durs sur le front de France chaque fois que la situation l'exige[8]. Leur apport a notamment été très important dans les semaines décisives de septembre 1914 lors de la Bataille de la Marne[9]. Ainsi, à propos des faits d'armes de la Division marocaine[10] lors de cette bataille, le Maréchal Foch aurait dit La fortune a voulu que la Division Marocaine fût là ! »[11]. Il cite la division à l'ordre de l'Armée le 22 septembre 1914[12]. Quant à Adolphe Messimy, il écrit plus tard dans ses mémoires à propos de ces divisions d'Afrique du Nord[13], toutes origines confondues, ayant participé à cette victoire de la Marne Je laisse à ceux qui me liront le soin de réfléchir à ce qu'auraient été les événements, si Gallieni sur l'Ourcq et Foch aux marais de Saint-Gond, n'avaient pas eu à leur disposition ces troupes d'élite, pleine d'élan et fraîches, s'ils auraient pu remporter de justesse les deux succès qui décidèrent du sort de la bataille décisive… et de la France »[14]. Si quelques cas de panique sont signalés dans certains bataillons lors des premières semaines de combats, comme dans d'autres unités métropolitaines, par la suite, ces unités sont considérées à l'égale des meilleurs, et après Charleroi et la Marne, les Zouaves et les Tirailleurs, se sont illustrés dans toutes les principales batailles, en Champagne, à Verdun, dans la Somme et dans les offensives victorieuses finales[15]. Les pertes s’élèvent à environ 22 000 morts pour les Européens et 36 000 pour les Maghrébins[16]. La Division marocaine fut l'unité la plus décorée de la guerre. La Seconde Guerre mondiale[] Avant la guerre, l'Armée d'Afrique comporte environ 176 000 Indigènes et 73 000 Européens stationnés en Afrique du Nord, au Levant et en métropole. En 1939-1940, 302 000 hommes sont mobilisés[17]. Après le débarquement en Afrique du Nord, l'Armée d'Afrique, placée sous le commandement du général Giraud, reprend les combats aux côtés des Alliés pour chasser Allemands et Italiens de Tunisie. Giraud demande aux Américains et aux Britanniques de l'aide pour réarmer les troupes d'Afrique. Après la fusion du Commandement en chef français civil et militaire de Giraud et du Comité national français du général de Gaulle, et la création du Comité français de Libération nationale, les troupes d'Afrique sont fusionnés, le 1er août, avec les Forces françaises libres, pour donner naissance à ce qui prend le nom d'Armée française de la libération. En 1942-1945, après le réarmement par les Alliés de l'armée française en Afrique du Nord, près de 410 000 hommes 176 000 pieds noirs, dont une forte minorité de juifs séfarades issus des vingt-sept classes d'âge de 19 à 45 ans mobilisables, soit 16,40 % de la population, et 233 000 Maghrébins musulmans issus de quinze classes sont mobilisés. Ils représentent 75 % des effectifs de l'armée française de 1944. Le général Maurice Faivre, docteur en histoire et historien des armées, a estimé, en 2010, le nombre de tués Maghrébins des armées de la libération entre 1943 et 1945 à 18 300 et le nombre de tués parmi les Pieds-Noirs à 12 000 avec, en pourcentage, un taux de 10% pour les Pieds-Noirs et 6% pour les Maghrébins[18]. La Bataille de France 1939-40[] Article détaillé Bataille de France . En 1940, 80 000 hommes venant d'Afrique sont engagés dans les combats. 5 400 Indigènes et 2 700 Européens sont tués en mai-juin 1940[19]. Régiments de zouaves et de tirailleurs ayant combattu en France en mai-juin 1940 1er régiment de zouaves 3e régiment de zouaves 4e régiment de zouaves 8e régiment de zouaves 9e régiment de zouaves 11e régiment de zouaves 12e régiment de zouaves 13e régiment de zouaves 14e régiment de zouaves 6e régiment de tirailleurs algériens 11e régiment de tirailleurs algériens 13e régiment de tirailleurs algériens 14e régiment de tirailleurs algériens 15e régiment de tirailleurs algériens 17e régiment de tirailleurs algériens 18e régiment de tirailleurs algériens 19e régiment de tirailleurs algériens 21e régiment de tirailleurs algériens 22e régiment de tirailleurs algériens 23e régiment de tirailleurs algériens 25e régiment de tirailleurs algériens 27e régiment de tirailleurs algériens 31e régiment de tirailleurs algériens 4e régiment de tirailleurs tunisiens 8e régiment de tirailleurs tunisiens 20e régiment de tirailleurs tunisiens 24e régiment de tirailleurs tunisiens 28e régiment de tirailleurs tunisiens 1er régiment de tirailleurs marocains 2e régiment de tirailleurs marocains 3e régiment de tirailleurs marocains 4e régiment de tirailleurs marocains 5e régiment de tirailleurs marocains 6e régiment de tirailleurs marocains 7e régiment de tirailleurs marocains 8e régiment de tirailleurs marocains 9e régiment de tirailleurs marocains 10e régiment de tirailleurs marocains Tunisie 1942-43[] Article détaillé Campagne de Tunisie. Italie 1943-44[] Articles détaillés Corps expéditionnaire français en Italie et Bataille du Mont Cassin. France et Allemagne 1944-45[] En août 1944, l'Armée d'Afrique est articulée en deux grandes forces L'armée “A” comprenant la 1re DFL, la 2e DIM, la 3e DIA et la 4e DMM opérant en Italie sous les ordres du général Juin. L'armée “B” comprenant la 1re DB, la 2e DB en Angleterre depuis avril, la 5e DB et la 9e DIC en formation en AFN sous les ordres du général de Lattre de Tassigny. Articles détaillés Débarquement de Provence, Libération de Marseille et Libération de Toulon. À partir du 15 août 1944, 260 000 hommes de l'Armée B, nom de guerre de l'Armée d'Afrique, débarquent en Provence sous les ordres du général de Lattre de Tassigny. Cette armée est composée pour 82 % de soldats provenant d'unités de l'Armée d'Afrique 50 % de Maghrébins et de 32 % de Pieds-Noirs, de 10 % d'Africains noirs et de 8 % de Français de métropole. La moitié des effectifs de la 2e division blindée 2e DB qui libère Paris en août 1944, aux côtés des FFI, soit 7 000 hommes, proviennent d'unités de l'Armée d'Afrique[20]. En 2010, le Président Nicolas Sarkozy rendra hommage aux troupes coloniales, lors de la commémoration du Débarquement de Provence. La guerre d'Indochine[] Article principal Guerre d'Indochine. Ce conflit armé s’est déroulé de 1946 à 1954 en Indochine française, et a abouti à la fin de cette fédération ainsi qu’à la sortie de l’Empire colonial français des pays la composant. La guerre d'Algérie[] Article principal Guerre d'Algérie. Conflit qui commence en 1945, puis se déroule de 1954 à 1962, principalement sur le territoire des départements français d'Algérie, avec également des répercussions en France métropolitaine. Cette guerre oppose l'État français à des indépendantistes algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération nationale FLN. Décorations des régiments[] Les régiments de l'Armée d'Afrique sont les plus décorées de l'Armée française. Pour les décorations et les citations, les tirailleurs et les zouaves viennent juste après les deux régiments les plus décorés de l'armée française le Régiment d'infanterie-chars de marine RICM, appartenant aux troupes coloniales, et le Régiment de marche de la Légion étrangère[21]. Sur les 34 drapeaux d'Infanterie décorés de la Légion d'honneur, 15 sont de l'Armée d'Afrique[4]. Sur 4 drapeaux d'Infanterie décorés à la fois de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, 3 sont de l'Armée d'Afrique Régiment de marche de la Légion étrangère, 2e et 3e Zouaves[22],[23],[24]. Durant la Première Guerre mondiale, les faits d'armes des fantassins de l'Armée d'Afrique leur valurent les plus hautes distinctions. Légionnaires, Zouaves et Tirailleurs obtiennent la moitié des plus hautes distinctions décernées Drapeaux décorés de la Légion d'honneur ou de la Médaille militaire et fourragères rouges à la couleur de la Légion d'Honneur alors que leurs effectifs au combat ne représentent à la fin de la guerre qu'environ 5 % du total des combattants[25]. Sur 19 régiments d’infanterie de l’Armée française dont le drapeau est décoré de la Légion d’honneur ou de la médaille militaire au cours de la guerre, on compte 9 régiments d’Afrique du Nord 1 de la Légion, 4 de tirailleurs et 4 de zouaves[26]. Sur les 17 régiments de l'armée de terre[27] qui reçurent la fourragère à la couleur de la Légion d'honneur au moins 6 citations à l'ordre de l'Armée, 9 sont de l'Armée d'Afrique[28]. Le 1er régiment de spahis marocains est le régiment de cavalerie le plus décoré de l’armée française. Son étendard est le seul des emblèmes des unités de cavalerie à être décoré de la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire[29]. Durant la Seconde Guerre mondiale, sur 36 régiments d'infanterie qui reçurent la fourragère au moins 2 citations à l'ordre de l'Armée, 21 sont de l'Armée d'Afrique dont 14 régiments de Tirailleurs marocains, algériens, tunisiens et Tabors et sur les 19 régiments de l'Armée blindée et Cavalerie ayant ces fourragères, 10 sont de l'Armée d'Afrique[5]. Les RMLE, 4e RTT et 7e RTA ont été cités au moins 10 fois à l'ordre de l'Armée de 1914 à 1945[5]. Il n’y a pas de liaison directe entre le port d’une fourragère et l’attribution au drapeau de la décoration correspondante, car, c’est uniquement le nombre de citations à l’ordre de l’Armée qui est pris en compte pour l’attribution de la fourragère à une unité. Drapeaux[] Drapeaux décorés de la Médaille militaire 2e régiment de tirailleurs algériens 05/07/1919 3e régiment de zouaves 05/07/1919 Régiment de marche de la Légion étrangère 26/08/1919 Drapeaux décorés de la Légion d'honneur Régiment de marche de la Légion étrangère 04/12/1917 1er régiment de chasseurs d’Afrique 09/11/1863 1er régiment de tirailleurs marocains 11/05/1949 1er régiment de tirailleurs algériens 15/10/1948 2e régiment de tirailleurs algériens 24/03/1902 2e régiment de zouaves 20/06/1859 3e régiment de tirailleurs algériens 11/11/1863 3e régiment de zouaves 09/11/1863 4e régiment de tirailleurs tunisiens 05/07/1919 4e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs 05/07/1919 4e régiment de zouaves 05/07/1919 7e régiment de tirailleurs algériens 05/07/1919 8e régiment de zouaves 05/07/1919 9e régiment de zouaves 05/07/1919 Goum Marocains 09/07/1952 Fourragères[] Première Guerre mondiale[] Fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d’honneur et du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 au moins 9 citations à l'ordre de l'Armée Régiment de marche de la Légion étrangère Fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d’honneur 6-8 citations à l'ordre de l'Armée 2e régiment de tirailleurs algériens 3e régiment de zouaves 4e régiment de zouaves 4e régiment de tirailleurs tunisiens 4e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs futur 16e 7e régiment de tirailleurs algériens 8e régiment de zouaves 9e régiment de zouaves Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire 4-5 citations à l'ordre de l'Armée 1er régiment de zouaves 1er régiment de tirailleurs algériens 1er régiment de tirailleurs marocains 1er régiment mixte de zouaves et de tirailleurs 2e régiment de zouaves 3e régiment bis de zouaves 8e régiment de tirailleurs tunisiens 13e régiment de tirailleurs algériens Régiment de spahis marocains Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 2-3 citations à l'ordre de l'Armée Plus de dix régiments Seconde Guerre mondiale[] Fourragère de l'Ordre de la Libération 1er régiment de marche de Spahis marocains 13e demi-brigade de Légion étrangère Fourragère avec olive aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire et de la Croix de guerre 1939-1945 4-5 citations à l'ordre de l'Armée 3e régiment de tirailleurs algériens 4e régiment de tirailleurs tunisiens 2e groupement de tabors marocains 13e demi-brigade de Légion étrangère Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1939-1945 2-3 citations à l'ordre de l'Armée 7e régiment de tirailleurs algériens 1er groupement de tabors marocains 3e groupement de tabors marocains 4e groupement de tabors marocains 1er régiment de tirailleurs marocains 2e régiment de tirailleurs marocains 4e régiment de tirailleurs marocains 5e régiment de tirailleurs marocains 6e régiment de tirailleurs marocains 7e régiment de tirailleurs marocains 8e régiment de tirailleurs marocains 4e régiment de zouaves 4e RZ 3e bataillon de zouaves portés 3e BZP Citations collectives[] Le 5 juillet 1919, un décret du président de la République Raymond Poincaré, attribue la Légion d'honneur ou la Médaille militaire pour ceux étant déjà décorés de la Légion d'honneur aux drapeaux de 14 régiments[30] qui se sont illustrés au cours de la Première Guerre mondiale, sur plusieurs centaines ayant servi. On dénombre parmi eux quatre régiments de zouaves 3e, 4e, 8e et 9e, trois de tirailleurs 2e, 4e et 7e et un mixte zouaves-tirailleurs 4e sur un total de vingt-cinq régiments de zouaves ou tirailleurs en activité au 11 novembre 1918[31]. Citations militaires du Décret du 5 juillet 1919 Première Guerre mondiale Régiment d'élite, qui a surpassé au cours de la campagne les plus glorieuses traditions d'une histoire qui lui avait déjà valu la croix de la Légion d'honneur et de la valeur militaire italienne. Jeté dans la bataille, le 23 août 1914, sur la Sambre, il fait énergiquement tête à l'ennemi, le 23, à Mettet et à Wagnée, le 29, à Guise. Les 15, 16, 17 septembre, après la brillante défense des bois de Cuts et de Caisnes, il marque à Tracy-le-Val et au bois Saint-Mard le terme définitif de l'offensive des armées allemandes sur la route de Noyon à Paris et s'empare, le 19. du drapeau allemand du 85e régiment d'infanterie bavarois. Le 28 septembre 1915, il prend part à la bataille de Champagne dans un élan magnifique au cours duquel son propre drapeau tombe et est relevé plus de vingt fois. Il attache ensuite son nom, pendant deux années consécutives, à l'héroïque défense de Verdun. Les 23, 24 et 25 février, à Louvemont et à la côte du Poivre, d'avril à juillet, au bois d'Avocourt, il contient l'ennemi. Le 15 juillet, il engage, devant Fleury ; la magnifique contre-offensive qui se poursuivit ensuite sans arrêt jusqu'au 15 décembre 1916, date à laquelle, dans un élan splendide, il rejette définitivement l'ennemi dans la Woevre et au delà de Bezonveaux. Après avoir combattu glorieusement, le 16 avril 1917, en Champagne, il termine la brillante série de ces combats, devant Verdun, par l'enlèvement de la cote 344, le 25 novembre 1917. Porté devant Amiens en avril 1918, il tient tête à l'ennemi, reprenant le terrain pied à pied, pendant trois mois. Enfin, les 8, 9 et 10 août, bousculant l'ennemi dans une course ardente de 20 kilomètres, il ouvre la route de Roye; amené sur la Divette il s'empare de Noyon, Chauny, Tergnier, déployant dans une poursuite acharnée ses brillantes qualités d'endurance et de ténacité. A peine retiré de ces combats, il est reporté de nouveau sur la Serre et continue la poursuite en direction d'Hirson et de la Belgique où il s'arrête, le 11 novembre, aux portes de Couvin, capturant, au cours de cette merveilleuse épopée 74 canons dont sa lourds, plus de 1 500 prisonniers et un important matériel de guerre. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Médaille militaire au drapeau du 3e RMZ - Président de la République Magnifique régiment animé de toutes les vertus guerrières qui a généreusement versé son sang sur les principaux champs de bataille de la grande guerre et a connu le succès chaque fois qu'il a fait revivre en l'ennoblissant encore par la constance et la ténacité de ses efforts, la tradition des Zouaves de Crimée, d'Italie, du Frœschwiller. A participé aux batailles les plus importantes de la campagne 1914-1918, s'est couvert de gloire sur la Marne et sur l'Yser en 1915, a arraché la victoire à Douaumont 24 octobre 1916, Louvemont 15 décembre 1916, Hurtebise 24 avril 1917, La Malmaison 23 octobre 1917, Longpont 18 juillet 1918, sur l'Oise 2 août au 4 septembre 1918 et en donnant tout entier et à fond, a arrêté net la ruée déjà victorieuse de l'ennemi à Orvillers-Sorel 28 mars au 1er avril 1918 et à Carlepont 29 mai au 5 juin 1918. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au drapeau du 4e RMZ - Président de la République[32] Régiment superbe d'héroïsme et de vaillance qui, pendant quatre ans de guerre, sans jamais faiblir, a dressé devant l'envahisseur la foi sacrée d'une troupe qui sait mourir pour la défense de son sol. Entré le 28 août 1914 en contact de l'ennemi, ils manœuvrent en retraite sans faiblir jusqu'au 8 septembre ou les zouaves s'arrêtent et font face. Au château de Mondement et dans les marais de Saint-Gond, ils battent la garde prussienne. Beaux de dévouement, de courage et de sacrifice, ils dressent, dans la boue de Belgique, à Boesinghe et à Nieuport, le mur inébranlable de leurs poitrines. Le 9 mai, le 16 juin et le 25 septembre 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Modelon, ils se lancent à l'attaque de la crête de Vimy et de la butte de Souain. Le 9 juillet 1916, ils se sacrifient et meurent sur les fils de fer de Barleux. Puis, sous les ordres de lieutenant-colonel Lagarde, ils s'emparent, le 17 avril 1917, du Mont-Sans-Nom, réputé imprenable. Le 20 août, ils éloignent à jamais le Boche de Verdun, la citadelle inviolée. L'année 1918 les trouve prêt encore à toutes les audaces et à tous les sacrifices; le 26 avril, ils attaquent Villers-Bretonneux et barrent la route d'Amiens. Les 29 at 30 mai, alors que menaçant et terrible monte le flot ennemi, ils accourent, se sacrifient héroïquement pour défendre la route de Soissons à Paris. Ils sont encore debout, le 18 juillet, pour pousser de l'avant et chasser l'ennemi de Chaudun et de Charantigny. Et c'est en vain que, du 28 août au 15 septembre, l'ennemi essayera de s'accrocher aux falaises de l'Aisne, de tenir Neuville-sur-Margival et le ravin de Vauxaillon, la fougue impétueuse de ceux qui, par sept fois déjà, les ont vaincus, commencera leur défaite. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 8e RMZ - Le Président de la République Régiment d'élite. Engagé dans les plus durs combats. À chaque fois fait preuve de magnifiques vertus guerrières. S'affirme dès le début troupe de premier ordre à Carlepont, dans la région de Compiègne; se distingue de nouveau sur l'Yser, en Artois et à Maisons-de-Champagne. Montre, à Verdun, dans une défense opiniâtre, de superbes qualités de dévouement, de ténacité et d'abnégation. Va chercher de nouveaux lauriers sur les lignes d'Hardecourt et de Maurepas, prend une part glorieuse à l'attaque du chemin des Dames et aux opérations du printemps 1918. Dans l’offensive finale, provoque l'admiration de tous par sa fougue indomptable, bousculant l'ennemi partout où il le rencontre. Insoucieux de ses pertes, puise dans chaque combat une ardeur nouvelle, se couvrant d'une gloire immortelle à Coeuvres, Vauxbuin, Soissons, au bois de Moreuil, à Villers-les-Royes, à Hangest-en-Santerre, Erches et Andéchy, sur la Vesles et sur l'Aisne, à Berry-au-Bac, Romains, Ventelay et Guyencourt, et enfin, à Villers-le-Sec et à Parpeville, à la Ferme Villancey, à Landifay et Berlegnement. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 9e RMZ - Le Président de la République Héroïque régiment qui a surpassé, au cours de la campagne, les plus glorieuses traditions d'une histoire qui lui avait déjà valu la croix de la Légion d'honneur. Engagé à fond, dès le 22 août 1914, sur la Sambre, il fait énergiquement tête à l'ennemi, le 23 à Oret, le 24 à Florennes et le 29 à Guise, où il enlève à la baïonnette la ferme de Bertaignemont. Les 15, 16 et 17 septembre, après l'héroïque résistance de Cuts Oise, il marque, à Tracy-le-Mont et à Quennevières, le terme définitif de l'offensive des armées allemandes sur la route de Noyon à Paris. Le 25 septembre 1915, il prend, à la bataille de Champagne, une part des plus glorieuse, attache ensuite son nom à la défense de Verdun, où il déploie pendant deux années consécutives, ses plus belles qualités militaires inébranlable dans le sacrifice, irrésistible dans l'attaque. Héroïquement, il arrête la ruée allemande à Louvemont les 23, 24 et 25 février 1916, et à Avocourt, d'avril à juillet. Le 15 juillet, il engage, devant Fleury, la magnifique contre-offensive qui se poursuivra ensuite sans arrêt jusqu'au 15 décembre 1916, date à laquelle dans un élan splendide, il rejette définitivement l'ennemi en Woëvre, au-delà du Bois la Chaume. Après avoir cueilli une nouvelle palme, le 16 avril 1917, devant Brimont, il termine la brillante série de ses combats devant Verdun par l'enlèvement de la côte 344, le 25 novembre 1917. Porté devant Amiens en avril 1918, il contient l'ennemi, reprenant le terrain perdu pied à pied pendant trois mois. Enfin, les 8, 9 et 10 août, il brise le front allemand en enlevant le bois de Moreuil, le Plessier, Guerbigny, dans une course de 22 kilomètres qui ouvre la route de Roye. Transporté sur la Divette, il s'empare de vive force de Noyon, Chauny, Tergnier, bouscule l'ennemi dans une poursuite ardent jusqu'aux portes de La Fère. À peine retiré des combats, il est reporté de nouveau sur la Serre et continue la poursuite en direction d'Hirson et de la Belgique où il s'arrête le 11 novembre, à Baileux, capturant, au cours de cette magnifique épopée, 73 canons dont 19 lourds, plus de 1000 prisonniers et un énorme matériel de guerre. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Médaille militaire au Drapeau du 2e RMT Drapeau glorieux. A flotté sur tous les champs de bataille de la Grande Guerre. Le 23 août 1914, à Hanzinelle, en Belgique, le 30 août à Ribemont et Villers-le-Sec, les tirailleurs brisent l'ennemi. Du 6 au 13 septembre 1914, ils poursuivent l'adversaire jusqu'au chemin des Dames. Le 16 juin 1915, en Artois, ils enlèvent près du Cabaret Rouge quatre lignes de tranchées ; en Champagne, le 25 septembre 1915, ils prennent le Bois Sabot. Le 17 avril 1917, le régiment attaque près d'Auberive, atteignant tous ses objectifs ; le 20 août 1917, à Verdun, il emporte la Côte de l'Oie et le Bois de Cumières. Le 12 juin 1918, près de Soissons, il résiste héroïquement à la poussée de l'ennemi, maintenant intégralement toutes ses positions. Du 30 août au 3 septembre 1918, sur l'Ailette, il pénètre dans des positions défendues désespérément et force l'ennemi à la retraite. Les 26, 27, 28 et 29 septembre, il contribue à l'enlèvement de la butte du Mesnil, passe la Dormoise, s'empare du plateau de Grateuil, franchit l'Alin et prend pied sur les pentes du sud du massif de Marvaux. Au cours de ces actions, le drapeau du 4e régiment de marche de tirailleurs indigènes conquiert la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur ; il est glorieusement blessé le 18 septembre 1914 à Paissy, par éclat d'obus. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au Drapeau 4e RMT - Le président de la République Digne héritier des Turcos de Wissembourg et Frœschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et âme à la mère Patrie. En août 1914, aussitôt débarqués et lancés dans la bataille, les tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied à pied la marche de l'envahisseur à la Fosse à l'eau, Bertoncourt, Ablancourt. En septembre, ils rejettent la Garde Impériale dans les marais de Saint-Gond, puis écrasent l'ennemi, contraint à la retraite, sous les murs du château de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlèvent brillamment les ouvrages ennemis au nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du mont Sans-Nom sous les ordres du lieutenant-colonel Schultz qui, à Verdun, le 20 août les lance à l'assaut des puissantes organisations fortifiées qu'ils réduisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'épopée sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlèvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomètres et font un grand nombre de prisonniers sur le même terrain où, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnés pour arrêter la marche de l'ennemi vers Compiègne. Du 2 au 16 septembre, sous le même commandement, à Sorny et à Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les régiments allemands les plus réputés et progressent de plus de 7 kilomètres, préparent ainsi par leur héroïsme la marche sur Laon et la grande victoire. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au Drapeau du 7e RMT - Le président de la République Régiment héroïque, qui créé au début de la guerre, s'est montré, dès ses premières batailles, le digne et valeureux descendants des vieux régiments de zouaves et de tirailleurs dont il a prolongé la tradition. A derrière lui un passé déjà chargé de gloire. S'est toujours signalé par une inébranlable ténacité et par sa ferme volonté, d'aller, s'il fallait, jusqu'au sacrifice total. Après avoir glorieusement combattu à Lassigny, en 1914, et à Ypres, en 1915, a brillamment vaincu l'ennemi à Douaumont 24 octobre 1916, à Louvemont 15 décembre 1916, à La Malmaison 23 octobre 1917, à Longpont 18 juillet 1918 et sur l'Oise 20 août-4 septembre 1918. Par deux fois, a arrêté la ruée déjà victorieuse de l'ennemi, à Roye-sur-Matz 30 mars 1918 et à Carlepont 29 mai-5 juin 1918. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au Drapeau 4e RMZT futur 16e RMT- Le président de la République Hommages[] Les pertes françaises du 8 novembre 1942 à la fin des hostilités, en mai 1945, s'élèvent à 110 000 hommes dont 30 000 tués ou disparus. Et tout le poids, ou du moins le plus lourd, de ces lourdes pertes, retombe sur cette population nord-africaine, française et musulmane côte à côte, à qui est due, nul ne doit l'oublier, pour la plus large part, la libération du sol national. » — Revue politique et parlementaire 1947[33] Formations héritières des traditions de l’armée d’Afrique[] unités de la Légion étrangère 1er régiment de tirailleurs, Epinal 1er régiment de spahis, Valence 1er régiment de chasseurs d’Afrique, Canjuers 40e régiment d’artillerie, Suippes 54e régiment d’artillerie, Hyères 68e régiment d’artillerie d’Afrique, La Valbonne 31e régiment du génie, Castelsarrasin 41e régiment de transmissions, Douai 511e régiment du train, Auxonne 515e régiment du train, La Braconne 516e régiment du train, Toul Notes et références[] ↑ "Toute unité, formation ou organisme de l’Armée de Terre française issue des territoires d’Afrique du Nord Algérie, Tunisie, Maroc ou ayant combattu, à un titre ou à un autre, sur ces mêmes territoires depuis cette date est considéré comme ayant appartenu à l'Armée d'Afrique née en 1831", Association Nationale du Souvenir de l'Armée d'Afrique ↑ 2,0 et 2,1 Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 21 ↑ Les troupes d'Afrique du Nord, associant Européens et musulmans en proportion équivalente, ont gagné sans doute leurs plus beaux titres de gloire au cours des campagnes successives de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne, sous les ordres de Juin, de Lattre et Leclerc. Le terme d'armée d'Afrique, bien que non officiel, leur restera attaché, au moins, pour ce qui est du corps expéditionnaire français CEF d'Italie et de l'armée B, devenue 1ere Armée française », Jacques Frémeaux, La France et l'Algérie en guerre 1830-1870, 1954-1962, Commission française d'histoire militaire, 2002, p. 116 ↑ 4,0 et 4,1 Légion d'Honneur, ↑ 5,0 5,1 et 5,2 Fourragères, ↑ Anthony Clayton, Histoire de l’Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 20. ↑ Anthony Clayton, Histoire de l’Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 484 ↑ Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 126 ↑ Jacques Frémeaux, op. cit., p. 115-117 ↑ composée non de Marocains lors de la bataille de la Marne mais de 6 bataillons de Tirailleurs algériens et tunisien, 4 bataillons de Zouaves, et 3 bataillons de coloniaux, Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 126 ↑ Pages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918 sur Gallica, p. 14 ↑ Le général commandant la IXe Armée cite à l'ordre de l'armée la 1re Division du Maroc, commandée par le général Humbert pour la vaillance, l'énergie, la ténacité dont elle a fait preuve aux combats de la Fosse-à-l'Eau le 28 août et dans les journées des 6, 7, 8 et 9 septembre à Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les résultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en témoignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigènes ont fait d'une façon admirable leur devoir », Ordre Général no 11 dû 22 septembre 1914 de la IXe Armée, Maréchal Foch ↑ 2 divisions d'Afrique du Nord la Division Marocaine aux marais de Saint-Gond et la 45e division d'infanterie sur l'Ourcq ↑ Adolphe Messimy, Mes souvenirs, Librairie Plon, 1937, p. 178 ↑ Lieutenant-Colonel Gelez, Les tirailleurs algériens in La Revue des Deux-Mondes, no 5-8, 1951, p. 180 ↑ Jacques Frémeaux, Les colonies dans la grande guerre, 14-18 Éditions, 2006, p. 202 ↑ La France, l'Empire et la guerre in Histoires de la Dernière Guerre, avril 2010, no 4 ↑ Maurice Faivre, L'Armée d'Afrique et l'armée coloniale des origines à 1962, Revue l’Algérianiste no 131, septembre 2010 ↑ La France, l'Empire et la guerre » in Histoires de la Dernière Guerre, avril 2010, no 4 ↑ 4 000 FFL vétérans du Tchad et de la "colonne volante", 2 500 évadés par l'Espagne et 7 000 hommes des unités d'Afrique », Jean-François Muracciole, Les Français libres L'autre Résistance, Tallandier, 2009 ↑ Les troupes coloniales dans la Grande Guerre actes du colloque organisé pour le 80e anniversaire de la bataille de Verdun, IHCC-CNSV, 1997, p. 90 ↑ 2e régiment de tirailleurs algériens, Régiment de marche de la Légion étrangère RMLE, Régiment d’infanterie coloniale du Maroc RICM, 3e régiment de Zouaves ↑ La Médaille Militaire, site ↑ La Légion d'Honneur, site ↑ Il n’y a pas de liaison directe entre le port d’une fourragère et l’attribution au drapeau de la décoration correspondante car c’est uniquement le nombre de citations à l’ordre de l’Armée qui est pris en compte pour l’attribution de la fourragère à une unité ↑ Le 5 juillet 1919, un décret du Président de la République Raymond Poincaré, attribue la Légion d'honneur ou la Médaille militaire, pour ceux étant déjà décorés de la Légion d'Honneur aux drapeaux de 14 régiments 23e RI, 26e RI, 152e RI, 153e RI, 3e Zouaves, 4e Zouaves, 8e Zouaves, 9e Zouaves, 2e RTA, 4e RTT, 7e RTA, 4e mixte Zouaves-Tirailleurs 16e RTT, 43e RIC, RICM qui se sont illustrés au cours de la guerre. Au total 19 drapeaux de l'Armée de Terre ont été décorés de la Légion d'Honneur ou de la Médaille Militaire pour la période 1914-1918, Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Royale, 1919, p. 2023-2035 ↑ 17 régiments et 6 bataillons ↑ Au total environ 815 régiments de toutes les armes ont été engagés par la France au cours de la Première Guerre mondiale et seuls 17 régiments et 6 bataillons reçurent la fourragére aux couleurs de la Légion d'Honneur au moins 6 citations à l'ordre de l'Armée ↑ Jacques Frémeaux, Les colonies dans la Grande Guerre, Éditions 14-18, 2004, p. 190 ↑ 23e RI, 26e RI, 152e RI, 153e RI, 3e Zouaves, 4e Zouaves, 8e Zouaves, 9e Zouaves, 2e Tirailleurs, 3e Tirailleurs, 4e Tirailleurs, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 43e RIC, RICM. Au total 19 drapeaux de l'Armée de Terre ont été décorés de la Légion d'honneur ou de la médaille militaire pour la période 1914-1918 ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie royale, 1919, p. 2023-2035 ↑ Le 4e zouaves avait perdu 9 351 officiers, sous-officiers et soldats pendant la guerre 1914-1918 ↑ Armée d'Afrique in Revue politique et parlementaire, Armand Colin, 1947, Sources et bibliographie[] Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994 Robert Huré, L'Armée d'Afrique 1830-1962, Charles-Lavauzelle, 1977 Dominique Lormier, C'est nous les Africains, Calmann-Levy, 2006 Les Africains, Historama, hors-série no 10, 1970 Voir aussi[] Articles connexes[] Généralités[] Corps expéditionnaire français en Italie Tirailleurs algériens Zouaves Le Chant des Africains Empire colonial français Division marocaine Liste des régiments français les plus décorés Crimes de 1944 en Ciociarie Militaires[] Louis Franchet d'Espèrey Alphonse Juin Augustin Guillaume Joseph de Goislard de Monsabert Liens externes[] Les troupes coloniales dans la Grande Guerre - L’Armée d’Afrique, par Léon Rodier L'Armée d'Afrique 1830-1960, Les Africains, Historama hors-série, no 10, 1970 Aperçu d'histoire de l'Armée d'Afrique, par le Général Bertrand Dupont de Dinechin Les Fourragères rouges à la couleur de la Légion d'honneur décernées en 1914-1918, supplément du journal L'Illustration, 1919 v d mEmpire colonial français et territoires d’outre-mer Afrique Afrique française du Nord AFN Algérie Maroc Tunisie Afrique-Occidentale française AOF Côte d’Ivoire Dahomey Guinée Haute-Volta Mauritanie Niger Sénégal Soudan français Afrique-Équatoriale française AEF Gabon Moyen-Congo Oubangui-Chari Côte française des Somalis Tchad Protectorats et autres Cameroun Togo Gambie Albreda - Île James Faits historiques Armée d’Afrique créée en 1830 Conquête de l’Algérie 1830-1847 Spahis 1831-1962 Tirailleurs algériens 1842-1964 Tirailleurs sénégalais 1857-1960 Conquête de la Tunisie 1881 Première Guerre du Dahomey 1890 Seconde Guerre du Dahomey 1892-1894 Mission Voulet-Chanoine 1899 Mission Joalland-Meynier 1899-1900 Goumiers marocains 1908-1956 Tirailleurs marocains 1915-1956 Guerre du Rif 1921-1926 Situation politique en Afrique française libérée 1942-1943 Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata 1945 Guerre d’Algérie 1954-1962 Océan Indien Comores Protectorat d'Anjouan Protectorat de Grande Comore Protectorat deMohéli Protectorat de Mayotte et dépendances puis colonie de Madagascar, puis Territoire des Comores Mascareignes Île de France Maurice Seychelles La Réunion Île Bourbon Madagascar Fort-Dauphin Protectorat de Madagascar puis Colonie de Madagascar Canal du Mozambique Îles Éparses de l'océan Indien TAAF Europa, Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin Sud de l’océan Indien Archipel des Kerguelen TAAF Archipel des Crozet TAAF Îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam TAAF Faits historiques Première expédition de Madagascar 1881-1882 Première guerre franco-malgache 1883-1885 Seconde expédition de Madagascar 1894-1895 Insurrection malgache de 1947 Amérique Nouvelle-France Acadie Canada Louisiane Québec Terre-Neuve Saint-Pierre-et-Miquelon Antilles françaises Berbice Dominique Guadeloupe Haïti Martinique Sainte-Lucie Tobago Îles Vierges Amérique du Sud France antarctique France équinoxiale Guyane Inini Faits historiques Guerre de la Conquête 1754-1760 Révolution haïtienne 1791-1804 Asie Moyen-Orient Syrie dont Territoire Alaouite, province du Hatay et Grand Liban Établissements français de l’Inde Chandernagor Yanaon Côte de Coromandel Pondichéry, Kârikâl et Madras Côte de Malabar Mahé Comptoirs chinois Concession française de Shanghai Kouang-Tchéou-Wan Concession française d'Hankou Union indochinoise Annam Cochinchine Tonkin État du Viêt Nam en 1949 Cambodge Laos Faits historiques Campagne de Cochinchine 1858-1862 Tirailleurs indochinois 1880-1945 Guerre franco-chinoise 1881-1885 Expédition du Tonkin 1883-1885 Famine de 1945 au Viêt Nam Guerre d’Indochine 1946-1954 Océanie,océan Pacifiqueet Antarctique Océanie Nouvelle-Calédonie Nouvelles-Hébrides Vanuatu Océan Pacifique Wallis-et-Futuna Polynésie française Île de Clipperton Antarctique La Terre-Adélie TAAF Voir aussi Premier empire colonial français Second empire colonial français Guerre de Sept Ans 1754/1756-1763 Idéologie coloniale française Troupes coloniales Exposition coloniale de 1931 Histoire de l'Empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale Conférence de Brazzaville 1944 Union française Communauté française Territoire d’outre-mer Collectivité d’outre-mer Société coloniale des artistes français La catégorie Histoire coloniale de la France Erreur Lua dans ModuleCatégorisation_badges à la ligne 154 attempt to index field 'wikibase' a nil value.
JacquesRésal, l’un des descendants, est dépositaire du fonds constitué de 3500 lettres et environ une centaine de photographies et nous a permis de l’utiliser pour le mettre à la disposition de la communauté éducative. C’est un vaste projet transmedia qui est né de cet ensemble documentaire avec tout d’abord la réalisation d’un film La cicatrice. Une famille dans Culture Histoire CHRONIQUE. Si Felipe VI était le dernier roi d'Espagne, il deviendrait par la même occasion le dernier représentant de l'Ancien Régime de France. La monarchie espagnole est le dernier fantôme de Louis XIV. C'est pourquoi son sort importe. Depuis le mois de mars, la famille royale est à nouveau critiquée. L'ancien roi, Juan Carlos, aurait dissimulé sur un compte en Suisse plus de 100 millions d'euros versés par l'Arabie saoudite. Depuis quinze ans, les Bourbons sont les protagonistes de scandales financiers qui sont autant d'arguments utilisés par leurs très nombreux détracteurs. Felipe VI n'est pas seulement en voie d'être le dernier roi d'Espagne, mais aussi de devenir l'ultime avatar de l'Ancien Régime en 1700, le roi d'Espagne et dernier représentant de la dynastie des Habsbourg, Charles II, meurt sans héritier et il a désigné, pour lui succéder, le petit-fils de Louis XIV, Philippe. Les puissances européennes jugent inacceptable une telle expansion du royaume et exigent du nouveau monarque de la péninsule ibérique qu'il renonce à ses droits en France afin de garantir la séparation entre les deux pays et ainsi d'empêcher la création d'une sorte d'empire franco-espagnol. Le Roi-Soleil refuse et provoque même ses adversaires en occupant, dès le mois de février 1701, les Pays-Bas LIRE AUSSIArthur Chevallier – Confinement éloge de l'art de vivre françaisC'en est trop. En septembre de la même année est signé le traité de la Grande Alliance », au terme duquel l'Europe se ligue contre Versailles. En mai 1702, l'Angleterre, les Provinces unies et l'Autriche déclarent la guerre à la France et au nouveau roi des Espagnes, Philippe V. Malgré une résistance exemplaire des armées du Roi-Soleil et de belles victoires, la disproportion des forces est grande. En 1706, la France est battue à Ramillies actuelle Belgique et à Turin actuelle Italie. Deux ans plus tard, Louis XIV demande la paix. Les alliés exigent la renonciation au trône d'Espagne de la part de son réaction de Louis XIV, pour être noble, n'en était pas moins si ses soldats sont épuisés et son pays ruiné par le conflit, le roi refuse ces conditions humiliantes, il en appelle à son peuple, duquel il sollicite une participation à l'effort de guerre. Comme l'a montré Christophe Tardieu dans Quand la France est au pied du mur Éditions du Cerf, 2019, la réaction de Louis XIV, pour être noble, n'en était pas moins inquiétante. Avec quoi allait-il combattre ? La situation s'aggrave en 1709. Un hiver d'une rigueur sans précédent provoque ruines et famines. Les armées autrichiennes et anglaises envahissent le territoire, affrontent les régiments commandés par le maréchal de Villars à la bataille de Malplaquet en septembre 1709. En dépit du rapport de force défavorable, les troupes françaises parviennent à contenir les alliés et, au terme d'une résistance héroïque et d'une retraite exemplaire, empêchent l'ennemi de LIRE AUSSIArthur Chevallier – Cœur, Fouquet, Ghosn… Splendeurs et misères des puissantsDans le même temps, en Espagne, Philippe V gagne deux batailles décisives à Brihuega et Villaviciosa en décembre 1710. Deux ans plus tard, le 24 juillet 1712, à Denain nord de la France, le maréchal de Villars remporte une victoire inespérée, ne disons pas miraculeuse, laquelle autorise Louis XIV à prendre à nouveau l'initiative. Ces succès militaires et les pertes extravagantes des alliés permettent au roi de négocier une paix honorable en 1713. En avril est signé le traité d'Utrecht. Au terme duquel les droits du petit-fils de Louis XIV à régner sur l'Espagne sont confirmés, à condition qu'il renonce au trône de France. Si Louis XIV parvient à sauver l'honneur de sa famille, il renonce à son dessein qu'on pourrait qualifier d'impérial la France et l'Espagne ne constitueront jamais un même pays. Quant à l'Autriche et à sa dynastie insolente, les Habsbourg, en renonçant à l'Espagne, elle perd un pays sur lequel elle régnait depuis Charles Quint. Le traité d'Utrecht aura aussi une fonction inattendue. En renonçant au trône de France pour lui-même et pour ses descendants, Philippe V, sans le savoir, nuira aux ressemble à la viePour s'en rendre compte, il faut attendre plus de cent ans. En 1830, Charles X Bourbon, frère de Louis XVI, quitte le pouvoir. Louis-Philippe, issu de la branche des Orléans, devient roi des Français. Il sera le dernier monarque de France. Depuis, les Orléans, représentés aujourd'hui par le duc de Vendôme, Jean d'Orléans, se considèrent comme les prétendants légitimes au trône. S'opposent à eux les légitimistes », qui ne reconnaissent pas la branche des Orléans et soutiennent le prétendant espagnol à la couronne de France, Louis de Bourbon, virtuellement Louis XX. D'après les partisans de ce dernier, le traité d'Utrecht ne serait pas constitutionnel. Autrement dit rien n'empêcherait un roi espagnol de régner sur la France. Oubliant au passage qu'il n'y avait, en 1713, aucune Constitution en France. Si le droit conforte les prétentions des Orléans, le chic, lui, commande de soutenir la maison de LIRE AUSSIArthur Chevallier – Le français comme dernier garant de l'unité nationaleL'histoire ressemble à la vie on la divise pour rationaliser son fonctionnement. Pour être indispensable, cette organisation est néanmoins artificielle. Il n'y a plus de monarchie en France, c'est bien ainsi. Cela étant, le pays sur lequel régnait Louis XIV n'était pas un autre que le nôtre. Si nous ne sommes plus des sujets, nous sommes encore des Français dont la grandeur dépend pour beaucoup de l'ancienneté. La continuité n'est pas une idéologie, mais un fait. Voilà pourquoi, par un mouvement de vanité et d'orgueil, on ne pense pas sans peine à la disparition d'un vestige du Grand Siècle.*Arthur Chevallier est éditeur chez Passés composés. Son dernier essai, Napoléon sans Bonaparte » éditions du Cerf, est paru en janvier 2019. Le 12 septembre est sorti Le Goût de Napoléon » éditions Le Petit Mercure, un recueil de textes sur l'Empereur. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Arthur Chevallier – Pourquoi les tourments de la monarchie espagnole nous concernent 12 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. 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Autotal dans l’armée française il a existé 50 régiments de Tirailleurs d'Afrique du Nord, dont 30 Algériens, et 40 régiments de Tirailleurs d'Afrique Noire. La participation des Tirailleurs d'Afrique du Nord à la Grande Guerre est récompensée par une fourragère accordée à 16 régiments. 8 Drapeaux de Tirailleurs d'Afrique du Nord sont décorés de la Légion d'Honneur

28 Sep 2006 La force de ce film, avant même sa sortie, est d’avoir participé à la reconnaissance publique, par delà les cercles d’historiens, de l’engagement des tirailleurs maghrébins et d’Afrique noire contre la barbarie nazie. Ce sont en effet environ 233 000 militaires arabo-berbères qui furent engagés en France ; les Africains, Antillais et Malgaches auraient fourni quant à eux quelque 113 000 hommes aux régiments coloniaux. Et pourtant les inégalités de traitement, de statut, pendant la guerre comme après la victoire, entre Français et indigènes » furent le prolongement d’une incapacité à reconnaître l’autre, celui que l’on a colonisé, comme un égal. par RESF94 Certains nous disent qu’il ne sert à rien de culpabiliser la France de son passé colonial, au point même de vouloir faire reconnaître le rôle positif » de la colonisation dans un article de loi. Le passé c’est le passé, vaut mieux oublier pour ne pas exciter l’esprit de vengeance, n’est-ce pas ? Mais c’est confondre la science historique et l’idéologie, croire que le tabou cicatrise les plaies et surtout ne pas voir que le passé revient dans le présent pour s’y reproduire tant qu’il n’est pas reconnu. Chair à canon » hier, chair à patrons » aujourd’hui. Aujourd’hui, une famille algérienne vient de recevoir une invitation à quitter le territoire comme réponse au dossier envoyé dans le cadre de la circulaire Sarkozy lui est père de trois enfants nés en France, scolarisés depuis plusieurs années ; son propre père est français, décoré pour son engagement pendant la seconde guerre ; son frère est français également. Mais lui, fils de tirailleur, après avoir vécu en France, choisi la France, élevé ses enfants en France, devrait la quitter au motif que il ne fait pas suffisamment la preuve de son intégration » ! Que vont devenir les 80 % de refusés de la circulaire Sarkozy ? Monsieur Propre veut-il faire le grand nettoyage et atteindre son objectif affiché de 25 000 expulsions dans l’année ? Non Monsieur Propre sait très bien que ces familles ne seront pas toutes expulsées et qu’elles n’accepteront pas l’aide au retour pour la grande majorité. Mais peu importe le prix à payer pour sa stratégie marketing de campagne présidentielle. Et tant mieux si au passage, le travail illégal y gagne. Ces hommes et ces femmes deviendront alors de la chair à patrons ; délocalisation sur place qui permet alors d’aggraver les conditions de travail pour nous tous, en jouant sur la concurrence entre les pauvres et les salariés dans leur ensemble. CNE et la nouvelle loi sur l’immigration même logique. Contrairement à la démagogie de Sarkozy, il faut rappeler que tout le monde ne vient pas en France, l’immigration est stable depuis 1975 selon le dernier rapport de l’INSEE et sur les quelque 120 millions de migrants dans le monde, la grande majorité, près des deux tiers, n’immigrent pas vers le nord. Quelle est la barbarie d’aujourd’hui ? Un père qui a servi de chair à canon, un fils qui n’a d’autre issue que de servir de chair à patrons, ses enfants qui viennent à l’école la peur au ventre. A Nevers et à Soissons, les forces de police viennent interpeller à 6 heures du mat et chez elles les familles déboutées. Des écoles transformées en piège à sans papiers à Cachan, le 18 septembre, un père de famille, résident du gymnase, arrêté en allant chercher son fils. Cachan où des centaines de familles sont parquées, ne pouvant mettre le nez dehors sans risquer d’être arrêtées, Cachan où Sarkozy et son exécutant maintiennent, par leur refus d’une vraie solution, des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions barbares. Chasse à l’enfant ; chasse à l’homme ; école piège à sans papiers. La barbarie frappe à nos portes, et certains veulent lui ouvrir la porte. Quel avenir voulons nous ? Ne soyons pas dupes, ne nous laissons pas diviser et mobilisons nous ensemble pour que chacun d’entre nous ait le même droit au logement, aux papiers, et à l’école. Les solutions existent, encore faut-il poser les bons problèmes.
Avecune sélection de 2 œuvres issues de collections particulières et de musées sud-africains et européens, ce livre propose une découverte des civilisations traditionnelles d’Afrique du Sud, celle des Zoulous, celles aussi d’autres cultures moins connues Promotion de France Ajouter ce titre à vos coups de cœur. Définir comme obsession du moment Accéder au profil de l'artiste Acheter ce titre Chargement en cours Auditeurs 7 Scrobbles 33 Auditeurs 7 Scrobbles 33 Ajouter ce titre à vos coups de cœur. Définir comme obsession du moment Accéder au profil de l'artiste Acheter ce titre Chargement en cours Comme d'autres, suivez cette chanson Avec un compte scrobblez, trouvez et redécouvrez de la musique Inscrivez-vous sur À votre connaissance, existe-t-il une vidéo pour ce titre sur YouTube ? Ajouter une vidéo Durée 140 Paroles Ajouter des paroles sur Musixmatch Paroles Ajouter des paroles sur Musixmatch Avez-vous quelques informations à nous donner sur ce titre ? Commencer le wiki Tags associés militaryanthemssoldatsroiarmeeAjouter des tagsVoir tous les tags À votre connaissance, existe-t-il une vidéo pour ce titre sur YouTube ? Ajouter une vidéo Repris sur Aucun album ne comprend ce titre pour le moment Voir tous les albums de cet artiste. Repris sur Aucun album ne comprend ce titre pour le moment Voir tous les albums de cet artiste. Vous ne voulez pas voir de publicités ?Mettez à niveau maintenant Lire ce titre Spotify Spotify Liens externes Apple Music Vous ne voulez pas voir de publicités ?Mettez à niveau maintenant Shoutbox Vous devez utiliser Javascript pour voir les shouts sur cette page. Accédez directement à la page des shouts À propos de cet artiste Images d'artiste Promotion de France 178 auditeurs Tags associés militaryanthemssoldats Avez-vous quelques informations à nous donner sur cet artiste ? Commencer le wiki Consulter le profil complet de l'artiste Artistes similaires Chants des Armées françaises 770 auditeurs Chorale De Saint Cyr 2 308 auditeurs Chorale Du 6ème Régiment étranger De Génie 607 auditeurs La chorale de la Promotion Gal Saint-Hillier 24 auditeurs Stabsmusikkorps Der Bundeswehr 4 195 auditeurs John Edmond 2 359 auditeurs Voir tous les artistes similaires Lire ce titre Spotify Spotify Vous ne voulez pas voir de publicités ?Mettez à niveau maintenant Liens externes Apple Music Titres tendances 1 2 3 4 5 6 Voir tous les titres tendances À la une
ainsic'est par centaines de milliers que des soldats d'afrique occidentale francaise ,d'afrique equatoriale francaise ,d'afrique du nord francaise (maroc,algerie,tunisie),ont ete conscrits dans l'armee francaise. plus de 2.5 millions sont morts en france dans la somme,a verdun.,a bir hakeim en lybie. ce devoir de memoire sera retabli quand la france reconnaitra
Nous, souhaitons réagir à ce salmigondis obséquieux d’économistes déjantés voir l'annexe ci-dessous. Il est tout aussi ridicule de prétendre à la dé-globalisation ; dé-mondialisation du mode de production capitaliste que de suggérer la "dé-capitalisation" du capitalisme en sa phase impérialiste qui domine l'ensemble de la planète pays socialiste y compris. Ce que les économistes bourgeois assimilent à des indices de déglobalisation-démondialisation ne sont que des péripéties dans la guerre que se mène les deux grandes alliances internationales... Ce que les économistes bourgeois assimilent à des indices de déglobalisation-démondialisation ne sont que des péripéties dans la guerre que se mène les deux grandes alliances impériales Alliance Atlantique-américano-européenne versus Alliance de Shanghai comprenant la Chine, la Russie et l'Iran. Ces puissances impériales préparent, via leur présente guerre sanitaire et bientôt leur guerre "urgence climatique", l'affrontement mondial qui déterminera qu'elle sera la nouvelle puissance hégémonique globale. Ainsi, la guerre sanitaire reposant sur des armes bactériologiques SRAS-Cov-2-Covid-19, qui a possiblement commencé dans un laboratoire militaire chinois Laboratoires militaires de développement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec, se solde finalement par la défaite chaotique de l'Alliance Atlantique qui ne parvient pas à forger un Front-uni populiste autour de son oligarchie milliardaire décadente Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec. This article is available in 5 languages on this webmagazine On ne peut qualifier de victoire de la "démondialisation" cette défaite de l'ancienne puissance hégémonique USA et cette victoire circonstancielle du dauphin chinois - unique prétendant au trône impérial. Cette victoire de l'axe totalitaire asiatique sur l'axe totalitaire occidental indique simplement que le changement de la garde impériale s'amorce par une victoire des industriels et de l'axe asiatique. Nous sommes en guerre » l’hystérie du COVID prépare la dystopie de l’urgence climatique » et la Troisième guerre mondiale – les 7 du quebec . Il en va de même de la bataille autour de la fumeuse "urgence climatique", thématique frauduleuse, dont l'équipe Trump n'a jamais compris le rôle mystificateur et rassembleur de la bourgeoisie populiste dans la confrontation pour la relève de la garde impériale - entre les deux grands blocs impérialistes. Ici aussi, l'Alliance Atlantique se présente en désordre - désunie - déchirée par ses intérêts financiers contradictoires face à l'Alliance de Shanghai unie et complémentaire La Russie regorge de ressources naturelles, minières, énergétiques, militaires, et l'hyper puissance industrielle chinoise dispose de la technologie de pointe et de la main-d'oeuvre qualifiée en surabondance pour transformer ces ressources en capital valorisé, profitable et réinvestissable. LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Ne reste à se partager, entre ploutocrates milliardaires des deux côtés que les marchés "libéralisés" dans ce monde capitaliste de concurrence à outrance en cours d'effondrement. Et c'est bien là la difficulté. Pour rameuter la petite bourgeoisie paupérisée et en cours de prolétarisation accélérée, les deux hyperpuissances - de gauche comme de droite - n'ont rien trouvé de mieux que de ressusciter les oripeaux du national-socialisme-chauvin-raciste et fasciste. Ce "national-socialisme-fasciste" n'est qu'une posture de croque-mitaine réactionnaire visant à distraire les bourgeoisies nationales désespérées du sort que leur réserve le grand capital Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec afin qu'elles mobilisent la populace terrorisée autour de frauduleux champions capitalistes nationalistes. Le prolétariat sera floué s'il se laisse encore une fois berner comme en 1914 et en 1939 dans une alliance Front-uni contre nature entre le salariat exploité et le patronat exploiteur. Le nationalisme populiste-patriotique est un attrape-nigaud que le prolétariat internationaliste doit rejeter sans hésiter. Les économistes bourgeois que nous citons ci-dessous – idéalistes et métaphysiciens – inversent l’ordre des choses et ils accréditent l'utopie que L’Organisation mondiale du Commerce a été créée fortuitement, puis que les fonctionnaires de l’OMC désœuvrés se sont imaginé une activité – celle d’imposer des règles favorisant la délocalisation des industries et le développement du commerce et du transport international - d’où aurait émergé la Mondialisation sic. C’est exactement le contraire qui s’est produit. Les forces internes du développement économique capitaliste réclamaient – exigeaient – la refonte des lois et des règles de fonctionnement de la production-commercialisation-distribution du capital-marchandise y compris des règles régissant la marchandise-force de travail et sa rétribution- sous forme du salaire et du régime de retraite afin de relancer le procès de valorisation du capital. Ce qui entraîna la création de l’OMC ayant pour vocation de concocter et d’imposer les lois du capitalisme mondialisé et "refonder" – ce qu'ils appellent pompeusement le "Great reset" et le "Nouvel ordre Mondial" – à toutes les entreprises et à tous les pays du monde voilà l'origine de la globalisation économique et de la mondialisation politique et sociale. Ces nouvelles lois "réformer" ont été bénéfiques aux puissances émergentes Chine et Inde notamment, disposant de grandes quantités de capital humain qualifié et peu dispendieux et accaparant la plupart des moyens de production. Depuis ce temps la guerre commerciale et financière fait rage entre ces différentes puissances. La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La guerre financière inter-impérialiste a pris la forme de La spéculation sur production industrielle et de la spéculation sur actifs financiers. Il est important de ne pas les confondre car leur caractère hasardeux n’est pas tributaire des mêmes avatars... et n'aura pas les mêmes conséquences à long terme. La spéculation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec. Pour conclure la guerre totale, présentement en cours, oppose deux grandes alliances mondialistes impérialistes disions-nous dans les années soixante-dix - l'Alliance occidentale capitaliste décadente et l'Alliance orientale capitaliste émergente. La mission du prolétariat internationaliste est d'empêcher la constitution d'un Front uni patriotique guerrier autour des bourgeoisies nationalistes chauvines et en lieu et place de constituer un Front-Uni internationaliste prolétarien révolutionnaire et anti-guerre car ce mode de production capitaliste décadent doit être renversé pour que naisse le mode de production internationaliste prolétarien. Cette perspective contrarie l'analyse des économistes nationalistes petites bourgeois "démondialistes" que nous reproduisons ci-dessous. Robert Bibeau. Éditeur. les 7 du quebec ANNEXE Conversation entre deux économistes hors des courants conformistes de la bienpensance, et qui énoncent paisiblement quelques vérités-de situation que nos simulacres ne parviennent plus à dissimuler. • Jacques Sapir et Yves Perez vous parlent donc de la “démondialisation” ou “déglobalisation” que le Covid vient d’achever, et de ce qui suit retour des nations et du politique, protectionnisme bien tempéré. • L’économie du monde est bien entendu également plongée dans la Grande Crise, mais à visage découvert désormais, sans masques. Dans notre F&C’ du 8 août 2021, nous abordions le thème de la globalisation définitivement vaincu par la crise sanitaire, d’abord en nous référant à une intervention de Jacques Sapir dans sa chronique RussEurope express’ du 3 août, sur Spoutnik-France. Nous écrivions ceci, qui introduit le sujet général de cette chronique sur lequel nous revenons plus en détail en raison de son intérêt comme un des faits majeurs mais assez peu exploré, nous qui sommes occupés à compter les seringues, de la crise-Covid Jacques Sapir, dans sa dernière intervention de la chronique qu’il tient avec Clément Olivier sur Spoutnik-France, le 3 août avec son invité le professeur Yves Perez auteur de Vertus du protectionnisme’, éditions de L’Artilleur, 2020, prenait comme thème la démondialisation’ je dirais la déglobalisation’, mais bon.... Ainsi tout le monde s’entend-il pour désigner la crise Covid comme “le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” selon Carmen Reinhardt, Cheffe Économiste au FMI et amie de Sapir, dès janvier 2020 “Cette crise sanitaire, c’est le dernier clou dans le cercueil de la globalisation”. Sapir rappelle évidemment que l’invasion-Covid a commencé en Europe dans les zones industrielles Italie du Nord, Ruhr, etc. très actives dans les échanges commerciaux, économiques et technologiques avec la Chine. Ainsi nous vinrent par cargaison entière de Boeing et d’Airbus des régiments de Coronavirus, matricule Covid19. » Dans cette chronique, Sapir et le professeur Pérez, économiste et enseignant à l’Université Catholique de l’Ouest Angers s’appuient sur deux parutions d’eux-mêmes la réédition du livre La démondialisation’ de Sapir, édité en 2010 et réédité amendé au Seuil/Points 2021, et Vertus du protectionnisme’, de Perez, déjà signalé. Les deux auteurs s’entendent à merveille pour plaider le dossier dans le même sens, dans la mesure logique où la “démondialisation” implique d’une façon ou l’autre, en plus ou moins renforcé, le retour du protectionnisme. Ici, nous faisons un aparté pour expliciter une fois de plus la question de l’emploi général par les français du terme “mondialisation” alors qu’il dispose dans leur langue, également, du terme “globalisation”. Il y a au moins deux textes, qui nous ramènent à des périodes plus ou moins anciennes de ce site, montrant que cette remarque linguistique et conceptuelle est pour nous essentielle et de longue date le 6 janvier 2005 et le 29 août 2011. A notre sens, les Français n’exploitent pas assez l’avantage d’avoir les deux termes dans leur langue la “mondialisation” est une conception géographique, à l’origine sans aucune connotation idéologique et désignant dès les temps les plus anciens une mesure [variable, avec allers et retours, sans le moindre sens idéologique] des échanges internationaux ; la “globalisation” est un concept idéologique, enfermant la “mondialisation” dans une course vers le toujours-plus et arguant, selon la doctrine du globalisme, que la somme des actes qui le composent donnent un effet de nature différente, idéologique et prétendument sans retour ce qui est “globalisé” est verrouillé dans une nature différente qui ne peut plus être changée ; les faits comment à démentir cette affirmation, faisant de la globalisation ce qu’elle est un simulacre catastrophique. Le point essentiel à la lumière de ce rappel sémantique nous permet, – et devrait permettre aux Français s’il en usait, – de comprendre et de mesurer la puissance extraordinaire de l’événement qui s’est clos avec Covid19 et le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” ». Cela signifie que ce qui était considéré comme intangible, conformément à l’idéologie du globalisme, – “ un effet de nature différente, idéologique et prétendument sans retour ce qui est “globalisé” est verrouillé dans une nature différente qui ne peut plus être changée”, – a été brisé complètement, signifiant un renversement total de l’idéologie générale de “notre”-civilisation globalisme dans le cade du néolibéralisme et de la modernité. Il s’agit d’un événement réellement formidable. Lopez et Safir voient les signes de cette “démondialisation” nous employons leur terme avec les réserves évidentes dans des faits négatifs qui ont marqué le début de la pandémie • Perez 08’20” de la vidéo Ce qui est frappant dans cette pandémie... Moi, il y a une première image qui m’est restée en mémoire, c’est l’attente des Français et des Européens des masques et des appareils respiratoires en provenance de Chine. On attendait les avions en provenance de Chine avec angoisse, et là on a tout d’un coup découvert les inconvénients de la dépendance et les limites de la mondialisation... » • Sapir, répondant à Nicolas Baverez affirmant au printemps 2020 que la pandémie n’était pas une crise de la mondialisation, répond au contraire 13’05” Mais il faut rappeler que la crise de la pandémie est aussi un produit de la mondialisation. Ce qui est intéressant... Si on regarde comment le virus est arrivé de Chine en Europe, où est-il présent ? En Italie du Nord, là où les entreprises ont beaucoup de relations avec les entreprises chinoises ; en Allemagne, et dans l’Allemagne industrielle, dans la Ruhr et ses environs, là aussi une région qui a beaucoup de relations avec l’économie chinoise. Tout ça montre bien qu’il y a un lien entre cette crise et la mondialisation, mais aussi, point important, qu’il n’a pas seulement un lien entre la mondialisation et cette crise, mais que les facteurs de la démondialisation étaient déjà antérieurs à cette crise [de la pandémie]... » Ainsi, les deux intervenants sont d’accord pour faire naître le processus de démondialisation à la crise des subprimes aux USA de 2007-2008, aggravée depuis par diverses autres crises crise grecque, Brexit, élection de Trump et affrontement sino-américaniste. Là-dessus, Sapir ajoute un autre élément, qui est peu connu dans la forme où il le décrit et qui a, selon nous, une importance considérable. Il en parle d’autant plus précisément qu’il a joué un rôle direct de consultation et de négociation en tout bien tout honneur avec les spécialistes de la section “Russie” de la CIA, qui consultèrent le spécialiste de la Russie qu’il est, et qu’il était encore plus à cette époque, lors de l’effondrement de 1998 de la Russie convertie de force en 1992-1993 à l’hyperlibéralisme dévastateur par un interventionnisme direct technique et de l’expertise économique US. Sapir à partir de 15’00” explique d’abord que l’effondrement russe de 1998 a fait réaliser à certains services et officiels US que les USA avaient commis un certain nombre d’erreurs, qui risquaient de faire s’échapper la Russie de leur imperium au profit d’une fraction plus nationaliste et souverainiste, Primakov d’abord [Premier ministre d’Eltsine], puis Poutine bien entendu [d’abord Premier ministre d’Eltsine puis successeur d’Eltsine]. Puis loin 31’20”, Sapir y revient en détails à la lumière justement des entretiens qu’il eut avec la direction “Russie” de la CIA [L’événement Primakov-Poutine de l’effondrement russe et de la montée des nationalistes] a été vécu aux États-Unis, et particulièrement au sein des services de renseignement [comme un événement colossal]... A cette époque-là, j’avais des réunions avec des dirigeants de la CIA, avec le chef de la division “Russie-Eurasie”, qui était George Colt, et sa première réaction [devant l’évolution russe] a été “cela [l’arrivée au pouvoir des nationalistes] va être un événement du même ordre d’importance que la prise du pouvoir en Chine en 1949, par Mao Tsé-toung.” Et le débat “We Lost China” qui suivit fut un débat essentiel pour la façon dont la pensée de sécurité nationale américaine se réorganisa dans les années 1950... Et là, il m’a dit, il m’a dit très nettement, “on va avoir le même débat avec We lost Russia’, et là, on va être complètement perdu”... Je signale qu’il était contre l’intervention en Irak [de 2003] » Pour saisir l’importance de cette “révélation”, – pas d’autre mot, – il faut savoir que l’effondrement russe de1998 fut au contraire salué par les milieux neocons, méritant jamais plus leur nom, comme une victoire décisive de l’américanisme menant à une hégémonie mondiale. Ainsi, pour Sapir, les premiers signes de la démondialisation “déglobalisation” ! sont déjà là à la fin du XXe siècle, renforcés par l’absurde guerre irakienne qui suit. Sapir précise qu’à partir de là, les USA ont tenté de développer l’extérioralisation de leur système juridique pour tenter de réaffirmer leur puissance sans se faire beaucoup d’amis, d’autant qu’entretemps la crise de 2007-2008 portait un coup terrible à la supériorité US dans la globalisation, – on commençait à planter les premiers clous dans le cercueil de la globalisation ». Il est intéressant, dans le chef de cette chronologie et à partir de témoignages directs, – on comprend qu’un Colt, interlocuteur de Sapir, un de ces analystes sérieux de la CIA, fut très vite balayé au profit des fous sanguinaires amenés par la cohorte des neocon conduite par l’imbécillité-en-chef de GW Bush ; puis plus tard confirmé pompeusement par Obama-Saint, qui aggrava encore les choses, – jugement qu’il faut sans cesse répéter pour mesurer la scandaleuse différence entre le simulacre progressiste-wokeniste qu’Obama interprète avec tant de brio au milieu des magnifiques fêtes de son 60e anniversaire qu’il donne, – stupéfiants maîtres du monde, – et la vérité-de-situation Lorsque Barack Obama a pris la tête des États-Unis, les gens ont été amenés à imaginer que les choses seraient différentes. Ils lui ont même décerné le prix Nobel [par avance] [...] En réalité, il fut le tueur américain en chef par drone.. » Obama a largué plus de bombes que Bush au cours de sa présidence. Cela inclut 26 171 bombes en 2016, sa dernière année complète de mandat. Cela représente environ 72 bombes par jour - pendant une année entière. Et il ne s'agit que des bombardements connus publiquement. Les morts civiles sont rarement reconnues par le régime américain. » C’est-à-dire qu’à la lumière des propos de ces deux économistes, la puissance américaniste proclamée au pinacle à la fin du XXe siècle n’était effectivement qu’un monstrueux simulacre qui allait achever de précipiter cette puissance sur la voie de la décadence et de l’effondrement. Les petits génies de Bush nous répétait donc cette comptine mille fois dites et que quelques esprits tourmentés par les complots continuent à prendre pour du comptant Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité. Et alors que vous étudierez cette réalité, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, créant d’autres nouvelles réalités, que vous pourrez à nouveau étudier, et c’est ainsi que continuerons les choses. Nous sommes [les créateurs] de l’histoire... Et vous, vous tous, il ne vous restera qu’à étudier ce que nous avons [créé]. » ... Ce faisant, l’équipe Bush et “l’esprit de GW” préparaient avec une dextérité et une inconscience bien peu ordinaire la crise des subprimes de 2007-2008, puis l’enchaînement qui suivit de déglobalisation-démondialisation. Yves Perez remarque qu’à partir de là, les USA perdirent de plus en plus vite leur rôle de leader dictant les règles internationales de la globalisation à leur profit, certes, pour une attitude de plus en plus unilatéraliste, tandis que leur puissance suivait la pente qu’on sait, et que la Chine et la Russie s’affirmaient. On plantait les derniers clous du cercueil avant le dernier que fut Covid19 en précisant que la “déglobalisation” signifiait également la “désoccidentalisation”, – on s’en serait douté, non sans une certaine satisfaction. Désormais, disent nos deux économistes, la route est prise, qui se marquée par la retour de la politique et le retour de la nation. Les pays européens ont appris, – très vite, il fait le reconnaître, – à se passer des directives de Bruxelles pour réguler le flots des migrants à leur guise, et faire circuler les vaccins qui leur importent, ouvrir ou fermer leurs frontières,... Bruxelles n’est pas très content, mais cela n’est vraiment pas le sujet du jour. Accessoirement, il s’agira de protectionnisme qui n’entrave nullement le commerce, bien au contraire », précise Sapir, comme une évidence que tous nos zombies politiques devraient avoir à l’esprit ; le libre-échange n’est pas banni, non, il évolue sous la forme d’accords régulés sur zones, entre des pays bien identifiés, avec leurs produits bien tarifés et encadrés. C’est la tendance qui domine aujourd’hui, mais bien sûr dans un monde dévasté, où nombre de circuits de fabrication et de production ont été gravement perturbés sinon interrompus par la crise-Covid, faisant peser des pénuries sectorielles ou plus, ici et là. La globalisation a dévasté le monde et, naturellement, la déglobalisation se fait dans des conditions horribles. Rien n’est résolu, tant le désordre est grand. Le politique est de retour, mais qui s’en servira, avec des structures détruites, un personnel politique zombifiés ? On dira, c’est notre appréciation personnelle, que le désordre règne après ces folles années et dans cette folle crise-Covid sans fin au milieu de la folie-wokeniste. Le seul avantage ! est bien qu’ainsi apparaissent tous les composants de la Grande Crise, et par conséquent s’impose la conscience de cette Grande Crise après la destruction d’un nombre respectable de simulacres. Cela ne résout rien, absolument rien, mais au moins cela dissipe les folles illusions de la modernité-tardive désormais au seuil de la démence-sénile, dont par exemple un Joe Biden est la parfaite illustration, et dont le mini-gadget Macron la caricature complètement invertie comme venue d’une bande dessinée. Ne vous étonnez donc pas qu’un Poutine ou qu’un Xi honnis par la balbutiante moraline américaniste-occidentaliste, au milieu des problèmes qui les assaillent eux aussi, laissent parfois percer un sourire ironique. Source Publié par Paul NOTES Laboratoires militaires de développement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec . Nous sommes en guerre » l’hystérie du COVID prépare la dystopie de l’urgence climatique » et la Troisième guerre mondiale – les 7 du quebec LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La spéculation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec. Issudes "bandes" du bas Moyen-âge puis dénommé PIEMONT vers le milieu du XVIème siècle, il fait partie des quatre plus anciens régiments de France avec le 1er R.I. (Picardie), le 5ème R.I. (Navarre) et le 7ème R.I. (Champagne), tous descendants des "Bannières de Picardie" créées vers 1494 date officielle généralement retenue. Bernard Lugan, universitaire africaniste, historien, écrivain… ♦ Dans la grande entreprise de réécriture de l’Histoire de France par les partisans du Grand Remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constituent un argument de poids. Son résumé est clair les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous. Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie. Laissons donc parler les chiffres * 1 Effectifs français métropolitains et coloniaux – Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale. – Parmi ces 7,8 millions de Français figuraient Français d’Algérie, soit environ 20% de la population pied-noire ». – Les pertes françaises furent de morts, soit 16,67% des effectifs. – Les pertes des Français d’Algérie furent de morts, soit 16,44% des effectifs. 2 Effectifs africains Spahi algérien, Première guerre mondiale. – L’Afrique fournit dans son ensemble hommes, soit 5,22% de l’effectif global de l’armée française. – Sur ces hommes, étaient des indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays. – Sur ces hommes, on comptait Algériens, soit 2,28% de tous les effectifs français. – L’Afrique noire fournit, quant à elle, hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français. – Les pertes des unités nord-africaines furent de hommes, soit 16,47% des effectifs. – Sur ces morts, étaient algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc des effectifs mobilisés ou engagés. – Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de morts, soit Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée reçue de chair à canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains. Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la Grande Guerre ». Gloire à eux ! Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple le 2e Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM Régiment d’infanterie coloniale du Maroc, unité alors très majoritairement européenne. Autre idée reçue utilisée par l’idéologie dominante ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre. Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde. Conclusion Durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22% de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation. Bernard Lugan 13/05/2016 * Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours, Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016. Correspondance Polémia – 14/05/2016 Image Arrivée de spahis à Douai, en septembre 1914. Etles gens ont recours à la commémoration pour différentes raisons : au sein des régiments, c’est pour préserver la tradition et le souvenir des victoires, et faire connaître certaines réalisations au grand public, afin que les gens puissent reconnaître les efforts collectifs du Canada lors des différentes guerres. Mais quand on parle de commémoration, on ne parle L'évolution de la répartition géographique des amicales Dans le chapitre précédant nous avions articulé en 4 périodes le développement des amicales; il est intéressant maintenant d'en étudier l'évolution géographique. Cette évolution bien sûr porte la marque des deux conflits mondiaux, mais aussi celle des bouleversements liés à l'indépendance des pays d'outre-mer et aussi à la chute de l'emprise communiste sur l'Europe orientale; ces bouleversements influent sur la localisation de ses sources de recrutement de la Légion, et, par contre-coup, modifie, avec un certain décalage il est vrai, la localisation des amicales. 21 - Les amicales en France métropolitaine 211- Les amicales en Région parisienneLa région parisienne est caractérisée par deux types d'amicales, nous parlerons d'amicales verticales et d'amicales horizontales â– Au premier type peuvent ainsi se rattacher La Légion», devenue aujourd'hui AALEP, et toutes les amicales Au second type peuvent se rattacher trois sous-ensembles particuliersles amicales regroupant les anciens ayant fait partie de régiments spécialisés cavaliersdes REC ou paras des BEP et des REP, il y a même eu, de 1954 à 1956, une amicale des anciens de la Musique;les amicales liées à un régiment particulier, du fait de son recrutement ou des événementsvécus 14/18, 39/45, anciens du 3e REI, anciens des 11e et 12e des 21e, 22e et 23e les amicales que l'on pourrait dénommer catégorielles, une des plus connue étantl'Amicale des anciens officiers engagés volontaires dans l'Armée française à titre étranger, mais il y a eu aussi une amicale des anciens sous-officiers, et maintenant une amicale des anciens légionnaires chinois, bien que la revendication du pays d'origine ne figure pas dans la dénomination de l'amicale. Une caractéristique des associations du deuxième type est souvent de recruter dans toute la France et dans le monde entier. On pourrait aussi imaginer des amicales d'anciens légionnaires qui seraient regroupés en fonction de la spécificité de leur métier civil. Nous verrons plus loin, lorsque nous aborderons le cas particulier des Etats-Unis d'Amérique et du Canada, l'apparition d'une amicale liée à l'utilisation du réseau internet. Celle-ci recrute bien sûr dans le monde entier. Mais ce concept semble particulièrement adapté aux immenses pays ayant leurs adhérents disséminés les uns des autres à des milliers de kilomètres cas des du Canada, de l'Australie aujourd'hui, demain, peut-être, de la Chine ou de la Russie... Il est à noter que les amicales liées à un régiment constitué pour répondre aux besoins spécifiques d' une époque donnée et aujourd'hui dissous, sont plus ou moins rapidement exposées au vieillissement et à la diminution de leurs effectifs. De même que l'éloignement des grands conflits qui ont provoqué le gonflement des effectifs de la Légion étrangère les deux guerres mondiales, la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie laisse prévoir une rapide déflation des effectifs de toutes les amicales, qui ne pourra être compensé que par le regroupement de certaines d'entre elles, comme cela a d'ailleurs été le cas en région parisienne. En 2002, 16 amicales avaient encore leur siège en région parisienne; beaucoup d'entre elles ont un recrutement national, du fait de leur spécificité -AMALEPLa Légion,Association mutuelle des anciens de la Légion étrangère de Paris/ Paris 07 [d]-AALPAmicale des anciens légionnaires parachutistes /Paris 05 [n]-AOTEAssociation des officiers anciens combattants de l'Armée française à titre étranger /Paris 07 [n]-AACEVAssociation des anciens combattants engagés volontaires étrangers dans l'Armée française /Paris 07 [n]-AA 21e La Tramontane, association des anciens du 21e RMVE/Paris 19 [n]-AA 22e Association des anciens du 22e RMVE/Paris 19 [n]-AA 23e Association des anciens du 23e RMVE/Paris 04 [n]-AALE 77Amicale des anciens de la Légion étrangère de Seine-et-Marne / Mouroux [l]-Association des Amis et anciens de la de la région mantaise / Mantes-la-Jolie. [ll]-Association des anciens de la de Poissy / Poissy [l] -ARALEAmicale rambolitaine des anciens de la Légion étrangère / Rambouillet [I] -AALE 93Amicale des anciens de la Légion étrangère de Seine-Saint-Denis / Rosny [d] -AALEAALE Yu-Sang-Ming»Pantin [anciens légionnaires chinois ]-AALE Association des anciens de la Légion étrangère de Jointville-le-Pont / Jointville [l] -AALE 94Association des anciens de la Légion étrangère du Val de Marne/ section de Créteil / Créteil [l] -AALE 95Association des anciens de la Légion étrangère du Val-d'Oise / Montsoult [d] Recrutement [n] = national; [d] = départemental; [l] = Local 212 - Les amicales de l'Est de la France â– Une des toutes premières amicale des l'Est de la France fut celle de Mulhouse. Mais lorsqu'elle fut créée, Mulhouse se trouvait alors en territoire annexé à l'Allemagne depuis la fin de la guerre de 1870. En 1907, alors que l'Alsace est sous la domination allemande depuis l'issue catastrophique de la guerre de 1870, les anciens et amis de la Légion étrangère française de Mulhouse décident de braver l'occupant en créant une amicale le 8 août elle portera un nom alsacien Verein ehem Fremdenlegionare16. Le président-fondateur est Kindelbarger. Il dépose les statuts de son amicale au Tribunal cantonal de Mulhouse, où l'amicale est enregistrée au registre des associations, volume 9 F 833. En 1910, cette amicale se dote d'un drapeau, et comme elle ne peut pas avoir un drapeau tricolore réglementaire, celui-ci sera blanc et rouge d'un côté et bleu de l'autre, ce qui fait quand même bleu-blanc-rouge! Furieuses d'avoir été bernées, les autorités allemandes emprisonnent le président de l'époque, Lang, qui récolte 3 ans! Pour se voir restituer son drapeau, il devra en masquer le côté bleu par un cache de tissu vert maintenu par des boutons-pressions. Lorsque l'amicale des anciens légionnaires de Lausanne, nouvellement créée en Suisse, décide d'inviter les amicales voisines pour son assemblée générale de 1914 à Neuchâtel, Mulhouse demande à être de la partie, ce que Jules Dally, président de l'amicale de Lausanne et les amicales suisses, conscientes des malheurs des Alsaciens, accordent avec grand plaisir. L'amicale de Mulhouse se rend donc en Suisse. Le premier geste de la délégation est d'arracher le voile vert de son drapeau dès qu'elle met le pied sur le sol helvétique, on s'en serait douté! Au cours des différents discours prononcés ce-jour là, le président Ch. Lang fait état de son emprisonnement et de l'obligation qui lui avait été faite de masquer la face bleue de son drapeau, pour que celui-ci lui soit rendu. Il devra remettre le voile vert pour le retour en Alsace. Aujourd'hui, bien que les couleurs en soient un peu défraîchies on peut toujours voir les boutons-pressions du côté bleu ce vieux drapeau, chargé d'un lourd symbole, repose dans la petite chapelle de l'Institution des invalides entouré des anciens drapeaux d'autres amicales ou des amicales disparues. Depuis 1967 l'Institution a reçu en effet la charge de ce précieux dépôt. â– Dans l'Est de la France Belfort fut la première amicale 1901 et la 2e en France métropolitaine, peu après l'amicale de Maurer, La Légion» à Paris. Elle fut suivie de peu par Reims 1907, Troyes et St-Dié 1908 et Nancy 1911. Les marches de l'Est» sont, comme on le voit, une région fertile en amicales d'anciens légionnaires. C'est aussi à Belfort que s'est réuni le congrès de 1910 qui donna naissance à la première forme de fédération, l' â– Quelques amicales furent créées entre les deux guerres Strasbourg 1920, Metz 1925, Longwy 1939, mais l'invasion de 1940 devait les faire Après la seconde guerre mondiale, ces amicales refirent surface et bien d'autres furent alors créées, en particulier dans les régions frontalières Montbéliard 1946, Colmar 1943, Epinal 1951 Hagondange 1952, Rombas et Hayange 1953, Forbach et St-Louis 1956. â– Une autre série d'amicales fut crées après la fin de la guerre d'Algérie Verdun et Thionville 1965, Saverne 1987 213 - Les amicales de l'Ouest et du Sud-Ouest de la France La première amicale du Sud-Ouest fut créée à Bordeaux en 1931, mais ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que s'y multiplièrent les amicales, soit créations entièrement nouvelles et indépendantes, soit d'abord comme sections rattachées à Bordeaux qui se libérèrent peu à peu de sa tutelle Marmande 1952, Périgueux, Pau 1963, Agen 1965. De temps à autre des regroupements régionaux organisés à l'initiative des présidents locaux ou du délégué fédéral donnent lieu à des manifestions de plus grande ampleur et permettent aux membres des amicales de se retrouver et confronter leurs expériences, comme en 1998 à Parentis, en 1999 à Bordeaux, en 2001 à Pau, en 2002 à Agen, en 2003 à Tarbes. 214 - Les amicales du Sud de la France â– Les plus anciennes sociétés de la région furent celles de Marseille 1909D'abord la Société de secours mutuels La Légion étrangère de Marseille et Provence» En 1909 quelques anciens légionnaires habitant Marseille se regroupèrent en une amicale et fondèrent la Société La Légion étrangère» 17 Cette amicale devait par la suite se transformer en Société de secours mutuels» . Les statuts furent déposés à la Préfecture et adressés au Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale.18 A la déclaration de guerre de 1914, les sociétaires furent mobilisés ou s'engagèrent. Seul, le porte-drapeau, trop âgé resta et se chargea de la garde du drapeau19, des archives et de la caisse. Pendant la guerre, il fut question de dissoudre la société, mais l'action de deux anciens, Tracol et Gillmet, empêcha cette 1919, la société pu reprendre son activité, les statuts furent à nouveau modifiés. Il fut décidé entre temps de créer une caisse spéciale destinée à venir en aide aux anciens légionnaires non adhérents mais dignes d'intérêt. A la veille de la seconde guerre mondiale la situation était la suivante - conditions d'admissionavoir servi à la Légion étrangère au moins 1 ans; cependant les EVDG sont admis s'ilsont au moins 5 ans de services, à condition d'être réformés pour faits de guerre, médaillés miliaires, croix de guerre, combattant la région provençaleavoir un certificat de bonne conduite et l'autorisation de résider en France; les épouses et veuves de sociétaires sont également obligations des sociétaires règlement d'une cotisation annuelle versée à la caisse mutualiste, augmentée des frais de gestions, d'enterrements et de cimetière. Comme dans toutes les sociétés de secours mutuels, il y a quelques membres bienfaiteurs, parmi lesquels quelques non-légionnaires- obligation de la sociétéréduction du tarif médical et des médicaments dans certaines pharmacies;indemnité journalière de maladievisites à domicile et dans les hôpitauxsecours en cas d'opération chirurgicalesecours en espèces ou en nature décidés par le conseil de gestionallocation décèsallocation à chaque naissance dans un foyer légionnaire d'un livret de caisse d'épargne au nom de l'enfantprêts d'honneur jusqu'à un certain montant. L'amicale s'occupe du placement des anciens légionnaire, de la régularisation de situation des étrangers naturalisation, rectification d'état-civil, dossiers de pension, de réforme, décoration. Ces avantages, sont en principe, réservés aux seul sociétaires mais l'amicale s'occupe aussi de tous les légionnaires récemment 1939 l'effectif de la société dépassait légèrement 200. Dès le début de la guerre de 1939 de nouveaux problèmes se posent - Internement dans les camps des anciens légionnaires de nationalité allemande. La société dût intervenir auprès du directeur du Camp des Milles, près d'Aix. Des mesures furent prises entre le commandant du Camp et le commandant du Dépôt de Marseille et fin septembre 1939 il ne restait plus que 2 anciens légionnaires au Camp dont la situation fut régularisée peu après. - Les étrangers pouvaient obtenir leur naturalisation en s'engageant dans un régiment régulier et la société fit de nombreuses démarches en ce sens auprès des pouvoirs publics - Travail et placement le marché du travail ayant tendance à refuser les étrangers, la société dût intervenir dans de nombreux cas - Avoirs des Allemands; alors que les finances continuaient à servir les pensions des anciens légionnaires de nationalité allemande, la Justice bloquait leurs avoirs déposés en banque ou à la caisse d'épargne. Là aussi de nombreuses interventions. Tout de suite des initiatives furent prises pour répondre aux besoins- colis au soldats pour Noël 1939; des secours pour les plus besogneux. Le 1er REI, le 6e REI, la maison de retraite ne furent pas oubliés dans la La société ayant à sa disposition la Maison du Colonial y créa un centre d'accueil pour tous les légionnaires de passage à Marseille, où il trouvaient salles de correspondance, de lecture et de jeux. - Comité d'hébergement des permissionnaires pour permettre aux légionnaires sans famille de bénéficier de leur permissions de détente ailleurs que dans des centres militaires. - Recueil de livres ou de brochure pour les légionnaires d'active expédiés dans les régiments. - Colis et correspondances avec quelques légionnaires prisonniers20. - Au retour du 6e REI de Syrie, visite des blessés dans les hôpitaux militaires Action particulièrement efficace de Mme Muller Cependant, à partir de novembre 1942, les relations furent interrompues entre l'association et le dépôt du Fort St-Jean et la maison du Colonial fut fermée. Une permanence fût cependant assurée dans un bar-tabac, rue Colbert. â– Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et, plus précisément, depuis la fin de la guerre d'Indochine, les amicales se multiplient Montpellier 1953, Nice1954, Nîmes, Alès et Aix 1955, Carcassonne, Béziers et Orange 1956, Perpignan, Toulon et Hyères 1957, La Ciotat 1958. â– Une seconde série d'amicales suivra plus ou moins les implantations des régiments étrangers repliés sur la métropole St-Raphaël 1963, Forcalquier 1965, Aubagne 1966, Puyloubier, puis les toute dernières implantations des régiments légionnaires de Génie Laudun 2002 et St-Christol 2003. 215- Les amicales de Corse L'Association des anciens légionnaires de Corse a été créée le 6 avril 1964. Elle comprenait alors cinq sections Ajaccio, Bastia, Bonifacio, Calvi et Corte21. Au fil du temps, compte tenu des événements qui ont affecté la vie de la Légion en Corse, les différentes sections se sont mises en sommeil, et l'Association des anciens légionnaires de Corse peut être aujourd'hui considérée comme dissoute de facto, bien qu'il n'existe aucune trace officielle de sa disparition. La garde de son drapeau a été confiée à l'amicale de Calvi. En 1985 a été créée l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de Bonifacio. En 1992 est créée à Calvi l'Amicale des Anciens légionnaires parachutistes de Balagne», devenue en 1993 l' Amicale des anciens légionnaires et parachutistes de Corse» puis en 2001 l' Amicale des anciens légionnaires parachutistes de Corse, affiliée à l'Amicale [nationale] des anciens légionnaires parachutistes. En 1995 a été créée l'Association des Anciens de la Légion étrangère de existe donc aujourd'hui trois associations en Corse - celle de Calvi, la plus nombreuse 70 membres et la plus active, qui bénéficie du soutien constant du 2e REP et, sous l'influence de son dynamique président, Egon Heer, joue un rôle fédérateur auprès des amicales sœurs de Corse. - à Corte, l'amicale comprend 17 membres. Sous la présidence avisée de Daniel Nisali, elle perpétue le souvenir de la présence légionnaire dans la région. - l'amicale de Bonifacio regroupe moins d'une dizaine de membres, malgré le dévouement de son président Pierre Naldi. 22- Les amicales de la France d'outre-mer 221- L'amicale d'Indochine En dehors du territoire métropolitain, c'est au Tonkin qu'apparaît en 1909 la première amicale d'anciens légionnaires. Elle semble avoir été très active et a même été une des toute premières à publier localement un bulletin22. Ses activités ont fait également l'objet de plusieurs publications dans la revue La Légion étrangère», avant la Seconde guerre mondiale. 222- Les amicales en Afrique du nord23TunisieIl est à noter que c'est à Tunis que naît, en 1911, la première amicale d'Afrique du Nord, sous l'impulsion d'un ancien légionnaire qui termina sa carrière militaire comme sergent fourrier mais devint par la suite avocat au barreau de Tunis, Me GUNG'L, à qui on doit également de remarquables plaidoiries en faveur de légionnaires. AlgérieC'est seulement en 1913 que naît à Saïda la première amicale d'Algérie, suivie par celle d'Alger l'année suivante et seulement en 1924 celle d'Oran. Il faudra attendre 1930 pour voir naître celle de Sidi-Bel-Abbès ! et de Colomb-Béchar et les années 1960-61 pour voir les premières amicales de l'Est algérien Philippeville, Touggourt, Hassi-Messaoud. MarocLa première amicale à s'implanter au Maroc est en fait une ramification de l'Amicale d'Oran l'Amicale des anciens de la Légion étrangère du département d'Oran et du Maroc, fondée le 14 septembre en 1930 aussi qu'apparaissent les premières amicales marocaines à part entière Marrakech, Casablanca, Rabat. Une fédération marocaine sera créée en 1936 pour réunir les différentes sections»; elle fera même dissidence un moment par suite à un différent avec l'Union. 23 - Les vieilles amicales d'Europe 231 - Les amicales de Suisse C'est en Suisse excepté le cas particulier déjà cité précédemment de Mulhouse, situé alors dans l'Alsace occupée par l'Allemagne que sont apparues les premières amicales d'anciens légionnaires à l' le cas des amicales suisses ne manque pas de effet, d'une part, en vertus d'accords diplomatiques appelés capitulations militaires, passés entre leurs cantons d'origine et la monarchie française, les Suisses ont fourni à la France depuis Louis XI, en 1477, un fort contingent de soldats et se sont constitués ainsi une solide tradition du service de la France. Mais d'autre part, la législation fédérale, soucieuse de neutralité, condamnait encore à la fin du XXe siècle les ressortissants du pays qui avaient servi à la Légion étrangère sans avoir accompli de service militaire en n'est que assez récemment que ce genre de situation a évolué, sans doute sous l'influence de l'exemple de la participation d'états européens voisins à des missions effectuées dans le cadre de l'ONU. â– Les premières amicales suisses, et même une sorte de fédération suisse, ont vu le jour dès 1913 L'union ou l'association amicale des anciens légionnaires suisses est en quelque sorte une fédération nationale des amicales suisses dont les sections sont situées à Bienne, Neuchâtel, Bâle et dont le président central est Cossandier. A cette époque est aussi créée l'association des Volontaires suisses au service de la France» à Lausanne par le président Jules Dolly et qui rejoint l' congrès réunit les sections suisses à Neuchâtel en la fin de la Première guerre mondiale, Lucy Junod, dont le frère est mort au champ d'honneur à la Légion comme capitaine, crée à Genève la Société Capitaine Junod» pour subvenir aux besoins des anciens légionnaires retirés en section de l'union a été créée à Genève en 1918 sous la présidence de Julmy et reçoit son drapeau des mains du général Foch24. â– Cependant, la première guerre mondiale ayant vu la quasi mise en sommeil des associations françaises, ainsi que la disparition de la première Fédération française25. Pendant la guerre, on n'entend plus guère parler des amicales en France comme en Suisse, semble-t-il. Ce n'est que vers 1931 que les contacts seront Entre temps une amicale a vu le jour à La Chaux de Fonds en 1939â– Depuis la fin de la Seconde guerre mondialeAprès la Seconde Guerre mondiale les amicales suisses prospèrent, mais il est parfois difficile aux légionnaires d'origine suisse de rejoindre une amicale, en particulier lorsqu'ils n'ont pas fait leur service militaire dans leur les faits importants, rappelons - En 1964 l'Amicale de Genève change d'appellation pour prendre la dénomination actuelle;- L'Amicale des Anciens Légionnaires - Vaud-Valais-Fribourg est créée en 1983. Son Président est Frédéric Bachmann;- L'Amicale des Anciens et Amis de la Légion étrangère - Suisse alémanique et Tessin est créée à Zürich le 2 février 1993 par Hans Elbling; son drapeau lui est remis à Zürich le 1993 par le général Coullon le 13 novembre 1993 à l'occasion du 75e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918;- L'érection d'une stèle au Pas de Morgins Valais à la frontière franco-suisse en octobre 1993;- L'Amicale des anciens légionnaires de Genève fête son 80e anniversaire en 1998. â– C'est aussi en Suisse que prend corps en 2002 l'idée de jumeler des anciens des maisons de retraite Auriol ou Puyloubier avec une amicale. Cette idée, dûe au représentant fédéral pour la Suisse, Frédéric Bachmann et au directeur de la Maison du Légionnaire d'Auriol, le commandant Christian Morisot, vise a sortir de leur isolement les pensionnaires qui n'ont plus de famille en entretenant de temps en temps une correspondance, ou en lui faisant une visite. 232 - Les amicales du Luxembourg Les premières amicales d'anciens légionnaires font leur apparition au Luxembourg à la fin de la première guerre mondiale. Ce sont deux associations bien distinctes- L'Amicale des anciens légionnaires de métier;- L'Amicale des volontaires luxembourgeois ayant servi dans la Légion étrangère pour la durée de la guerre;En effet au lendemain de la Première guerre mondiale, au Luxembourg comme en France, les anciens restent très pointilleux sur leur appartenance ils veulent maintenir le distinguo entre,d'une part, ceux qui s'étaient engagés bien avant la déclaration de guerre et pouvaient déjà se réclamer d'états de services couvrant un ou plusieurs contrats successifs, et d'autre part, ceux qui ne s'étaient engagés que pour la durée de la guerre. C'est ce qui explique l'existence de deux amicales la Seconde guerre mondiale, Henri BODRY, qui avait servi à la Légion de 1920 à 1945, persuadé que l'union fait la force, milite pour la réunion des deux amicales. Mais, comme en France, l'idée met beaucoup de temps à faire son chemin d'un côté de la frontière comme de l'autre. Ce n'est qu'en 1959 qu'il parvient à son objectif en réunissant les deux amicales en une seule, l'Amicale des anciens légionnaires et volontaires luxembourgeois. A cette date, accompagné dans sa démarche par d'autres anciens, il dépose les statuts de cette association au greffe du tribunal d'arrondissement de Luxembourg, pour se conformer à la législation du pays. Ces statuts sont publiés au Mémorial27 le 14 octobre 1959. Cette amicale publie un bulletin Le petit képi». 233 - Les amicales d'Autriche La première amicale en Autriche a vu le jour en 1931. C'est le Groupement des anciens légionnaires d'Autriche / Section de Vienne; il envoit un représentant à Paris au congrès de 1931. L'Anchluss de 1938 a bien entendu causé sa la seconde guerre mondiale, c'est seulement en février 1984 qu'une nouvelle association est créée, l' L'Association des anciens légionnaires d'Autriche, Verinigung der ehemaligen Legionäre Frankreichs in Östereich28 234 - Les amicales de Belgique â– L'idée de créer une association regroupant les anciens légionnaires belges se fait jour après le franc succès du Pavillon du Maroc lors de l'Exposition de Gand de 1913, où sont présentés l'histoire du protectorat français et les produits du pays. M. Henri Keurels, fils du rédacteur en chef de deux journaux de la ville écrit dans La Flandre libérale» et d'autres journaux des articles intéressants sur le Maroc et la Légion étrangère. Gantois lui-même, M. Keurels est employé spécial de police à Gand et ancien sous-officier du 1er Régiment d'infanterie de cette ville, mais aussi ancien légionnaire titulaire de la médaille commémorative du Maroc avec les agrafes Oudjda et Haut-Guir. Il se propose d'aider les anciens légionnaires de Belgique. Son initiative est saluée par la revue française La Légion étrangère de décembre 1913 qui lui souhaite de pourvoir fonder une association d'anciens. â– Cependant l'éclatement de la Première guerre mondiale en décidera autrement et ne permettra pas de concrétiser immédiatement ces bonnes dispositions. Mais l'idée fera son chemin. Finalement ce n'est qu'en 1934 que la première amicale d'anciens de la Légion étrangère française fait son apparition en Belgique. Elle porte le nom de La Légion d'Afrique».Son président est...Elle est déclarée officiellement en Cette association est remplacée en 1936 par la Fraternelle29 belge des anciens légionnaires français30» qui est alors organisée en 3 sections31. Elle a un président national», Marcel Hansenne fondateur de l'association et est inscrite au Moniteur belge du 13/6/1936. Elle a son siège à groupements» régionaux , qui ont chacun leur président, sont créés- Anvers, président...- Bruxelles, président...- Liège, président...Le 8 mai 1938, le général Rollet remet à l'association son premier drapeau. Le fond du drapeau est aux couleurs du drapeau français, traversé en diagonale par les trois couleurs belges. Lors d'une cérémonie, le 8/5/1938, Madame Maxime Gaston, femme du vice-président ?, est nommée par le général Rollet cantinière des anciens légionnaires français de Belgique» Comme leurs homologues françaises, ces amicales sont pratiquement mises en sommeil» du fait de l'occupation allemande. â– Après la seconde guerre mondiale, la Fraternelle est reconstituée en 1945 et demande son affiliation à la crée une distinction honorifique La croix d'honneur de reconnaissance légionnaire»32, qui sera complétée, neuf ans plus tard, par un second grade, la rosette», valant promotion au grade supérieur de mérite33. Parmi les premiers bénéficiaires de cette distinction se trouve le Musée du souvenir de la Légion étrangère de uniforme de légionnaire est remis le 28/4/1948 au premier bourgeois de Bruxelles le Manneken Pis en présence du bourgmestre de Bruxelles et d'autorités civiles et militaires belges et françaises. â– Création du groupement de Charleroi en 1959; il est dissous en 1969. Un groupement de Namur-Charleroi voit le jour en 2002. â– 25e anniversaireLe 25e anniversaire de la fondation de la Fraternelle est célébré avec éclat à Bruxelles le 11/6/1961. A cette occasion le général Van Hecke34 remet à son président, Maxime Gaston, le nouveau drapeau de l' Situation de la Fraternelle en 196535Affiliée à la FSALE et à l'UFAC36 en Belgique, représentée à la Commission pour la Belgique de l'Office national français des anciens combattants et victimes de guerre, agréée au sein de l'Union combattante France-Belgique. Siège social 33 rue Ste-Catherine, Bruxelles-1Président d'honneur général Flipo pdt fédéral FSALE et général Van HeckePrésident fédéral honoraire M. Maxime GastonPrésident fédéral en exercice M. Emile PireElle comprend alors 4 groupements régionaux à- Anvers Hôtel Monico Gare, pl Reine Astrid. Pdt Lucien Dirkx- Liège 31 bd de la Sauvanière. Pdt Jean Janssens- Charleroi Maison du soldat, boulevard de l'Yser Pdt Jean Sahroui- Bruxelles Café Le Bully», 33, pl Ste Catherine Pdt Paul WirthL'assemblée générale statutaire de 1965 confirme donc le caractère de fédération belge» de la Fraternelle, qui tout en étant rattachée à la a bien son propre président fédéral. â– Création du groupement du Hainaut, 1985Le groupement du Hainaut est créé le 29/6/1985; président Wilhelm Wilke; siège Mouscron. â– Jubilé, 1986Le jubilé est célébré avec éclat à Bruxelles en 1986 en présence de nombreuses autorités militaires et civiles belges et françaises. Un numéro spécial de La Guitoune» est édité et vendu au profit du centre Camerone de Strasbourg, en faveur duquel le général Compagnon avait fait appel à la générosité de Situation de la Fraternelle en 199037La Fraternelle comporte maintenant 5 groupements régionaux»- Anvers- Bruxelles qui publie un bulletin depuis 1980 La Guitoune» qui remplace Legio patria nostra»- Deux Flandres région de Bruges- Hainaut- Liège qui publie un bulletin régional, depuis 1980 Legio Patria Nostra»â– Soixantième anniversaire, 1996Un grand rassemblement national a lieu en 1996 pour commémorer le 60e anniversaire de la création de la Fraternelle. â– Dissidence,2002Marcel Leclerc fonde le groupement régional de l'amicale de la Légion étrangère française en Belgique Charleroi-Namur GRALEF. Cette association fait sécession avec la Fraternelle le 2/3/2002 suite à un conflit de personnes. 235 - Les amicales de Tchécoslovaquie â– La première amicale tchèque fut fondée à Prague en 1935. Elle a pour président Lang et pour vice-président Joseph Bohac. Elle prend pour dénomination Association des anciens de la Légion étrangère et de leurs amis en Tchécoslovaquie»38Cette amicale organise avec beaucoup d'éclat une fête de l'armistice», le 9 novembre 1935 dans les salles de la Ceskà akademiskà beseda, où le gratin» de la société praguoise se fait disparaît en 1939 à l'invasion allemande. â– L'amicale renaît en 1946, sous l'impulsion du général Flipo39, alors attaché militaire français auprès de l'ambassade de disparaît une nouvelle fois le de la prise de pouvoir des communistes Coup de Prague» de février 1948. L'intervention militaire soviétique de 1968 ne devait pas améliorer les choses. â– De nos jours, malgré la chute du mur de Berlin en 1990 et malgré l'exemple de la Hongrie où a pu se reconstituer une amicale, la législation tchèque ne permet toujours pas la renaissance d'une amicale en effet tout ressortissant de la République tchèque qui s'engage dans une armée de pouvoir étranger ou dans une troupe armée étrangère est passible d'une réclusion de 3 à 8 ans». On peut toutefois espérer que cette disposition soit modifiée, tout comme l'a été la réglementation fédérale suisse et compte tenu de l'évolution de l'Union européenne et de l'engagement des armées sous la bannière de l' 236 - L'amicale de Pologne La première amicale de Pologne a vu le jour à Lodz40 en tenu de l'invasion allemande et russe, cette amicale n'a eu en fait qu'une existence très éphémère. â– Après la chute du mur de Berlin, alors que de nombreux Polonais se sont engagés dans la Légion étrangère, la législation actuelle ne permet toujours pas la création d'une amicale, car les ressortissants polonais sont toujours susceptibles de faire de la prison dans leur pays d'origine s'ils déclarent avoir servi à la Légion est probable que la situation actuelle finira aussi par évoluer. 237 - Les amicales d'Allemagne41 L'Allemagne est le pays qui compte le plus d'amicales d'anciens légionnaires après la France. En effet, après la seconde guerre mondiale, beaucoup de jeunes Allemands sans travail se sont engagés dans la Légion qui en avait bien besoin pour arriver à augmenter ses effectifs engagés en Indochine. N'oublions pas qu'à cette période la Légion a compté jusqu'à 35 000 1965, les amicales d'anciens légionnaires en Allemagne étaient principalement située dans le sud-ouest de l'Allemagne fédérale, correspondant au secteur français, en raison des avantages qui leur avaient été consentis par le général Kœnig. A partir de 1965, un certain nombre d'amicales se sont créées dans le reste de l'Allemagne fédérale. Ce sont souvent des anciens qui ont fait la guerre d'Algérie qui forment leurs effectifs. La réunification de l'Allemagne n'a cependant donné lieu qu'à la création d'une seule amicale en Allemagne orientale, à Dresde .Situation particulière des amicales en AllemagneAvant d’aller plus loin, il y a lieu de s’arrêter un peu sur la situation des amicales en Allemagne, car elle va absorber la principale activité du président Flipo. Depuis 1947, les amicales d’A. L. dans la zone française sont régies par une instruction du général Koenig qui donne à leurs membres d’énormes privilèges, dont le principal est d’avoir accès aux coopératives militaires. Les anciens légionnaires résidants en zone française adhèrent aux amicales qui deviennent alors riches et nombreuses. Mais il y a tout de même lieu de prévoir la fin du statut d’occupation. Les principales amicales vont se raccrocher à l’ en 1955 pour parer à cette éventualité. Berlin qui continue à garder ses privilèges ne rejoindra la que plus assiste alors à une activité désordonnée, où tous les responsables ont leur mot à dire et leurs projets concernant les associations d'anciens légionnaires commandant en chef en Allemagne, inspection de la Légion, président de la présidents des amicales, services allemands, etc.. Ce sont ces derniers qui auront finalement raison et les amicales devront se plier à la loi allemande en ce qui concerne les associations et leur gestion, sauf Berlin qui continue à garder ses privilèges ne rejoindra la fédération que plus tard. Les effectifs vont fondre et parfois se réduire au personnel employé dans les services français du lieu. Des tentatives pour les regrouper en unités régionales avec des filiales amènent des conflits, ces filiales prenant rapidement leur indépendance. Il faudra attendre les années 70 pour voir la situation se stabiliser puis s'amorcer un nouvel essor des amicales en gouvernement allemand a d’ailleurs désigné M. Loeffler de l’association Caritas pour veiller au reclassement des anciens légionnaires et l’autorité de ce personnage a été très d'amicales avaient été créées dans le secteur français sous l'occupation après la Seconde guerre mondiale. Depuis, leur statut a dû être réglementé; elles doivent être enregistrées auprès du tribunal cantonal Amtsgericht et figurer dans le registre des associations das Vereinregister du lieu de résidence Sitz des Vereins, moyennant un droit d'enregistrement. Comme le montrent les cartes figurant page 229 , les amicales allemandes furent d'abord cantonnées au secteur français jusque vers les années 1965, puis se répandirent sur tout le territoire occidental c'est à dire les limites de l'ex-RFA; mais une seule apparut dans les provinces orientales après la chute du mur de Berlin en1990, celle de Dresde. 238 - L'amicale de Danemark Une amicale a vu le jour en 1951 à Copenhague. Elle publiait même un bulletin voir 5e partie, que dont correspondant local, Jan-René Westh a eu l'amabilité de nous envoyer la photocopie de couverture..Elle cesse de donner des signes d'existence après 1979, date d'une ultime relation dans Képi blanc. 24 - Les nouvelles amicales d'Europe Aujourd'hui il n'y que 12 pays d'Europe à compter une amicale. Un certain nombres d'amicales ont disparu dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, un très petit nombre seulement sont réapparues après. 241- Les amicales des Pays-Bas â– La première amicale d'anciens légionnaires des Pays-bas voit le jour à Kerkade en 1963. Elle disparaît quelques années plus tard. â– Le 19 décembre 1975 est créée la Nederlandse Vereniging van Oud-Legionnaires [Association néerlandaise des anciens légionnaires] Capitaine Danjou» à Amsterdam ou Eindhoven ?.Dès 1983 elle édite un bulletin le Journaal En Avant» rédigé en néerlandais. 242 - L'amicale du Royaume-Uni Jusque vers 1980, peu de sujets britanniques s'étaient engagés à la Légion étrangère. Et les candidats qui se présentaient n'avaient bien souvent, pour toute connaissance de la Légion que quelques réminiscences des scènes romantiques et vieillotes de l'un des films réalisés d'après le livre de Christopher Wren, Beau téléfilm, produit par une chaîne britannique, Les hommes sans nom» réalisé vers 1981, année qui marque aussi le 150e anniversaire de la création de la Légion étrangère, et qui correspond aussi pour les Britanniques à la guerre des Malouines fera beaucoup évoluer la situation chez nos voisins d'outre-Manche. Il est aussi vraisemblable que la réussite sociale de Simon Murray, riche homme d'affaire anglais de Hong-Kong, qui a servi 5 ans au 2e et qui rédige, 20 ans après avoir quitté la Légion, un livre de souvenirs Legionnaire, my five years in the French foreign legion, Sidgwick, Londres, 1978 y soit aussi pour quelque première amicale britannique voit le jour en 1969 grâce à l'initiative de John est aujourd'hui toujours une des plus dynamiques amicales européennes, qui ne manque pas chaque année de commémorer Camerone par une cérémonie au pied de la satue du Maréchal Foch à Londres. 242b - L'amicale de Norvège Il semble bien qu'une amicale ait eu une brève existence en Norvège en 1975 mais malheureusement nous ne disposons pas de documentation précise à ce sujet. 243 Les amicales d'Italie L'admission des Italiens au service de la France date de l'ancien régime ils sont 15 000 arbalétriers gênois dans l'armée française à la bataille de Crécy en 1346, pendant la guerre de cent ans. Rappelons aussi que le tambour Lai, l'un des rares rescapés de Camerone était d'origine sarde. Depuis la bataille de Magenta en 1859, de nombreux soldats français reposent sur le sol italien. En 1870, Giuseppe Garibaldi est venu combattre contre les Prussiens auxquels il a même pris un drapeau. Durant la Première guerre mondiale, le régiment garibaldien au sein duquel la famille Garibaldi, héritière de la tradition républicaine du héros de l'indépendance italienne, Giuseppe Garibaldi, paya un lourd tribut, était rattaché à la Légion étrangère42. La seconde guerre mondiale jalonna aussi la progression de l'armée française d'un grand nombre de ce n'est que tardivement, le 14 novembre 1979, que voit le jour en Italie la première amicale d'anciens de la Légion étrangère. Son siège n'est pas sur le territoire continental de l'Italie, mais dans l'île de Sicile, à Trapani. Son président fondateur, Francesco Panitteri di Lagarde, grand mutilé de l'Indochine43 revendique pourtant une audience nationale; il porte la main du capitaine Danjou à Aubagne, le 30 avril 1980. L'amicale prend le nom d'Associazione nazionale italiana ex legionari della legione straniera francese association nationale italienne des anciens de la Légion étrangère française, et a conservé à ce jour son nom d'origine, même si son siège a maintenant rejoint l'Italie continentale Vincenza. A cette première époque, le président ne prélevait pas de cotisation sur les membres de l'amicale et, pour cette raison, il avait d'ailleurs obtenu de ne pas envoyer sa quote-part à la fédération!.Après le congrès de 1982, au cours duquel le président fédéral demandait aux amicales de l'étranger de songer d'abord à élargir leur action au niveau national avant de songer au niveau local, naît le 3/11/1983 une nouvelle amicale, à Padoue, sous l'impulsion de Frigo Luigi, qui revendique aussi l'appellation nationale, Associazione nationale degli ex-legionari italiani delle tre Venezia-Padova». Mise devant le fait accompli, la Fédération éprouve une certaine difficulté à évaluer à leur juste niveau les griefs présentés par les deux parties; le décès de Francesco Panitteri n'arrange pas les choses et une quasi indifférence générale semble s'instaurer, jusqu'à la désignation d'un représentant local du président fédéral pour l'Italie, le général Tresti qui quitte à point nommé l'activité de service pour relancer l'amicale 1986 sous l'impulsion du général Tresti et du président Columbo de l'amicale de Vicenza, l' reprend des couleurs et s'efforce de recruter et de marquer sa présence par des commémorations en particulier le rassemblement annuel à Radicofani, haut lieu de la campagne d'Italie pendant la seconde guerre mondiale. C'est là que le 17 juin 2001 le général Coullon assiste à l'inauguration d'une stèle à Radicofani. 244- L'amicale d'Espagne Une amicale est créée à Barcelone en 1980 l'Amicale des anciens de la Légion française de Catalogne Agrupación de los antiguos de la Legión francesa de Cataluña. Son premier président est l'ach Juan Pedraza Rodriguez. Elle devient en 1998 l'Amicale des anciens de la Légion étrangère française de Catalogne Agrupación de los antiguos de la Legión extrangera francesa de Cataluña. Son siège social est domicilié au consulat général de France de Barcelone.44 245 - L'amicale de SuèdeUne amicale est fondée à Stockholm en Suède en 1986 par le lieutenant-colonel Jacques Roques et Tamas Weber. Ce dernier, ancien légionnaire devenu officier de réserve de l'armée suédoise est très bien introduit dans les milieux officiels et sportifs karaté de son pays d'adoption, la Suède. Son entregent a beaucoup servi au développement de son amicale, mais a fini par agacer, d'autant plus que sa carrière de légionnaire n'avait pas eu le lustre qu'il laissait croire et affirmer par les média locaux. Il a fini par jeter l'éponge, l'amicale qu'il avait fondée s'est par la même éteinte. 246 - Les amicales de HongrieIl a fallu attendre la dislocation du bloc communiste pour créer une amicale en première amicale hongroise est créée en 1994 par Jeno Szabo à Szeged45. Le général Coullon lui remet son drapeau en 1994. Elle disparaît à la mort de son président. Une nouvelle amicale voit le jour à Budapest en 2001, à l'initiative d'Attila Gàbor. Elle se dénomme Francia Idegen Legionarius Baráti Kör 247 - L'amicale du Portugal Une amicale a été créée le 1er juin 2000. l' Associaçao dos veteranos da legio estrangeira francesa em Portugal. Son président-fondateur est Jacinto Marques.. 25 - Les amicales d'Amérique 251 - Les amicales des associations ont vu le jour aux Etats-unis, mais n'ont pas réussi à se maintenir, probablement en raison du vieillissement de leurs adhérents, mais aussi en raison de l'immensité du pays, dont la carte n°10, le rapportant à l'échelle de l'Europe donne une petite faisons d'abord le point sur les différentes associations qui y ont vu le jour. Depuis la première guerre mondiale un certain nombre de volontaires américains ont servi à la Légion. Il y a ceux qui sont restés à la Légion, ceux qui ont rejoint l'armée américaine lors de l'engagement de celle-ci, mais aussi le cas particulier des aviateurs qui avaient débuté comme légionnaires avant d'être regroupés dans la fameuse escadrille Lafayette, qui en fait ont souvent servi peu longtemps dans les rangs de la Légion. Après la Première guerre mondiale, ils ont fondé leur propre association Trench and Air46, mais restent cependant attachés à leur ancienne appartenance à la Légion, comme en témoigne la présence de Rollet invité à leurs réunions. On note dans les pages de Képi-blanc que les anciens légionnaires se réunissent pour commémorer Camerone à San Francisco 1960, dans l'Illinois 1961, ou à New York, lors du passage du colonel Olié allant inaugurer le monument de Camerone au Mexique en 1963.Il ne semble pas qu'il y ait eu, à proprement parler, de création effective d'amicales. La Foreign Legion Association Amicale des Anciens de la Légion étrangère aux Etats-unis est une création relativement récente. Cette amicale fondée en 1991 par Henryk Zsarek et John A. King accueillera dans ses rangs le général Schwarkopf, ancien chef de la 1e guerre du Golfe le 13 décembre 1991 et légionnaire actuelle connaît quelques difficultés au passage du relais» entre les présidents Szarek et Schwarz à la fin du siècle dernier. Le premier secrétaire, le dynamique Jack Ryan, réalisait un bulletin trimestriel imprimé The Legionnaire» mais finit par jeter l' faut mentionner aussi une association que nous qualifieront de pirate», puis qu'elle reprenait à son compte la dénomination qui a écumé aussi le pays en proposant à ses adhérents, qui pouvaient être seulement des sympathisants de la Légion étrangère, divers brevets ou grades dans l'association, moyennant finance. Il semblerait que cette association ait eu son siège en Europe et n'ait eu qu'un but commercial, abusant des bonnes dispositions de ses adhérents. Les dispositions juridiques en vigueur aux Etats-unis ne semblaient cependant pas permettre une action en justice rapide et efficace. 252 - Les amicales du Canada Dans se pays où les distances entre les villes sont souvent énormes, la création d'une amicale date seulement le 1990 et n'a qu'un nombre restreint d'adhérents.. Une autre amicale, French Foreign Legion on line» a vu le jour en 2001, à l'initiative d'un ancien légionnaire Diaz, qui proposait à chaque adhérent de mettre sur le site qu'il avait créé, une rubrique avec un de sa carrière à la Légion. C'était une première et il a écrit au président fédéral, le général Coullon, pour se faire reconnaître en tant qu'amicale, ce qui lui fut accordé. Compte tenu du moyen employé, cette amicale entre dans le type horizontal» et peut donc recruter dans le monde entier. 253 - L'association Camerone du Mexique S'il existait au Mexique, après la seconde guerre mondiale et sous l'égide de l'ambassade de France à Mexico, une amicale d'anciens officiers de réserve ayant servi dans l'armée française particulièrement dynamique et qui était présidée par le capitaine interprète Jean Castaingt †1964, il n'existe pas d'amicale d'anciens légionnaires à proprement revanche, à l'initiative du général Penette † 1991 et du capitaine Castaingt a été fondée une association franco-mexicaine et de droit mexicain dénommée Camerone, dont le but était de réaliser sur les lieux-mêmes du combat de Camerone, un Mémorial, qui pérenniserait le souvenir de ce fait d'armes. Nous parlerons de cette entreprise plus en détail en 6e partie du présent document. 254 - Une amicale au Brésil? En 1966 des relations sont nouées entre la fédération et une société d'anciens combattants de Sao Paulo, mais cela n' a pas encore abouti à la création d'une amicale Légion. 26 - Les autres amicales dans le monde 261- L'amicale d'IsraëlUne amicale a vu le jour en 1980, mais n'a plus beaucoup fait parler d'elle depuis plusieurs années. 262 - L'amicale d'AustralieComme pour les Etats-unis d'Amérique, c'est le gigantisme qui caractérise l'espacement des localités de ce pays. on se reportera à la carte n°11 qui superpose l'Europe et l'Australie pour se rendre compte du phénomène. Il n'est donc pas surprenant que l'on trouve ici les mêmes problèmes que rencontrent les anciens légionnaires pour se réunir. Il est probable qu'internet permettent bientôt une autre appréhension de cette tentatives pour fonder une amicale d'anciens légionnaires ont échoué ou n'ont pas réussi à perdurer, soit en raison de l'éloignement, soit en raison de rivalités personnelles sur lesquelles nous ne nous étendrons finalement à la fin de l'année 1989 que celles-ci se sont concrétisées par la création d'une amicale nationale, regroupant une trentaine de membres et sise à... et regroupant 2 sections, l'une dans les Nouvelles Galles du Sud près de Sydney, l'autre dans le Queensland près de Brisbanne, et placée sous la présidence d'honneur de l'ambassadeur de France en Australie. 263 - Les amicales du Sénégal La première amicale d'Afrique Noire voit le jour à Dakar en 1959, mais disparaît peu après l'accès à l'indépendance de ce pays en 1969. Il faut attendre 2002 pour qu'une nouvelle amicale soit créée, la première d'une Afrique désormais indépendante. Souhaitons-lui vivement de surmonter les difficultés qu'elle rencontre sur place pour recruter des anciens légionnaires et s'organiser. 264 - L'amicale de MadagascarUne toute nouvelle amicale vient d'être créée à Madagascar l'Amicale du général Rolletà l'initiative de l'adjudant Patrice Majchrzak, dont le siège est à Antananarivo. *Société des Amis du Musée de la Légion étrangère 1Voir sa bibliographie sommaire en annexe 12Union des Sociétés d’Anciens Légionnaires de France, des Colonies et de l’Etranger. Inscrite au Registre de la Préfecture de la Seine sous le N° 168 715 le 3 juin et publiée au du 20 juin 1931, page 6679. 3Nous reparlerons de cette association en 5e partie.4Le siège se trouve au 136 boulevard Ney dans le 18e.5EVDG = engagés volontaires pour la durée de la guerre.6Le numéro 31 de la Légion étrangère juillet-août 1949 se fait l'écho de cette création, qui induira en erreur bien des chercheurs et même le Livre d'Or, qui mentionne Nazare Aga comme président de la Fédération.7Nous verrons les détails en 3e partie, au chapitre 2.8Se reporter à l'annexe 49Se reporter à l'annexe 310Certaines comme celle d'Oran et celle d'Alger se replient en France.11C'est tellement extraordinaire qu'on peut évidemment se poser la question de savoir s'ils n'ont pas été prévenus la veille par les auteurs de l'attentat. L'enquête de police n'a apporté aucune précision sur ce point La 3e partie de cet ouvrage relate cette affaire de façon plus détaillée.12Se reporter à la 4e partie du présent livre, chapitre113Les amicales allemandes n'ont plus le support des forces françaises qui se replient sur la métropole, mais peuvent aussi se créer dans les territoires qui ne faisaient pas partie du secteur français.14La revue polonaise Kommando s'en fait parfois l'écho.15Se reporter à la 4e partie de ce présent livre, chapitre 416Le nom correspondant en allemand serait Verein ehemaliger Fremdenlegionäre17Source document datant de 194318Ils furent approuvés et la société fut inscrite au répertoire des sociétés de secours mutuels du département sous le n° 743 le 28 avril 1913.19Le drapeau, après avoir été déposé au musée de Sidi Bel Abbès en 1936 se trouve aujourd'hui à Puyloubier à vérifier20Anciens des 11e et 12e REI21Sources lettre du général Guignon à l'auteur22Se reporter à la 5e partie23Se reporter à la carte n°2, page24Foch sera nommé maréchal de France en25 La Fédération, créée en 1912 par Jacques-Emile Maurer a cessé d'exister en 1914.26Une nouvelle fédération, dénommée Société des Anciens Légionnaires, France, Colonies et Etranger fondée par le même Jacques Emile Maurer27Le Mémorial est l'équivalent luxembourgeois du Journal officiel français.28Dans le sigle AAFÖ seules les deux premières lettres de la dénomination en français et les deux dernières de la dénomination en allemand ont été retenues, encore que F pourrait aussi être l'abréviation de Fremdenlegionäre29Contrairement à une idée reçue, elle n'est ni la première, ni la seule amicale à se dénommer fraternelle» en effet en 1910, l'association fondée à Marseille par Elie Rambaud s'appelait La Légion étrangère, société fraternelle et de secours mutuels des anciens légionnaires de Marseille Provence» et en 1946 l'association créée à Grenoble s'appelle Fraternelle des anciens de la Légion étrangère du département de l'Isère».30Cette dénomination sera ultérieurement modifiée en Fraternelle des anciens de la Légion étrangère en Belgique» Moniteur du........31Un peu à la manière ou l' Amicale de Bordeaux et du Sud-Ouest» des années 1931 ou de la Fédération du Maroc» des années 1946, qui se ramifient en plusieurs sections qui obtiendront elles-mêmes plus tard leur autonomie32Moniteur du 21/4/194533Moniteur du 3/4/195434Le général Van Hecke portera la main du capitaine Danjou à Aubagne le 30/4/196835Source kb214/71/196536Union française des anciens combattant et victimes de guerre37Source archives FSALE38Source La Légion étrangère numéro 60 de décembre 1950 il prendra la présidence de l' Union des sociétés d'anciens légionnaires40Source Etude du colonel Lenoir sur la fédération41Se reporter à la carte n°942Le 4e Régiment de marche du 1er Etranger, créé officiellement à Nîmes le 4 novembre 1914, est composé d'Italiens et d'une forte partie de descendants des chemises rouges. Le colonel Pepino Garibaldi en est le chef. Regroupé au camp de Mailly le 10 novembre, il gagne l'Argonne. Il monte en ligne le jour de Noël; au soir il reçoit l'ordre de se porter en face des tranchées ennemies du Bois de Bollante. A 8 h 30 du matin les clairons sonnent l'attaque, c'est la ruée vers les positions ennemies et le massacre. Le 5 janvier il remonte en ligne et dépasse les lignes allemandes; les 8 et 9 janvier il stoppe l'avance ennemie. Le 8 mars 1915 l'Italie entre en guerre; le 4e Régiment de marche est dissous. Ce régiment comptait dans ses rangs 6 frères, petits fils du général Giuseppe Garibaldi, héros de l'indépendance italienne Pendant sa courte existence le régiment garibaldien avait perdu 566 hommes dont les frères Bruno et Costante Garibaldi.43Il a aussi été pilote dans l'armée de l'air de Mussolini44Sources correspondance de E. Zaar, président de l'AALEFC.45Szeged est situé au Sud de la Hongrie, non loin de la frontière serbo-hongroise.46Cette association ne sera jamais été affiliée à la fédération qui s'appelait en 1931 et Nazare-Aga tente de l'attirer vers la fédération des engagés volontaires qu'il crée. RM2B00W4F– Afrique du Sud: 'Cape Coloreds'. Peinture aquarelle de Charles Davidson Bell (1813-1882), milieu du XIXe siècle. Le terme Cape Coloreds désigne les descendants modernes de travailleurs esclaves importés en Afrique du Sud par des colons hollandais ainsi que d'autres groupes d'ascendance mixte originaires du Cap occidental actuel. Hier, à l'occasion de la Journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage, les deux présidents de la République, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assisté à l'inauguration d'un monument dans les jardins du Luxembourg. Les médias n'ont retenu de cette journée que "la complicité entre les deux présidents, et leur bonne humeur" !Pourtant au moment où la cérémonie débutait avec un chant révolutionnaire de 1794, La Liberté des nègres, dans la foule des anonymes, reléguée bien loin des officiels des cris fusaient de toute part " C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants..."" On est des chiens !"" Y'a que des blancs !"" Les blancs d'un côté, les noirs de l'autre..."" On ne se fait pas respecter !"Un peu plus loin un homme dialogue fermement avec un agent de sécurité " Cette commémoration, c'est fait pour nous mettre en colère."L'agent de sécurité lui lance "Taisez-vous!"Et l'homme d'exploser " On s'est tu pendant très longtemps, si on se tait encore aujourd'hui, personne ne saura qu'on est en colère, c'est un scandale..."Une fois encore, on aura pu assister à cette négation de la population noire qui vit en France. Hier, il y avait le cercle des officiels, des parlementaires et des célébrités en très grande majorité des blancs. Un comble tout de même pour célébrer l'abolition de l'esclavage. Puis il y avait le reste du monde, et là, comme par hasard, une grande majorité de un véritable scandale. Mais, hier soir à la télévision, cette honteuse discrimination fut occultée par "les deux présidents souriants et mêmes complices"... Nousvenons des colonies Pour sauver la Patrie (pour défendre le pays) Nous avons tout quitté Parents, gourbis, foyers Et nous gardons au cœur Une invincible ardeur Car nous voulons
C'est nous les descendants des régiments d'AfriqueLes chasseurs les spahis les goumiersGardiens et défenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans répitNos fiers coursiersToujours prêts à servirÀ vaincre ou à mourirNos cœurs se sont unis pour la PatrieTrompettes au garde à vousSonnez, sonnez à l'ÉtendardEt que fièrement dans le cielMontent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met à chacun un peu d'air du paysAu fond du cœurC'est notre volontéDe vaincre ou de lutterDe consacrer nos vies à la PatrieLa piste est difficile et toujours nous appellePar les monts pelés de TazaDe Ksar'soula, de MideltL'élan de Bournazel vers le TafilaletSur les Kzours ralliésPlantera fièrement nos trois couleursEnsemble nous referons gaiementFlotter nos ÉtendardsEt suivront partout hardimentL'éclat de nos trois couleursEnsemble nous reprendrons demainLe chemin du départEt pour le pays serons prêtsÀ lutter sans nulle peurSoldats toujours devantToujours la tête hauteNous serons présent sous la pluieDans le vent, en avantL'ennemi nous trouveraLe cœur plein de courageEt dans ce combat glorieuxRevivront tous nos héros
4Conclusion : leurs descendants et par extension tous les originaires du Maghreb et d’Afrique ont des « droits sur nous » (pour reprendre l’expression célèbre à propos des anciens de 14-18.) Un pays, onze langues officiellesL’Afrique du Sud est séparée en deux grands groupes linguistiques bantou, à l’ouest de la chaîne Drakensberg-Karoo les BaSotho, peuples sotho du Nord et du Sud, et les Tswana, et à l’est, les Nguni, peuples zoulou, swazi, xhosa et ndebele. Deux autres groupes occupent une position marginale au Mpumalanga les Tsonga à la frontière mozambicaine et les Venda à la frontière du Zimbabwe. On dénombre onze langues officielles sur le territoire l'anglais, l'afrikaans, le zoulou, le xhosa, le ndebele, le sotho du Nord, sotho du Sud, le swazi, le tswana, le tsonga et le venda, mais d'autres langues sont parlées dans le pays, comme le san ou le nama, descendants de KhoiKhoi près du Botswana et de la Namibie. Les trois principales langues maternelles parlées sont le zoulou avec 23,8 % de locuteurs, le xhosa pour 17,6 %, l'afrikaans pour 13,3 % et l'anglais pour 8,2 %. Mais sachez que quasiment tout le monde parle Zoulous peuple emblématique d’Afrique du SudCe groupe très puissant est originaire de la partie la plus verte du pays, le Natal. Dans les années 1820, sous les ordres de Shaka, les Zoulous ont semé la terreur dans toute la sous-région. Leur combativité les a amenés à affronter d’autres tribus noires, mais aussi les Boers et les Anglais auxquels ils infligèrent une des plus terribles corrections de l’histoire coloniale. Aujourd’hui, les fils du Ciel » conservent un poids politique certain, notamment grâce à leur roi. Parlée par 23,8 % des Sud-Africains, la langue des Zoulous est la première du pays. Qui ne connaît pas la musique et les danses traditionnelles qui ont traversés les frontières grâce au célèbre Zoulou blanc », Johnny Clegg ?Le peuple swazi au SwazilandLes ancêtres du peuple swazi actuel vivaient sur la côte du Mozambique. Aujourd’hui, environ la moitié de la population vit dans le royaume indépendant du Swaziland, un petit État enclavé sur le territoire, coincé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Un système de régiments royaux, que l’on intégrait en fonction de son âge, a permis aux Swazi de rester très soudés face aux agresseurs. En Afrique du Sud, ils sont concentrés dans la région de l’ancien territoire autonome du souplesse du peuple xhosaSur la côte est de l’Afrique du Sud, on rencontre le plus méridional de tous les peuples bantous les Xhosa. On le surnomme le peuple rouge » car les adultes portaient souvent des vêtements teints en rouge. Contrairement à celle des Zoulous, leur société traditionnelle est organisée de manière très souple. Il n’existe aucune séparation entre les dieux et la nature dans laquelle se trouve l’homme. Au début du XVIIIe siècle, les Xhosa ont été les premiers Noirs à rencontrer les Blancs. Du contact avec les Bochimans, leur langue, la deuxième du pays parlée par 17,6 % de la population, conserve les fameux clics ». Pour la petite histoire, Nelson Mandela est né à Mvezo, en pays couleurs du peuple ndebeleLes Ndebele vivent au nord-est et à l’est de Pretoria. Fortement influencé par son voisin sotho, ce petit groupe n’en a pas moins développé une forme d’art aujourd’hui reconnue. Chaque maison ndebele est décorée de motifs géométriques aux couleurs vives. Certaines femmes ndebele portent des parures de 25 kg les anneaux de cuivre perlés s’empilent autour du cou et de la taille. Selon la tradition, leur nombre correspondrait à la réputation de la santé sexuelle de l’époux…Les Sotho ensemble de peuples du NordOn distingue les Sotho du Nord. Il s’agit d’un ensemble de peuples parlant principalement le pedi. Les guerriers du chef Mzilikazi mirent fin à l’empire des Pedi. Les Sotho du Nord sont répandus de la frontière du Zimbabwe à Pretoria. Le peuple lobedu vénère toujours la reine de la Pluie » appelée Modjadji, descendante d’une princesse exilée du XVIe siècle. La reine, que ses sujets voient immortelle, ne se marie jamais. Elle porte les enfants d’hommes anonymes. Une de ses filles devient reine à son tour, recevant le pouvoir de faire tomber la pluie sur les cultures. On citera également les Ntwana du Mpumalanga, dont les femmes portent des anneaux autour du cou et de la taille, comme les femmes ndebele. Les trois couleurs sont le blanc, le rouge et le bleu, que l’on retrouve sur le plumage de l’aigle annonciateur de la pluie. Le sepedi est la quatrième langue la plus parlée du Sotho du Sud ou LesothansIls vivent quant à eux autour de Phuthaditjhaba, l’ancienne capitale du bantoustan du QwaQwa. C’est l’histoire étonnante d’un ensemble de clans qui allaient devenir un peuple, puis une nation, grâce à un grand chef et aux missionnaires français. Vers 1825, leur chef Moshesh regroupe plusieurs tribus harcelées par les Zoulous et se retranche derrière la forteresse montagneuse des Maluti. Dans son nid d’aigle, il se fait roi et sollicite l’aide des missionnaires. En 1933, la Mission évangélique de Paris lui envoie trois jeunes pasteurs, dont le Béarnais Eugène Casalis, qui deviendra son plus proche conseiller politique. Pendant de longues années, le roi et les missionnaires conduisent les affaires du territoire au grand agacement des Boers. Vers 1860, l’Église catholique s’intéresse, elle aussi, aux Sotho. Le père Jean-François Allard fonde une mission, Roma, qui est aujourd’hui la ville universitaire du peuple tswana réintégré à l’Afrique du SudLa tradition orale tswana nous apprend que ce peuple est constitué de nombreux clans rivaux, dispersés depuis des siècles sur un immense territoire entre l’actuel Botswana et le Lesotho. Au XIXe siècle, ces tribus contrôlaient une bonne partie de l’ouest du Transvaal, avant d’être dispersées par des hordes de Zoulous. Aujourd’hui, le Botswana, d’une densité de 2 hab./km², est peuplé à 80 % de Tswana. En Afrique du Sud, environ 3 millions de Tswana vivent sur le territoire éclaté de l’ancien bantoustan indépendant du Bophuthatswana entre le nord de Pretoria et l’est de Bloemfontein. En 1994, peu avant les élections sud-africaines, les Tswana ont fait leur révolution populaire pour obtenir, contre l’avis de leur président, leur réintégration à l’Afrique du Sud. Les touristes ne connaissent souvent du pays tswana que le fameux complexe de Sun City, véritable cocktail africain de Las Vegas et de meilleurs pisteurs en brousse les TsongaSoshangana, chef zoulou en exil, quitte le Natal et gagne le Mozambique, où il soumet la population tsonga pour fonder un empire. En 1894, à l’heure du déclin, les Tsonga émigrent dans les basses plaines du Mpumalanga et au nord du Natal. Autour du parc Kruger, les Tsonga, qui s’appellent Shangaan en hommage à leur grand chef, sont considérés comme les meilleurs pisteurs en Venda et le dieu PythonCe peuple très mystérieux se rassemble dans la région du Nord, principalement sur le territoire de l’ancien bantoustan indépendant du Venda. Les traces d’installation remontent à 1700 avant Jésus-Christ. Les Venda ont appartenu, un temps, à l’empire du Monomotapa au Zimbabwe. De fructueux rapports commerciaux ont été établis très tôt avec les navigateurs de l’océan Indien. Protégé par la barrière naturelle du Soutpansberg, ce peuple a su développer une culture traditionnelle très particulière autour d’un animal sacré, le python. Une prêtresse vous donnera peut-être l’autorisation d’entrer sur le site sacré du lac Fundudzi, résidence du dieu Python ! Après l’accession à l’indépendance par rapport à l’Afrique du Sud en 1979, et jusqu’en 1994, les dirigeants de l’État ont basé leur autorité sur la terreur. On ordonnait au plus haut niveau des meurtres rituels précédés de mutilations atroces. En 1986, une chasse à l’homme fut organisée pour imposer la circoncision. Les Lemba, qui vivent parmi les Venda, sont considérés comme étant les descendants des commerçants sémites venus d’ premiers chasseurs-cueilleurs les SanIl y a plus de 20 000 ans, leur territoire s’étendait de la Corne de l’Afrique au cap de Bonne-Espérance. Petits, le teint ocre, la peau très ridée, les pommettes saillantes, les San, du néerlandais bosjesman, homme de la brousse », bushman en anglais, bochiman en français, ont le type mongoloïde. Ils se déplaçaient sur de grandes distances, en petits groupes, sans être soumis à une hiérarchie quelconque. Ce peuple du fond des âges, qui ne compte que quelques centaines de représentants en Angola, en Namibie, au Botswana et en Afrique du Sud, lègue aux générations futures des milliers de peintures et de éleveurs le peuple khoïContrairement aux Bochiman, les Khoï pratiquaient l’élevage. Ils vivaient dans toute l’Afrique australe, en habitat semi-groupé, contraints à se déplacer souvent pour renouveler les pâturages. De nos jours, environ 35 000 Khoï subsistent en Namibie ce sont les Nama. En Afrique du Sud, des communautés métissées khoï vivent bien organisées à Griquatown, à Kokstad ainsi qu’aux portes du population métissée et le peuple métisLes premières populations métis, ou coloured comme on les appelle ici, étaient les descendants des colons blancs et des femmes esclaves déportées de leur pays d'origine et souvent violées par leur maître. Aujourd'hui, après plus de trois cents ans de métissage, ils ont du sang européen, africain des esclaves venus d'Afrique centrale et de l'Ouest, malgache, malais, indonésien, indien et d'autres peuples d'Asie. Ils ont construit une culture qui leur est propre, sont les premiers locuteurs de l’afrikaans et ils mènent une vie aussi proche que possible de celle des Africains blancs. Cette communauté, installée surtout au Cap et dans le Karoo, a toujours joué un rôle politique ingrat. Sous l’apartheid, les Métis formaient une race » distincte, d’où la majuscule ! Cette race » avait la faveur des Blancs. Ce groupe est durement touché par l’alcoolisme, car leur paye était encore tout récemment versée »… en liquide dans la région où ils vivent en majorité en constituant les petites mains des grands vignobles. En général, les Métis sont chrétiens, assez souvent catholiques, à l’exception des Malais qui eux sont les descendants d’activistes musulmans expulsés des colonies d’Asie par les Néerlandais. Ils forment plus de 50 % de la population totale dans les provinces du Cap-Occidental et du Blancs, Boers et anglophonesC’est la seule tribu blanche d’Afrique. Environ 5 millions d'habitants, soit 9,4 % de la population, un chiffre en perte de vitesse face à l'exil de certains en Europe et aux États-Unis, mais qui connaît un nouveau phénomène de retour au pays depuis 2008. Ils sont divisés en deux camps bien distincts qui ne s'apprécient pas beaucoup les Afrikaners ou Boers, 60 % des Blancs, descendant des colons néerlandais, qui parlent afrikaans, ainsi que les Métis du Cap, sont très conservateurs et fervents chrétiens, et les anglophones, 40 % de la population, descendant des colons anglais, plutôt démocrates et progressistes. Une détermination et un courage hors du commun, une foi chrétienne chevillée au corps, un enracinement africain sans billet de retour, un complexe de supériorité né de leur expérience unique, un mépris congénital de l’Anglais voilà les Afrikaners, avec les risques de simplification que cela comporte. Un bémol cependant, la nouvelle génération est moins à cheval sur les principes de papa, plus ouverte, mais tout aussi craintive des Noirs. Après la fin de l'apartheid, certains Blancs très conservateurs ont voulu créer leur communauté entièrement blanche, baptisée Orania dans l’État libre, constituée aujourd'hui de fermiers blancs vivant dans un autre siècle, plutôt miséreux et isolés. Les anglophones descendent des colons britanniques de 1820, des commerçants du Natal ou des chercheurs d’or et de diamants. Traditionnellement plus libéraux que les Afrikaners, c’est-à-dire plus à gauche, ils ont adopté un style de vie colonial sans toutefois se défaire de leurs attaches européennes, au cas où un jour il leur faudrait partir. Les Français huguenots arrivés avec les premiers colons néerlandais ont évidemment été assimilés aux Boers au cours des siècles, seuls les patronymes restent 25 % des noms afrikaners sont d'origine française. On trouve aussi des petites minorités de descendants portugais et Indiens et AsiatiquesAvec 1,2 million d'habitants, c'est la communauté indienne la plus importante au monde à vivre en dehors de ses frontières. Sa formation remonte à 1860, lorsqu’un grand nombre d’Indiens de Madras ont été amenés en Afrique du Sud pour travailler dans les plantations sucrières, en qualité d'employés car les Anglais étaient anti-esclavagistes mais recherchaient de la main-d'œuvre bon marché. Plus de 80 % des Indiens vivent encore au KwaZulu-Natal aujourd'hui, principalement à Durban, surnommée la Bombay africaine. Ils parlent tous anglais mais pratiquent aussi leurs langues maternelles. Deux tiers d’entre eux sont hindous, les autres musulmans. L’Afrique du Sud compte encore 13 000 Chinois, descendant des 63 000 Asiatiques venus travailler dans les mines d’or au début du pays d’accueil les étrangers expatriésDisons-le, l'Afrique du Sud, c’est l’auberge espagnole. Le pays compte 600 000 Portugais, la plupart repliés d’Angola et du Mozambique, 80 000 Grecs, 60 000 Italiens et quelque 10 000 Français. Les Juifs forment une minorité d’environ 120 000 personnes, très active dans les milieux d’affaires. Environ 500 000 personnes se disent originaires d’un des pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe. Si beaucoup d'affairistes habitent plutôt à Johannesburg, la région du Cap est choisie pour sa qualité de vie par des expatriés en mal de soleil qui travaillent essentiellement dans le clandestins, de 3 à 8 millions ?En Afrique du Sud, les clandestins sont principalement des Mozambicains et des Zimbabwéens. Selon Carien Engelbrecht, coordinatrice chez Planact, la population de Johannesburg est constituée de 10 à 30 % d’immigrés sans papiers, mais elle reste évidemment difficile à évaluer. L’immigration clandestine en provenance d’Afrique francophone RDC, Burundi, Rwanda, Cameroun, Sénégal se chiffre en dizaines de milliers. Certains clandestins prennent des risques incroyables pour entrer en Afrique du Sud. Ils traversent le Limpopo plein de crocodiles ou errent dans le parc Kruger, à la barbe des lions. Dans une lettre adressée à un quotidien local, un Sud-Africain s’est élevé contre le triste destin des fauves, abattus pour avoir mangé des étrangers en situation irrégulière, comme le raconte le livre Le Safari de notre vie de Nadine Gordimer. NaïmaYahi : Certains disent qu’on aurait mis en avant les soldats coloniaux pour qu’ils se fassent massacrer davantage que les soldats blancs. C’est faux. Statistiquement, environ 15 % des je transfère le post et comme tu le dit ténardier il n'était pas a sa place Re Sidi Bel Abbes par tenardier Hier à 1454je sais que ca n'a rien avoir mais j'ai pas pu m'empecher, trop de souvenirs!!!![url= y a jamais de boudin pour les belges ? sont sympas les belgestenardier Messages 44Date d'inscription 06/04/2010Age 44Localisation Digne les bains par tenardier Hier à 1459C'est nous les descendants des régiments d'AfriqueLes chasseurs, les spahis, les gourmiersGardiens et défenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans répit nos fiers coursiersToujours prets à servirA vaincre ou à mourirNos coeurs se sont unisPour la Trompette au garde à vous, sonnez à l'étendardEt que fièrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met à chacun, un peu d'air du pays au fond du coeurC'est notre volontéDe vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesA la Patrie. 3. La piste est difficile et toujours nous appellePar les Monts pelés de Taza, de Ksar's Souk, de MideltL'élan de Bournazel vers le TafilaletSur les Ksour ralliés plantera fièrement nos trois Ensemble nous referons gaiement flotter nos étendartsEt suivrons partout hardiement l'éclat des trois couleursEnsemble nouc reprendrons demain le chemin du départEt pour le pays seront prêts à lutter sans nulle Soldats, toujours devant, toujours la tête haute,Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant!L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courageEt dans ce combat glorieux revivront tous nos y a jamais de boudin pour les belges ? sont sympas les belges Larmée d’Afrique comprend, entre autres, 9 régiments de tirailleurs algériens et cinq régiments de spahis algériens lors de la déclaration de guerre. Les 4 ème et 8ème régiments sont

Placée le 26/02/2017 par Diablotin90 Publiée le 27/02/2017 Dernier "Found it" 20/02/2021 - 545 jours Nombre de found 31 Premium Non Statut Archived Type Mystery/Unknown Taille Micro Difficulté Terrain Points favoris 2 8% Région Bourgogne-Franche-Comté Département Territoire-de-Belfort Commune Valdoie Dernière mise à jour le 13/12/2021 à 172514 Voir cette cache sur Totalité Géocaches placées par Diablotin90 Placée Taille Nom Difficulté Terrain 1 ✓ 15/01/2021 Bonus Adventure Lab Valdoie 1944 Les chemins... 2 ✓ 07/09/2020 Bonus Adventure Lab Le temps des forges [part I] 3 ✓ 20/06/2020 [1GM] - Les 3 abris 4 ✓ 13/06/2020 [1GM] - Vauthiermont Le Poste d'Observation 5 ✓ 13/06/2020 [1GM] - Vauthiermont Le Grand Abri 6 ✓ 13/06/2020 [1GM] - Lachapelle-sous-Rougemont Le Grand Abri 7 ✗ 27/04/2020 [1GM] - Lepuix-Neuf Casemate 1 8 ✓ 25/03/2020 Bonus Adventure Lab Crimes et mystères 9 ✗ 11/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 18 10 ✗ 07/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 21 11 ✗ 07/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 20 12 ✗ 07/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 19 13 ✗ 07/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 17 14 ✗ 07/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 16 15 ✗ 06/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 23 16 ✗ 06/07/2019 La Piste Cyclable Nord Territoire 22 17 ✓ 14/11/2018 Les forts 10 L'ouvrage de Chèvremont 18 ✓ 09/11/2018 Les forts 9 Fort de Vézelois 19 ✓ 05/11/2018 Les forts 8 Fort de Bellevue 20 ✓ 02/11/2018 Les forts 7 Fort de la justice 21 ✓ 19/10/2018 Les châteaux 4 Montreux-Château 22 ✓ 30/09/2018 Belfort L'Octroi 23 ✗ 16/08/2018 Le tour du fort 11 24 ✗ 16/08/2018 Le tour du fort 12 25 ✗ 16/08/2018 Le tour du fort 13 26 ✗ 16/08/2018 Le tour du fort 14 27 ✗ 16/08/2018 Le tour du fort 15 28 ✗ 16/08/2018 Le tour du fort 16 29 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 1 30 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 2 31 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 3 32 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 4 33 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 5 34 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 6 35 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 7 36 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 9 37 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 8 38 ✗ 10/08/2018 Le tour du fort 10 39 ✓ 28/06/2018 Souviens-toi 4 Lieu d'arrestations 40 ✗ 23/06/2018 Souviens-toi 3 Terreur et exaction 41 ✓ 08/06/2018 Souviens-toi 2 Les casernes de Giromagny 42 ✓ 26/05/2018 Souviens-toi 1 Le combat du champs des Fourches 43 ✓ 06/05/2018 Nécropole du siège 1870-1871 44 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 1 La Savoureuse 45 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 2 L'intersection 46 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 3 Le pont de la Savoureuse 47 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 4 Zone de captage des eaux 48 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 5 Le ruisseau du Verboté 49 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 6 Le pont du Verboté 50 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 7 Panorama sur les Vosges 51 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 8 Panorama sur les Vosges 2 52 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 9 L'étang 53 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 10 Fin de piste 54 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 11 La jonction 55 ✗ 23/11/2017 [LCLM] 12 Bonus 56 ✓ 01/11/2017 Les forts 6 Fort de Bessoncourt 57 ✓ 29/07/2017 Frontière Franco-Allemande 1871-1914 Borne 3593 58 ✓ 29/07/2017 Frontière Franco-Allemande 1871-1914 Borne 3597 59 ✗ 09/07/2017 La Faune 4 Spéciale LUCIE 60 ✓ 01/07/2017 Les châteaux 3 Rougemont-le-château 61 ✓ 01/07/2017 Maison des ermites 62 ✓ 30/05/2017 Les forts 5 Fort de la Miotte 63 ✗ 28/05/2017 Où est le loup ? 64 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Le camp 65 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Le Rhôme 66 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Les étangs 67 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Le trésor d'Arthur 68 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Le chalet disparu 69 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Une pause s'impose 70 ✗ 21/05/2017 [SPEA] L'intersection 71 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Panorama 1 72 ✗ 21/05/2017 [SPEA] La peinture 73 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Le pâturage 74 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Panorama 2 75 ✗ 21/05/2017 [SPEA] Retour à l'école 76 ✗ 08/04/2017 Les forts 4 Fort des Basses Perches 77 ✗ 01/04/2017 La Faune 1 Grenouille 78 ✗ 01/04/2017 La Faune 2 L'araignée 79 ✗ 01/04/2017 La Faune 3 Le serpent 80 ✓ 24/03/2017 Les forts 3 Fort Hatry 81 ✗ 26/02/2017 Les régiments d'Afrique 82 ✓ 10/12/2016 Les forts 2 Le fort de l'OTAN 83 ✗ 05/12/2016 Les forts 1 Fort Dorsner 84 ✗ 01/12/2016 Les châteaux 2 Château du Rosemont 85 ✗ 30/11/2016 Le Mésolithique 1 Site de la grosse roche 86 ✓ 30/11/2016 Les châteaux ; 1 Auxelles-haut 87 ✗ 30/11/2016 Chemin de la mémoire 1 Point de départ 88 ✗ 27/11/2016 [SPEA] Le départ

Répondant à l’appel de la France en péril de mort, vous avez rallié les Forces Françaises Libres. « Vous avez été de l’équipe volontaire des compagnons qui ont maintenu votre pays dans la guerre et dans l’honneur. « Vous avez été de ceux qui, au premier rang, lui ont permis de remporter la victoire. « Au moment où le but est atteint, je tiens à vous remercier
C’était en 1870, quelques jours après la bataille de Sedan. Par toutes les routes de la Champagne, les Allemands marchaient sur Paris. L’angoisse était profonde parmi les populations de la vallée du Petit-Morin ; elles s’attendaient d’heure en heure à voir l’ennemi apparaître sur le plateau de la Grande-Forêt. Un matin, deux habitants d’Orly, qui venaient de Buissières, d’autres qui arrivaient de la Belle-Idée, déclarèrent avoir vu sur la grande route de Montmirail à La Ferté-sous-Jouarre, des régiments prussiens appartenant à toutes les armes, qui s’avançaient par rangs serrés. Le boucher de Hondevilliers, qui s’était allé chercher du bétail à la ferme de Salnove, au-dessus de Bassevelle, avait été contraint de s’arrêter près le bois du Tartre, puis de couper à travers champs, pour rentrer chez lui, le chemin qui descend vers la vallée étant encombré par des escadrons de cavalerie et des batteries d’’artillerie qui marchaient en direction de Sablonnières. Enfin des gens dignes de foi affirmaient que les troupes allemandes, montant sur le plateau de Rebais, avaient traversé, dès la veille, Verdelot, Villeneuve et Bellot . En effet, bientôt on reconnaissait dans toutes les directions, des pas lourds des soldats foulant le sol, et un flot humain, formidable, se répandait dans les campagnes, terrorisant les habitant qui, fidèles au foyer, n’avaient pas voulu fuir devant l’envahisseur. Les jours se suivirent et les régiments succédèrent aux régiments, sans nombre et sans fin. Pendant ce temps à Chamlion, au Gravier, à Bècherelle et dans le fond de la vallée, depuis le moulin de la Forge jusqu’à celui des Bruts, tout était calme pas un seul ennemi n’avait été aperçu dans la région, et c’est à peine si on entendait au loin des rumeurs inquiétantes. Un garde-moulin demeurant à Bècherelle, Leduc, dit Quatre-Pattes, ancien tambour aux bataillons d’Afrique, qui passait pour n’avoir peur de rien, s’efforçait de rassurer ses compatriotes. Les Prussiens n’oseront jamais venir dans notre petit coin, disait-il. Le pays est très accidenté et les chemins sont détestables... Malheur à ceux qui s’aventureront par ici ! Cependant, une nuit, vers la mi-septembre, les cultivateurs de Bècherelle furent réveillés brusquement par une clameur étrange. Une partie de pillards allemands venait de faire irruption dans le hameau, et pénétrant dans les étables, s’était emparé du bétail. Tous les habitants, en un instant, furent debout et se trouvèrent réunis dans la rue, mais déjà les Allemands et leur butin avaient disparu vers les bois de la Fonderie. Leduc, comme si une idée soudaine venait de traverser son esprit, rentra chez lui, prit son tambour, rassembla les hommes valides et les harangua L’ennemi ne peut aller ni vite ni loin, dit-il gravement. Nous allons nous mettre à sa poursuite. Promettez-moi d’obéir, et je me charge de lui faire abandonner son butin. J’ai mon idée. Armez-vous d’un fusil ou d’une fourche, car on doit toujours prévoir de mauvaises rencontres, et marchez derrière moi en ayant confiance ! La petite troupe avec le vieux soldat à sa tête, descendit vers le moulin du Pont ; puis, tournant brusquement à droite, elle remonta le ru du Bois en de glissant sous les futaies. Subitement, Leduc s’arrêta. Les pillards sont là, dans le bois de la Fonderie. Ce que je prévoyais vient d’arriver pour éviter Orly, ils ont pris vers le nord un chemin sans issue et les voilà bloqués dans le fond du ravin. Hardi, vous autres, suivez le tambour, mais silence dans les rangs ! Leduc monta sur le plateau jusqu’à la ferme du Petit-Villiers, escorté de ses compagnons, puis, lorsqu’il se fut bien assuré de la position occupée par les pillards, s’enfonçant sous bois, tout seul, il descendit crânement à leur rencontre en battant du tambour. D’abord, les roulements furent sourds, lointains, comme perdus dans la campagne. En tapin qui connaît sa caisse, l’ancien soldat d’Afrique graduait ses effets, augmentait peu à peu la sonorité de ses batteries. Tout à coup, pris d’une rage folle, il se mit à frapper avec fureur, précipitant le heurt de ses baguettes sur la peau d’âne qui résonnait lourdement. Le bruit montait dans les airs, puis courait dans le ciel, tel un roulement de tonnerre. Bientôt d’autres tambours éclatèrent, furieux, au fond du ravin, et ce fut alors dans la nuit noire un vacarme fantastique. On aurait cru que la terre tremblait. Brusquement, Leduc interrompit ses batteries. Se redressant de toute sa haute taille, il se mit à crier d’une voix vibrante Bataillon ! En avant ! A la baïonnette ! D’autres voix, sonores, répétèrent à l’infini des commandements, et Leduc, recommençant la danse vertigineuse des baguettes sur son tambour, battit, battit éperdument la charge. Lorsque tout se tumulte eut cessé, le vieux soldat se pencha vers le sol et écouta longuement. Puis, en toute hâte, il gagna le plateau du Petit-Villiers, où les bonnes gens de Bècherelle l’attendaient. Par ici les courageux, venez chercher vos bêtes. Elles sont dans le bois, là-bas, qui vous attendent. Quant aux pillards, ils ont pris la fuite, et pour cause ! La petite troupe suivit Leduc et tomba au milieu du troupeau abandonné, dans le ravin, où chacun put reprendre son bien. Et maintenant, en route pour Bècherelle, reprit le tapin. Tout en marchant, je vais vous raconter ce combat extraordinaire, à seule fin que vous puissiez un jour le décrire aux descendants de vos descendants. Pour lors, quand j’ai su que les pillards étaient égarés dans la Fonderie, je me suis dit à part moi c’est bon, je les tiens. Leduc, mon garçon, bride les cordes de ta caisse, crache dans tes mains, roule tes baguettes et va bon train !... Il y a dans le ravin de la Fonderie un écho qui vaut dix régiments tu vas aller le réveiller, il t’aidera à remporter la victoire. Donc je suis descendu dans le ru, avec ma caisse et mes baguettes pour tout armement ; j’eus vite faite de reconnaître le terrain, et sans plus attendre je me suis mis à cogner comme un sourd sur mon instrument... Dix, vingt, cent tambours me répondirent. C’était l’écho qui m’envoyait du renfort. Il n’en fallut pas davantage pour mettre l’ennemi en déroute. Les pillards, croyant se trouver en présence d’une véritable armée, abandonnèrent les bestiaux et disparurent sans demander leur reste. Et ce fut en pure perte que je m’égosillais à crier En avant ! L’écho répéta mon commandement, mais il n’y avait plus un seul Allemand dans le bois pour l’entendre... Et voilà ce fameux combat que moi, Leduc, dit Quatre-Pattes, ancien tambour aux bataillons d’Afrique, je viens de livrer, sans coup férir ! Il en vaut bien un autre, vu qu’il n’a tué ni blessé personne... Sur ce, nous voici à Bécherelle... Rompez les rangs... C’est bon, c’est bon, pas de remerciements ! On a fait son devoir, et voilà tout... Rentrez les bêtes dans les étables... fermez bien vos portes... et à chacun bonsoir ! YjmY.
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