Unemonnaie entiĂšrement convertible ou une monnaie librement convertible est une monnaie qui n'a aucune restriction gouvernementale sur le changement de monnaie. Toute devise librement convertible peut facilement ĂȘtre Ă©changĂ©e contre de l'or ou une autre devise. Certaines devises mondiales ont un statut entiĂšrement convertible, comme le dollar amĂ©ricain et l'euro. Pour les

La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre D CodyCross Solution ✅ pour MONNAIE D'UN PAYS ÉTRANGER QUE L'ON PEUT CONVERTIR de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "MONNAIE D'UN PAYS ÉTRANGER QUE L'ON PEUT CONVERTIR" CodyCross Sous L Ocean Groupe 22 Grille 2 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Sous L Ocean Solution 22 Groupe 2 Similaires
Lespays de l'Union europĂ©enne, l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la CorĂ©e du Sud, les États-Unis, la Suisse et le Japon sont concernĂ©s. La
Si tu pars rĂ©guliĂšrement en vacances dans des destinations en dehors de la zone euro, tu as sĂ»rement dĂ©jĂ  Ă©tĂ© confrontĂ© au dilemme suivant. Vaut-il mieux rĂ©gler son achat dans la devise locale ou bien convertir directement le montant en euros comme le propose le marchand ? Si la seconde option paraĂźt la plus pratique et avantageuse sur le moment, la rĂ©alitĂ© est tout autre ! Je t’explique ici pourquoi faire tes achats et tes retraits en monnaie locale te fera Ă©conomiser beaucoup d’argent pendant tes voyages Ă  l’étranger. Euros ou devise locale que faire ? Cela nous est dĂ©jĂ  tous arrivĂ© lors d’un voyage Ă  l’étranger hors de la zone euro au moment de rĂ©gler les nuits d’hĂŽtel, l’addition au restaurant ou de retirer des billets au distributeur, on nous propose d’afficher la somme en euros plutĂŽt qu’en devise locale. Cette pratique est de plus en plus courante dans le secteur de l’hĂŽtellerie et du tourisme. Et elle est Ă  premiĂšre vue tentante ! Ainsi, la mĂ©thode “classique” voudrait que l’on paye directement dans la devise locale du pays, laissant la banque appliquer ensuite son propre taux de change. Sur le moment, on ne sait donc pas exactement combien on paie, et il faut en gĂ©nĂ©ral attendre plusieurs jours pour voir le montant converti s’afficher dans son compte en banque. En choisissant l’option “payer en €” sur le terminal de paiement, on a donc l’impression d’avoir un meilleur contrĂŽle sur son budget. C’est pratique, on voit immĂ©diatement le montant converti, et on se dit que les frais de change sont de toute façon assez similaires partout. Comme tu t’en doutes, c’est une grave erreur qui peut te coĂ»ter trĂšs cher ! Le principe du “change dynamique” Ce fameux mĂ©canisme permettant de convertir un montant dans la devise de la CB du client ici en € s’appelle le DCC, le Dynamic Currency Conversion, “change dynamique” en français. Apparu dans les annĂ©es 90, le DCC s’est depuis gĂ©nĂ©ralisĂ© un peu partout Ă  travers le monde. OpĂ©rĂ© par des entreprises privĂ©es, il est vendu comme un moyen de simplifier les achats des touristes Ă  l’étranger et d’éviter les mauvaises surprises au retour de vacances. L’idĂ©e est simple on sait tout de suite combien on paie, ce qui permet d’avoir une vision assez claire de son budget. Certes, sauf qu’il y a un “mais”, et un gros ! En effet, sache que lorsque tu choisis de retirer de l’argent ou de payer avec ta CB en devise locale, c’est ta banque qui se charge de la conversion. En moyenne ça peut varier selon les institutions, une banque ajoute environ 2 % de frais de change sur une transaction. Sachant qu’aujourd’hui, on trouve mĂȘme des alternatives aux banques traditionnelles, comme Lydia, qui proposent des CB n’appliquant aucun frais de change ! Avec le taux dynamique, ce n’est plus ta banque, mais un opĂ©rateur privĂ© qui applique ses propres frais. Et en gĂ©nĂ©ral, ceux-ci s’élĂšvent de 5 % Ă  12 % du montant Ă  convertir ! C’est donc Ă©norme et mis bout Ă  bout, ces frais de commission peuvent engloutir une part importante de ton budget vacances. Mise en situation et rĂ©glementation Pour que ce soit le plus clair possible, prenons un exemple concret. Mettons que tu sois en voyage aux Etats-Unis et que tu doives rĂ©gler un achat d’un montant de 100$ USD. Si on les convertit en euros au moment oĂč j’écris ces lignes, ces 100$ Ă©quivalent Ă  89€ au taux de change “rĂ©el” ;91€ au taux de change de la banque 2% en + ;de 94€ Ă  100€ au taux de change dynamique de 5 Ă  12% en +. Comme tu le vois, le taux de change dynamique est trĂšs dĂ©savantageux et dessert totalement le consommateur. En se basant sur cet exemple, tu peux payer jusqu’à 10€ de plus par rapport au taux de conversion rĂ©el, et ce sur une seule transaction ! Imagine donc un peu le montant additionnĂ© Ă  la fin de ton voyage
 C’est particuliĂšrement vrai dans des pays comme la Croatie ou la NorvĂšge, qui sont connus pour appliquer des taux dynamiques trĂšs Ă©levĂ©s. Le taux de change dynamique est donc un vĂ©ritable piĂšge Ă  touriste, qu’il faut Ă©viter Ă  tout prix. Cette pratique profite surtout au marchand qui touche une partie de la commission et bien sĂ»r Ă  l’opĂ©rateur qui empoche le reste ! Heureusement, sache qu’elle est encadrĂ©e par la loi. En effet, selon les directives europĂ©ennes, le consommateur doit avoir le choix clairement prĂ©sentĂ© Ă  lui. Autrement dit, le marchand ne peut pas t’imposer la conversion en euro. Si cela t’arrive, tu as tout Ă  fait le droit d’exiger l’annulation de la transaction ou mĂȘme de porter plainte. Quelle est donc la solution la plus avantageuse ? Alors, Ă  la lumiĂšre de tout ça, quelle est donc la meilleure solution pour payer et retirer des sous lorsque tu es en voyage ? Et bien, comme on l’a vu, la rĂšgle numĂ©ro 1 est de toujours choisir l’option payer en devise locale” et non en € sur la machine Ă  carte ou le distributeur. Ce que je te conseille, c’est de commander une carte bancaire qui te permet de rĂ©gler et de retirer de l’argent Ă  l’étranger sans frais. Il en existe plusieurs ! L’une des plus avantageuses est celle de Lydia, une application qui te permet de gĂ©rer tes paiements et remboursements hyper facilement. Lydia propose une CB qui fonctionne Ă  l’étranger, quelle que soit la devise du pays. La conversion se fait au taux de change rĂ©el, ce qui est un gros plus ! Et en prime, il n’y a aucun frais de change, contrairement Ă  une banque classique ! Conclusion – Payer en Euro ou en devise locale Et voilĂ , en espĂ©rant que cet article t’a Ă©clairĂ© ! Pour rĂ©sumer, souviens-toi lors de ton prochain voyage hors de la zone euro de refuser systĂ©matiquement de payer en euros. Paie toujours en monnaie locale, c’est bien plus avantageux. Chaque annĂ©e, des millions de touristes se font avoir et perdent de l’argent en frais de change exorbitants. Passe donc le mot autour de toi !

Uncompte de crypto monnaies, aussi appelĂ© wallet crypto, est probablement l’une des premiĂšres choses que l’on acquiert lorsque l’on souhaite investir dans les monnaies virtuelles.Un compte crypto permet en effet d’acheter et stocker Bitcoin et autres actifs numĂ©riques. Bien souvent, ces comptes (Kraken, Coinbase, Etoro) sont basĂ©s Ă  l’étranger.

Devise en Turquie Le guide de l’argent de voyage 2021 sur la monnaie en Turquie pour les Australiens La Turquie a attirĂ© des touristes depuis des siĂšcles et avec ses sites historiques Ă©tonnants comme Aya Sofya, sa nourriture dĂ©licieuse et ses vues cĂŽtiĂšres. MĂȘme s’il s’agit d’une destination Ă  coĂ»t modĂ©rĂ©, il est judicieux d’apprendre tout ce que vous pouvez sur la devise locale et les options de paiement avant de partir. A lire aussi Comment obtenir un permis de conduire international en AlgĂ©rie ? Vous voulez en savoir plus sur la devise en Turquie et comment mettre la main dessus pour obtenir le meilleur rapport qualitĂ©-prix ? Lisez la suite pour en savoir plus Quelle est la devise utilisĂ©e en Turquie Comment acheter des livres turques avant de partir CAD Ă  TRY Taux de Change Graphique Bureau de change en Turquie CoĂ»ts moyens en Turquie Utiliser les cartes bancaires en Turquie Plan de l'article Quelle monnaie est utilisĂ©e en Turquie ? Comment acheter des livres turques avant de partir AUD Ă  TRYCombien d’argent dois-je apporter en Turquie ? 60$ par nuit10$3$10$de 30$ Comment changer des devises en TurquieDistributeurs automatiquesBureau de change en TurquieChĂšquesUtilisation de votre carte bancaire en TurquieCartes de dĂ©bitde crĂ©dit Les cartesCartes de voyage prĂ©payĂ©es Suivez le meilleur moment pour acheter des livres turques CADEURGBPHKDJPYNZDSGDUSD Nous alignons le taux de change avec le taux affichĂ© sur Google ou Xe. En temps rĂ©el. Vous n’ĂȘtes pas encore prĂȘt Ă  acheter ? Vous pouvez obtenir un suivi de taux gratuit ! Quelle monnaie est utilisĂ©e en Turquie ? A dĂ©couvrir Ă©galement Quel est le salaire moyen en ThaĂŻlande ? La monnaie officielle utilisĂ©e en Turquie est la livre turque, qui porte le code international TRY et le symbole . Il existe 6 billets de banque turcs diffĂ©rents 5, 10, 20, 50, 100 et 200. Le symbole apparaĂźt aprĂšs le numĂ©ro dans les magasins et les hĂŽtels, par exemple 50. La livre turque est divisĂ©e en 100 Kuruß Kr. Les 6 piĂšces de monnaie de la livre turque 1 Kr, 5 Kr, 10 Kr, 25 Kr et 50 Kr. Semblable Ă  la piĂšce en dollar australien, en Turquie, ils ont Ă©galement une piĂšce de 1 dollar. Les faux billets sont courants en Turquie et se distinguent par le papier pour billets de banque, le filigrane, les fibres de sĂ©curitĂ©, le fil de sĂ©curitĂ© et la feuille de bande holographique et de nombreux autres facteurs que l’on peut trouver Ă  la banque Turkiye Cumhurtiyet Murkez. Comment acheter des livres turques avant de partir Il y a une certaine rassurance lorsque vous descendez de l’avion ou du bateau de croisiĂšre dĂ©jĂ  encaissĂ© avec la livre turque. Acheter des livres turques avant de quitter les cĂŽtes australiennes n’est pas seulement pratique. Il peut Ă©galement vous faire Ă©conomiser de l’argent. Mais tout dĂ©pend de l’endroit oĂč vous obtenez votre livre turque. Australie. Il existe 3 options principales Achetez TRY en ligne et livrez-le ou rĂ©cupĂ©rez-le en magasin Remplacez Lira turque contre des dollars australiens par un changeur de monnaie Achetez des livres turques Ă  votre aĂ©roport d’origine Essayez S Money ou un bureau de change en ligne similaire pour obtenir des taux qui reflĂštent les comparaisons que vous voyez sur XE ou Google. Si vous choisissez la livraison en ligne ou le ramassage en magasin, vĂ©rifiez le dĂ©lai de traitement. Certaines sociĂ©tĂ©s de change proposant des options en ligne suggĂšrent de prĂ©voir entre deux et cinq jours pour traiter les devises. Vous prĂ©fĂ©rez le service de change en magasin ? Rendez-vous dans le quartier central des affaires de votre ville la plus proche pour obtenir les taux de change les plus compĂ©titifs ; les bureaux de change de banlieue ont tendance Ă  avoir des taux et des frais moins Ă©levĂ©s. Les comptoirs de change des aĂ©roports australiens sont tristement cĂ©lĂšbres pour leurs taux de change atroces. Évitez-les si vous le pouvez. AUD Ă  TRY Combien d’argent dois-je apporter en Turquie ? La À partir de USDEURGBPNZDJPYINRSGDAUDBRLCADBGNHRKCNYZARAEDAFNALLAMDANGAOAARSAW GAZNBAMBBDBDDTBHDBIFBMDBNDBOBBSDBTNBWPBYNBZDCDFCHFCLPCOPCRCCUPCVECZKDJFDKKDOPDZDEGPERNETBPERNETBDZDEGPERNETBDGPERNETBDGPERNET BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBFJDFKPGELGPGHSGIPGMDGNFGTQGYDHKDHNLHTGHUFIDRILSIQDIRRISKJMDJODKESKGSKHRKMFKPWKRWKWKWDKYDKZTLAKLBPLKRLRDLS LLYDMADMGAMKDMMMMMMMMMMMXNMYRMMMMMMXNMYRMMMMMMMMXNYRMMMMMXNYRMMMMMMMMMXNYRMMMMMMN NADNGNNIONOKNPROMRPABPENPGKPHPPKRPLNPYGQARRRONRSDRUBRWFSARSBDSCRSEKSHPSLLSOSSRDSVCSYPSZLTHBTJSTMTTNDTOPTRY TTDTWDTZSUAHUGXUUUUUUUUZSVEFVNDVUVWSTXCDXCDDVUVVVVVXXCCDXCDDVUVVVVXXCCD DDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDPXCDDDDXPFYERZMWAUD À USDEURGBPNZDJPYINRSGDAUDBRLCADBGNHRKCNYZARAEDAFNALLAMDANGAOAARSAW GAZNBAMBBDBDTBHDBIFBMDBNDBOBBSDBTNBWPBYNBZDCDFCHFCLPCOPCRCCUPCVECZKDJFDKKDOPDZDEGPERNETBFJDFKPGELGPGHSGISGIPG PGMDGNFGTQGYDHKDHNLHTGHUFIDRILSIQDIRRISKJMDJODKESKGSKHRKMFKPWKRWKWDKYDKZTLAKLBPLKRLRDLSLLYDMADMDLMGAMKDMMKMNTMOPMURMVRMWKMXNMYRMZNNADNGNNIONOKNP ROMRPABPENPGKPHPPKRPLNPYGQARRONRSDRUBRWFSARSBDSCRSEKSHPSLLSOSSRDSVCSYPSZLTHBTJSTMTTNDTOPTRYTTDTWDTZSUAHUGXUYUUZSVEFVNDVUVWSTXAFXCDXOFXPFYERZMW Suivez ce tarif *Taux de change de gros mis Ă  jour budgĂ©tisation de votre voyage vous donne une bonne idĂ©e du montant dont vous pourriez avoir besoin pour la durĂ©e de votre sĂ©jour. Cela pourrait vous permettre de rendre des comptes, d’élargir votre Ă©pargne ou d’éviter d’avoir Ă  convertir de la monnaie en dollars Ă  la fin de votre voyage. Le budget quotidien moyen des voyages en Turquie est d’environ 85$ . Voici quelques-unes des dĂ©penses que vous pourriez prendre en compte 60$ par nuit Une chambre double dans un hĂŽtel de milieu de gamme 10$ DĂ©jeuner pas cher pour 2 3$ Bouteille de biĂšre locale 10$ Moyenne de transport quotidien EntrĂ©e de 30$ pour les divertissements Comment changer des devises en Turquie Bien que vous n’ayez aucun mal Ă  Ă©changer des devises en Turquie, vous voudrez peut-ĂȘtre y rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois si vous recherchez les meilleurs taux, car de nombreux bureaux de change offrent des commissions Ă©levĂ©es et des taux mĂ©diocres tarifs. Les 3 façons les plus populaires d’échanger des devises en Turquie, y compris les guichets automatiques, les bureaux de change ou les chĂšques de voyage. Distributeurs automatiques Il y a beaucoup de distributeurs automatiques de billets en Turquie, dans les grandes villes et les villes cĂŽtiĂšres. Pour votre sĂ©curitĂ©, il est prĂ©fĂ©rable de retirer la livre turque des guichets automatiques rattachĂ©s aux banques. De plus, il est conseillĂ© de se couvrir la main lors de la mise en place de votre Ă©pingle pour Ă©viter le surcroĂźt de carte. Les banques communes en Turquie incluent Isbank, Ziraat Bankasi et Garanti Bank. Mais il convient de noter que certains distributeurs automatiques de billets en Turquie ne sont accessibles que pendant les heures d’ouverture de la banque, qui sont de 9h Ă  17h du lundi au vendredi et de 9h Ă  12h le samedi. Certains guichets automatiques expirent pendant les transactions en raison de mauvaises connexions, il est donc prĂ©fĂ©rable de retirer la livre turque d’un guichet automatique bancaire pendant les heures de banque. Selon votre banque, vous devrez peut-ĂȘtre payer des retraits aux guichets automatiques Ă  l’étranger et des conversions de devises. Pour rĂ©duire le montant que vous paierez en frais, essayez de retirer le bon la somme d’argent dont vous aurez besoin pendant toute la durĂ©e de votre voyage. N’oubliez pas informez votre banque que vous voyagez en Turquie ! S’ils dĂ©tectent une transaction Ă©trangĂšre mais ne savent pas que vous ĂȘtes en Turquie, ils vont probablement geler votre carte. Bureau de change en Turquie En Turquie, il existe de nombreux bureaux de change dans les grandes villes comme Istanbul et Ankara. De plus, il y a de nombreux bureaux de change au nouvel aĂ©roport international d’Istanbul. Ils ressemblent aux bureaux de change en Australie et la plupart portent le mot Change » sur la devanture du magasin ou sur la signalisation. Les bureaux de change ont tendance Ă  offrir des taux lĂ©gĂšrement meilleurs que les banques, car de nombreuses banques facturent des frais fixes Ă©levĂ©s par transaction. De plus, les banques n’échangent des devises que les jours de semaine et les bureaux de change sont ouverts plus longtemps. ChĂšques de voyage Les chĂšques de voyage ne valent tout simplement pas votre temps. Maintenant remplacĂ©s par des paiements en plastique et des guichets automatiques beaucoup plus faciles, les chĂšques de voyage sont plus compliquĂ©s qu’ils n’en valent la peine. Vous pourriez avoir du mal Ă  trouver une entreprise qui les accepte comme paiements et vous pourriez finir par payer des frais Ă©levĂ©s pour les Ă©changer contre de l’argent. Mieux vaut simplement s’en tenir Ă  un Ă©change de trĂ©sorerie. Utilisation de votre carte bancaire en Turquie La plupart des entreprises turques sont bien configurĂ©es pour recevoir des paiements par carte. Mais avant d’utiliser votre carte bancaire, il vaut la peine de lire les frais et les frais que vous pourriez encourir. Il est important de connaĂźtre la conversion dynamique des devises DCC lorsque vous utilisez une carte bancaire Ă  l’étranger. DCC est l’endroit oĂč le processeur de cartes de crĂ©dit, comme un magasin ou un hĂŽtel, convertit la devise et vous facture dans votre devise personnelle plutĂŽt qu’en euros. Il vous sera gĂ©nĂ©ralement demandĂ© comment vous souhaitez ĂȘtre facturĂ©. Dans tous les cas, choisissez la devise locale . Sinon, vous risquez de payer des frais supplĂ©mentaires pour le service, en plus des autres frais bancaires. Cartes de dĂ©bit Vous aurez probablement besoin d’une carte de dĂ©bit si vous prĂ©voyez de retirer de l’argent Ă  un guichet automatique. Bien que vous puissiez Ă©galement payer avec une carte de dĂ©bit dans certaines entreprises des principales destinations, vous dĂ©couvrirez peut-ĂȘtre des frais Ă©levĂ©s sur le rĂ©capitulatif de votre compte. Selon votre banque, des frais peuvent vous ĂȘtre facturĂ©s pour les retraits aux guichets automatiques Ă©trangers ou les conversions de devises. Mais certaines banques sont meilleures que d’autres ; nous vous recommandons de consulter ING, Revolut et TransferWise, qui disposent toutes de cartes de dĂ©bit adaptĂ©es aux voyages qui permettent d’éviter ces frais. de crĂ©dit Les cartes Cartes de crĂ©dit peuvent ĂȘtre assorties d’avantages attrayants, notamment une sĂ©curitĂ© accrue, des programmes de fidĂ©litĂ© et mĂȘme une assurance voyage gratuite. Mais en valent-ils la peine ? Les principales entreprises locales, notamment les hĂŽtels, les restaurants, les bureaux des compagnies aĂ©riennes et les grands magasins, acceptent les cartes de crĂ©dit. Mais il se peut que vous deviez payer une surtaxe. Les cartes Mastercard et Visa sont largement acceptĂ©es. Vous pouvez Ă©galement utiliser votre carte American Express, mais les guichets automatiques locaux ne les accepteront pas. Sachez simplement que des frais supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre facturĂ©s pour les transactions Ă  l’étranger. Il peut s’agir des Ă©lĂ©ments suivants Frais de transaction internationale Marges de change Ă©levĂ©es Frais de guichet automatique frais d’avance de fonds » potentiels si vous utilisez un guichet automatique Si vous prĂ©fĂ©rez toujours les cartes de crĂ©dit Ă  tout autre paiement, envisagez de choisir une entreprise qui propose des cartes qui annulent certains frais de voyage. Bankwest Platinum et 28 Degrees ont tous deux des cartes de voyage conviviales. Cartes de voyage prĂ©payĂ©es Les principaux avantages des cartes de voyage prĂ©payĂ©es sont que vous pouvez bĂ©nĂ©ficier d’un taux de change favorable. Vous bĂ©nĂ©ficiez Ă©galement d’une carte de sauvegarde pratique. N’oubliez pas que mĂȘme s’ils sont pratiques, vous pourriez finir par payer une longue liste de frais cachĂ©s. De nombreuses cartes de voyage s’imposent encore Devise frais de conversion Taux de change non compĂ©titifs Frais de retrait aux guichets automatiques internationaux Frais de chargement initial Frais de rechargement Frais d’inactivitĂ© Suivez le meilleur moment pour acheter des livres turques CADEURGBPHKDJPYNZDSGDUSD Nous alignons le taux de change avec le taux affichĂ© sur Google ou Xe. En temps rĂ©el. Cela signifie que vous ne payez jamais de taux trop Ă©levĂ©s et que vous pouvez ĂȘtre certain Ă  100% que vous obtenez le taux de change le plus compĂ©titif. Consultez les tarifs journaliers Vous n’ĂȘtes pas encore prĂȘt Ă  acheter ? Vous pouvez obtenir un suivi de taux gratuit ! Suivez ce tarif

Vouspouvez Ă©galement exercer avec le statut de freelance français Ă  l’étranger, dans votre pays d’accueil. Pour cela, vous devez : Obtenir un permis de sĂ©jour; Faire une demande d’autorisation de travail le cas Ă©chĂ©ant. Si vous exercez votre activitĂ© de freelance par le biais d’une sociĂ©tĂ©, pensez Ă  effectuer un changement
Si vous avez dĂ©jĂ  prĂ©vu de visiter l’Iran ou si vous envisagez une tournĂ©e en Iran Ă  l’avenir, il y a de fortes chances que vous n’ayez aucune idĂ©e rĂ©cente de tout ce qui concerne l’argent et les dĂ©penses dans ce pays du Moyen-Orient. Si c’est votre cas, alors dĂ©couvrez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur la monnaie en Iran. Convertisseur de devise EUR/IRR sam, 27 AoĂ»t. Quelle est la monnaie en Iran ?Peut-on payer en euros en Iran ?Restrictions gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur les cartes de crĂ©dit ou de dĂ©bit Ă©trangĂšres Carte de dĂ©bit prĂ©payĂ©e iranienne une option qui s’offre aux touristes Ă©trangersComment faire le change de devises en Iran ? Quelles sont les anciennes monnaies en Iran ?Quel est le coĂ»t de la vie en Iran ?Prix de quelques produits dans la monnaie locale en IranQuel est le salaire moyen dans la monnaie locale en Iran ?Quelle est la situation Ă©conomique de l’IranQuelle est la monnaie par pays ? La monnaie officielle de la RĂ©publique islamique d’Iran est le Rial IRR. Il y a des coupures de 1000, 2000, 5000, 10000, 20000, 50000 et 100000 rials en circulation. Au recto, les billets indiquent la valeur en chiffres persans, au verso vous trouverez la valeur la plus lisible pour nous. Il y a aussi des piĂšces, mais leur valeur nĂ©gligeable les rend peu utilisables. En Iran, il existe un double rĂ©gime d’échange du rial contre les monnaies Ă©trangĂšres un Ă©change officiel, pratiquĂ© par les banques, et un Ă©change officieux. Billets de banque iraniens DĂšs votre arrivĂ©e en Iran, vous vous rendrez compte qu’il existe en fait deux devises le rial et le toman. Ne soyez pas confus bien que le rial soit la monnaie officielle, les gens se rĂ©fĂšrent aux tomans dans les paiements quotidiens. Les billets sont en rials et pour obtenir la valeur en toman, il suffit de retirer un zĂ©ro 1000 tomans Ă©quivalent Ă  10000 rials. Parfois, cependant, les gens omettent des milliers ou des millions lorsqu’ils parlent si vous payez pour un cafĂ© et que le commerçant vous demande 3 tomans, cela signifie que vous devez payer 3000 tomans soit 30000 rials. Cela semble trĂšs compliquĂ©, mais aprĂšs quelques jours vous vous y habituerez. En cas de doute demandez toujours des Ă©claircissements. Les Perses sont trĂšs gentils et bien disposĂ©s envers les Ă©trangers. Ils vous expliqueront sans problĂšme combien vous devez payer. Peut-on payer en euros en Iran ? Restrictions gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur les cartes de crĂ©dit ou de dĂ©bit Ă©trangĂšres Les Iraniens utilisent largement leurs cartes de crĂ©dit locales pour payer presque tout. Mais les touristes visitant l’Iran ne peuvent pas en faire autant. Les visiteurs Ă©trangers ne peuvent utiliser leurs cartes bancaires pour payer leurs dĂ©penses. Ils ne peuvent non plus s’en servir pour retirer de l’argent des distributeurs automatiques pourtant nombreux en Iran. Carte de dĂ©bit prĂ©payĂ©e iranienne une option qui s’offre aux touristes Ă©trangers Bien que vous devriez emporter de l’argent liquide avec vous en Iran, vous pouvez convertir votre argent en une carte de dĂ©bit Ă  votre arrivĂ©e dans le pays. Certaines banques iraniennes Ă©mettent un type de carte de dĂ©bit prĂ©payĂ©e appelĂ©e Iran Tourist Card, qui peut ĂȘtre chargĂ©e avec de la monnaie iranienne ou des devises Ă©trangĂšres courantes, y compris le dollar amĂ©ricain et l’euro. Comment faire le change de devises en Iran ? Il est trĂšs important que vous preniez des devises faciles Ă  Ă©changer en Iran. Bien que la plupart des principales devises puissent ĂȘtre converties en rials iraniens, vous pourriez avoir du mal Ă  Ă©changer certaines devises Ă©trangĂšres. L’euro et le dollar amĂ©ricain sont les deux devises les plus acceptĂ©es et les plus facilement convertibles en Iran. Ces devises sont mĂȘme acceptĂ©es directement dans certains hĂŽtels ou magasins haut de gamme. Cela dit, vous n’aurez pas beaucoup de difficultĂ© Ă  Ă©changer des livres sterling, des dollars canadiens ou des dollars australiens en rials iraniens IRR dans les grandes villes. Il y a des kiosques bancaires et des bureaux de change Ă  l’aĂ©roport Imam Khomeiny oĂč vous pouvez Ă©changer de l’argent. Nous vous recommandons d’échanger votre argent au bureau de change, situĂ© dans le hall des dĂ©parts au deuxiĂšme Ă©tage et offrant de meilleurs tarifs. Une fois arrivĂ© en ville, vous pouvez Ă©changer de l’argent dans les nombreux bureaux de change aux meilleurs tarifs. À TĂ©hĂ©ran, ces bureaux de change, appelĂ©s Saraafi en persan, sont principalement situĂ©s dans la rue Ferdowsi et disposent d’écrans LED affichant les taux de change mis Ă  jour. Enfin, n’ayez pas peur si les billets sont vieux ou dĂ©chirĂ©s. Ils sont toujours acceptĂ©s. De plus il n’est absolument pas nĂ©cessaire de les changer en dollars. Au contraire nous avons payĂ© le taxi de l’aĂ©roport Ă  TĂ©hĂ©ran en euros ! Quelles sont les anciennes monnaies en Iran ? Le rial iranien a Ă©tĂ© introduit en 1798 et Ă©quivalait Ă  1250 dinars. Cependant, le rial a cessĂ© d’ĂȘtre utilisĂ© en 1825 lorsque le pays a dĂ©cimalisĂ© sa monnaie. Il a Ă©tĂ© remplacĂ© par le qiran. Le rial a ensuite Ă©tĂ© rĂ©introduit en 1932 comme monnaie officielle en Iran et a remplacĂ© le qiran au pair. Lors de son adoption, le rial a Ă©tĂ© rattachĂ© Ă  la livre sterling. En 1945, le gouvernement a dĂ©cidĂ© de dĂ©placer l’ancrage de la monnaie de la livre britannique au dollar amĂ©ricain. Le rial iranien a fait face Ă  une forte inflation pendant la rĂ©volution islamique. Quel est le coĂ»t de la vie en Iran ? Les coĂ»ts en Iran sont modĂ©rĂ©s Ă  faibles dans diffĂ©rentes catĂ©gories. Par exemple, les frais d’hĂ©bergement en Iran peuvent ĂȘtre un peu Ă©levĂ©s par rapport Ă  certains pays du Sud-est, mais le coĂ»t de la nourriture et des transports publics est assez bas. Si vous voyagez avec un budget limitĂ© en Iran, il serait prĂ©fĂ©rable de louer une chambre chez l’habitant pour Ă©conomiser une grande partie de votre budget. Il existe Ă©galement des auberges bon marchĂ© dans la plupart des villes iraniennes oĂč vous pouvez sĂ©journer Ă  un prix dĂ©cent. De cette façon, l’Iran est une destination de voyage trĂšs bon marchĂ©. À l’autre bout du spectre, si vous choisissez de sĂ©journer dans des hĂŽtels de luxe pendant votre sĂ©jour en Iran et que vous ne vous souciez pas de dĂ©penser Ă©normĂ©ment, l’Iran peut coĂ»ter cher, en particulier pour ceux qui veulent visiter diffĂ©rentes villes. Prix de quelques produits dans la monnaie locale en Iran Menu de base pour un dĂ©jeuner dans le quartier des affaires 599451 rials 12,08 eurosRepas combinĂ© dans un fast-food 5555598 rials 111,92 euros500 gr de poitrine de poulet dĂ©sossĂ©e 189012 rials 3,81 euros1 litre de lait entier 62835 rials 1?27 euros12 gros Ɠufs 178447 rials 3,60 euros1 kg de tomates 60887 rials 1,23 euros500 gr de fromage local 246022 rials 4,96 eurosInternet 8 Mbps 1 mois 643865 rials 12,97 euros1 paire de jeans levis 501 4113220 rials 82,88 euros Attention, aux logements meublĂ©s en Iran. Dans ce pays, le loyer mensuel d’un logement meublĂ© de 85 m2 peut atteindre 106141000 rials soit 2137,86 euros. Quel est le salaire moyen dans la monnaie locale en Iran ? Une personne travaillant en Iran gagne en moyenne environ 44800000 IRR par mois. Les salaires varient de 11300000 IRR moyenne la plus basse Ă  200 000 000 IRR moyenne la plus Ă©levĂ©e. Le salaire mĂ©dian est de 43000000 IRR par mois. Comptable 33 700 000 IRRAssistant comptable 26 400 000 IRRResponsable de la comptabilitĂ© 66 600 000 IRRDirecteur financier 89 100 000 IRRSecrĂ©taire 2 200 000 IRRDirecteur artistique 47 800 000 IRRPilote 81 300 000 IRRArchitecte 57 200 000 IRRIngĂ©nieur 42500000 IRRRĂ©ceptionniste 17400000 IRRDentiste 111000000 IRRInfirmiĂšre 35700000 IRRDĂ©veloppeur/Programmeur 46200000 IRRAvocat 88800000 IRRJournaliste 55 000000 IRRPharmacien 61600000 IRREnseignant du primaire 31200000 IRREnseignant du secondaire 39300000 IRR Quelle est la situation Ă©conomique de l’Iran En 2019, le PIB nominal de l’Iran s’établissait Ă  458,50 milliards de dollars US en 2019. La rĂ©introduction des sanctions par le gouvernement amĂ©ricain, associĂ©e Ă  la chute des prix du pĂ©trole, a plongĂ© l’économie iranienne en rĂ©cession, et le PIB a reculĂ© de 7,6% en 2019 dans un contexte de baisse de la consommation, des exportations de pĂ©trole et des activitĂ©s de construction. Le FMI prĂ©dit que l’économie iranienne rebondira lentement aprĂšs une rĂ©cession, bien que le PIB soit toujours nĂ©gatif en 2020, Ă  -6%, en raison de l’éclosion de la pandĂ©mie COVID-19. La participation au marchĂ© du travail et l’emploi continuent d’augmenter, mais le chĂŽmage reste un problĂšme persistant 13,6% en 2019, selon la Banque mondiale. Le taux d’inflation de l’Iran a fortement augmentĂ© pour atteindre 41,06% en 2019. Quelle est la monnaie par pays ? DĂ©couvrez les monnaies de chaque pays ou rĂ©gions. Quelle est la monnaie au Maroc ?Quelle est la monnaie roumaine ?Quelle est la monnaie au Vietnam ?Quelle est la monnaie en ThaĂŻlande ?Quelle est la monnaie bulgare ?Quelle est la monnaie Ă  Bali en IndonĂ©sie ?Quelle est la monnaie en Pologne ?Quelle est la monnaie anglaise ?Quelle est la monnaie Ă  DubaĂŻ ?Quelle est la monnaie au Cambodge ?Quelle est la monnaie en Islande ?Quelle est la monnaie au Mexique ?Quelle est la monnaie italienne ?Quelle est la monnaie en Finlande ?Quelle est la monnaie Ă  Tahiti ?Quelle est la monnaie Ă  Madagascar ?Quelle est la monnaie en Iran ?
Voicitoutes les solution Monnaie d'un pays Ă©tranger que l'on peut convertir. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun.
Le taux de change d’une devise appellation d’une monnaie qui est acceptĂ©e Ă  l’étranger est le cours, c’est-Ă -dire le prix, de cette devise par rapport Ă  une autre devise. Sur les sites d’information financiĂšre ou les pages spĂ©cialisĂ©es des journaux, nous pouvons lire par exemple EUR/GBP=0,8250/0,8252. Le premier prix est le cours de vente de la premiĂšre devise mentionnĂ©e, ici l’euro. Le second prix est le cours d’achat de la premiĂšre devise. En termes explicites, EUR/GBP=0,8250/0,8252 signifie qu’un euro EUR se vend Ă  0,8250 livre sterling GBP et qu’un euro s’achĂšte pour 0,8252 livre sterling. La convention veut que ces taux de change soient exprimĂ©s avec quatre chiffres aprĂšs la virgule. Il est aisĂ© de distinguer le cours de vente et le cours d’achat en se souvenant que le cours de vente est toujours infĂ©rieur au cours d’achat. En fonction de la commission retenue par l’agent de change, l’écart entre cours de vente et cours d’achat appelĂ© aussi spread peut ĂȘtre plus ou moins grand. Par souci de simplicitĂ© et afin d’établir un standard international qui permet de parler de toutes les devises oĂč que l’on soit dans le monde sans barriĂšres de langue, chaque monnaie a une abrĂ©viation en trois lettres. Souvent – mais c’est loin d’ĂȘtre une rĂšgle gĂ©nĂ©rale – les deux premiĂšres lettres indiquent le pays, et la troisiĂšme fait rĂ©fĂ©rence au nom de la devise. Par exemple, voici les abrĂ©viations des monnaies des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Chine et du Japon USD US pour États-Unis, D pour dollar GBP GB pour Grande-Bretagne, P pour pound livre en français CNY CN pour Chine, Y pour yuan JPY JP pour Japon, Y pour yen À savoir l’euro est une exception notable puisqu’elle a comme abrĂ©viation EUR. Enfin, on ne peut pas Ă©valuer la valeur d’une devise dans l’absolu. C’est pourquoi elle est toujours exprimĂ©e relativement Ă  une autre monnaie par un taux de change, et en observant les variations de ce taux dans le temps. Chaque devise a donc un taux de change vis-Ă -vis de chacune des autres parle de taux de change bilatĂ©ral pour dĂ©signer le rapport d’échange entre deux devises et de taux de change effectif lorsque l’on considĂšre l’ensemble des taux de change bilatĂ©raux. Pour l’établir on pondĂšre en gĂ©nĂ©ral chaque taux de change bilatĂ©ral par la part du commerce international du pays rĂ©alisĂ©e dans cette devise. Pourquoi les taux de change sont-ils importants ? Les taux de change ont une grande importance pour l’économie d’un pays, et en particulier pour son commerce extĂ©rieur. Par exemple, supposons que l’euro s’apprĂ©cie par rapport au dollar, c’est-Ă -dire que le taux de change de l’euro par rapport au dollar augmente et passe de 1€=1,35$ Ă  1€=1,50$ quelques mois plus tard. S’agissant des marchandises et des services, les produits exportĂ©s par les États-Unis vers les pays de la zone Euro seront alors plus compĂ©titifs. Exemple 1 DVD made in USA » de 20$ valait dans la zone Euro 14,8€ soit 20$/1,35$. Il vaudra 13,3€ soit 20$/1,50$ quelques mois aprĂšs. Inversement, les produits exportĂ©s Ă  partir de la zone Euro auront un prix plus Ă©levĂ© en USD et seront moins compĂ©titifs aux États-Unis par rapport aux produits locaux. Mais, s’il n’y a pas de production nationale suffisante pour Ă©viter d’importer plus – ce qui peut ĂȘtre le cas pour l’énergie ou les matiĂšres premiĂšres provenant souvent de pays Ă©mergents – cela peut ĂȘtre un facteur d’inflation dans le pays dont le taux de change baisse, en l’occurrence les États-Unis dans notre exemple. Enfin, au niveau des particuliers, avec une hausse de l’euro/dollar, les touristes amĂ©ricains auront dans la zone euro un pouvoir d’achat en baisse, et inversement le sĂ©jour des touristes français ou allemands aux États-Unis leur reviendra moins cher. S’agissant des placements et des investissements, les actifs europĂ©ens valent plus cher pour les investisseurs amĂ©ricains et les actifs amĂ©ricains valent moins cher pour les investisseurs de la zone euro une baisse du dollar profite donc logiquement aux investissements vers les États-Unis. Les taux de change des devises sont fixĂ©s sur le marchĂ© des changes. Chaque pays ou zone monĂ©taire dĂ©cide de son rĂ©gime de change, fixe ou flottant. Politiques de taux de change Dans l’Union EuropĂ©enne, la zone euro constitue une zone monĂ©taire dans laquelle les taux de change des pays membres ont Ă©tĂ© fixĂ©s de maniĂšre irrĂ©vocable, les monnaies locales ayant Ă©tĂ© remplacĂ©es par une monnaie commune. En revanche, l’euro est dans un rĂ©gime de change flottant vis-Ă -vis de la plupart des autres devises. En dehors de la zone euro, certains États comme la Pologne ou la Roumanie ont des rĂ©gimes de change flottants. Le Danemark, Ă  l’inverse, maintient un taux de change quasi-fixe par rapport Ă  l’euro. Dans le cadre des taux de change flottants, les États-Unis et la zone euro ont adoptĂ© une politique de laisser-faire vis-Ă -vis de l’évolution des taux de change. Ainsi la Banque Centrale EuropĂ©enne n’intervient pas sur le marchĂ© des changes pour influencer le taux de change de l’euro. Depuis 2005, la Chine a, quant Ă  elle, optĂ© pour un taux de change flottant administrĂ© avec une rĂ©fĂ©rence Ă  un panier de devises. Entre juillet 2005 et juillet 2008, le yuan appelĂ© aussi renminbi s’est apprĂ©ciĂ© d’environ 21% face au dollar. Mais ce systĂšme a Ă©tĂ© suspendu en juillet 2008, rĂ©tablissant de fait le lien fixe entre yuan et dollar, au nom de la protection nĂ©cessaire de l’économie chinoise contre les consĂ©quences de la crise financiĂšre mondiale. Cette situation suscite des mĂ©contentements du cĂŽtĂ© des partenaires Ă©conomiques de la Chine – les États-Unis en tĂȘte – car ce contrĂŽle exercĂ© par la Banque Populaire de Chine la banque centrale chinoise sur la devise nationale conduit selon eux Ă  une sous-Ă©valuation du yuan sur le marchĂ© des changes. Donald Trump a notamment accusĂ© la Chine de maintenir sa monnaie artificiellement basse. Cependant, cette critique, fondĂ©e par le passĂ©, semble avoir perdu de sa pertinence Ă  partir de 2016 puisque le yuan chinois s’est apprĂ©ciĂ© et n’est plus considĂ©rĂ© comme sous-Ă©valuĂ© estimer quel devrait ĂȘtre le cours normal » d’une devise est cependant difficile et il existe des dĂ©saccords Ă  ce sujet. Suite Ă  la crise qui a frappĂ© la zone euro Ă  partir de 2010-2011, le marchĂ© des devises s’est retrouvĂ© face Ă  un nouveau cas d’intervention d’une banque centrale en matiĂšre de change. En effet, la Banque Nationale Suisse BNS avait dĂ©cidĂ© de fixer un taux plancher euro/franc suisse suite Ă  une trĂšs forte apprĂ©ciation de sa monnaie en 2011 ; hausse due en grande partie aux incertitudes sur le remboursement des dettes souveraines dans la zone euro et aux États-Unis. Le cours plancher de CHF 1,20 = 1 € visait Ă  empĂȘcher l’euro de descendre en-dessous de CHF 1,20. C’était donc la BNS qui soutenait le cours de l’euro, ce qui est un cas de figure assez exceptionnel, les interventions des banques centrales se faisant d’ordinaire dans l’autre sens la banque centrale de la monnaie faible essayant d’endiguer la baisse de sa monnaie en en rachetant massivement sur les marchĂ©s. Cependant, ces interventions de la Banque Nationale Suisse ont pris fin en janvier 2015, entraĂźnant immĂ©diatement une hausse du franc suisse, c’est Ă  dire le passage de l’euro en-dessous du cours plancher. Taux de change d’équilibre ? Des taux de change Ă©quilibrĂ©s, ni sur-Ă©valuĂ©s, ni sous-Ă©valuĂ©s, correspondraient en principe Ă  une situation d’équilibre interne et externe des diffĂ©rentes Ă©conomies. La dĂ©termination des taux de change d’équilibre n’est cependant pas une science exacte, et il est difficile d’estimer la sous ou sur Ă©valuation d’une monnaie. GĂ©nĂ©ralement, pour Ă©valuer quel devrait ĂȘtre le taux de change d’équilibre, on utilise la mĂ©thode des paritĂ©s de pouvoir d’achat, c’est-Ă -dire le taux de change censĂ© Ă©quilibrer le prix d’un panier de biens entre deux pays. Par exemple, si un mĂȘme panier de biens coĂ»te 100 euros en Europe et 120 dollars aux États-Unis, alors le taux de change d’équilibre est estimĂ© Ă  1 euro = 1,2 dollar on divise 120 par 100. La forte instabilitĂ© des taux de change En fait depuis que les rĂ©gimes de change flottants prĂ©dominent, c’est-Ă -dire depuis les annĂ©es 1970, des taux de change d’équilibre ont beaucoup de mal Ă  devenir rĂ©alitĂ©. L’instabilitĂ© des taux de change est au contraire une caractĂ©ristique majeure de l’économie mondiale actuelle. Ainsi, par exemple, de 1999 Ă  2002 le dollar s’est apprĂ©ciĂ© de 45 % par rapport Ă  l’Euro naissant. Puis de 2002 Ă  2009 il a perdu 75 % de sa valeur. Des fluctuations de taux de change de 5 % ou plus sur un mois ne sont pas rares. Par exemple, entre fin octobre et fin novembre 2010, l’euro a perdu 8 % par rapport au dollar, suite Ă  la crise financiĂšre irlandaise. À titre d’illustration, on peut observer l’évolution du cours de l’euro/dollar depuis le lancement de l’euro en 1999 La stabilisation des taux de change semble donc difficile. Tout d’abord il y a une diversitĂ© des rĂ©gimes en place bien que la tendance depuis les annĂ©es 1970 soit celle d’une expansion du rĂ©gime de changes flottants, certaines devises gardent un rĂ©gime de changes fixes, et certaines banques centrales n’hĂ©sitent plus Ă  intervenir pour imposer un taux de change favorable Ă  leur Ă©conomie. Enfin force est de constater que le marchĂ© des devises est devenu plus spĂ©culatif depuis la libĂ©ralisation des annĂ©es 1970. Ainsi certaines fluctuations sur le marchĂ© des changes ne sont pas nĂ©cessairement en corrĂ©lation avec l’état rĂ©el des Ă©conomies nationales des devises concernĂ©es. Il est donc indispensable, surtout pour les multinationales et les banques qui gĂšrent des volumes trĂšs importants de liquiditĂ©s et sont exposĂ©es Ă  plusieurs monnaies, de se couvrir contre les fortes fluctuations de taux de change. Le marchĂ© des changes leur donne pour cela accĂšs Ă  des instruments de couverturel variĂ©s comme les opĂ©rations Ă  terme ou bien des produits dĂ©rivĂ©s plus complexes comme les swaps ou bien les options.
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Or Ă  l'Ă©tranger, nous vendons en dollar et, une fois la somme convertie en euros, ça fait davantage. Si je vends un produit 1.000 dollars, il y un an, je touchais 710 euros ; 1 Cet article s’appuie en particulier sur les enquĂȘtes que nous avons pu mener en collaboration avec ... 2 Union politique diffĂ©rente donc des traitĂ©s strictement monĂ©taires entre la Belgique, la France, la ... 3 Voir l’analyse que nous avons donnĂ©e de ces transformations pour l’Afrique subsaharienne au XIXe et ... 4 Le passage du cruzeiro au real au BrĂ©sil en 1994 couvrait un espace plus large, mais ne concernait ... 1Le passage Ă  l’euro qu’ont connu entre 1999 et 2002 les populations d’un grand nombre de pays d’Europe occidentale est une expĂ©rience Ă  grande Ă©chelle de changement monĂ©taire, qui en tant que telle peut ĂȘtre reconnue comme un rĂ©vĂ©lateur de la complexitĂ© du fait social qu’est la monnaie. L’opportunitĂ© de pouvoir en faire l’analyse est aujourd’hui exceptionnelle1 dans la mesure oĂč aucune sociĂ©tĂ© n’a connu en ce domaine un changement de cette ampleur, d’un point quantitatif et qualitatif, en dehors d’espaces gĂ©ographiques beaucoup plus restreints et de contextes d’un changement explicitement politique fort on peut penser ici pour le XIXe siĂšcle aux multiples unifications dont l’Allemagne et l’Italie ont donnĂ© l’exemple2 ou aux dĂ©monĂ©tisations et remonĂ©tarisations induites par les colonisations europĂ©ennes en Afrique3, en AmĂ©rique, en Asie et dans le Pacifique ou de crise Ă©conomique profonde telle que l’hyperinflation les expĂ©riences du BrĂ©sil4 ou de l’Argentine, ou une conjonction des deux rĂ©volutions la crĂ©ation du franc Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle ou les changements ayant affectĂ© en Russie le rouble aprĂšs les bouleversements politiques de 1917, puis de 1990. 2Chacun est aujourd’hui parfaitement conscient qu’un tel changement ne peut pas ĂȘtre interprĂ©tĂ© seulement comme le passage de la conduite Ă  droite en SuĂšde, le remplacement de l’oka par le kilogramme en GrĂšce ou la comparaison des Ă©chelles des degrĂ©s de tempĂ©rature en Celsius et Farenheit. Autrement dit le passage Ă  l’euro n’est pas une simple modification de l’échelle des prix et une introduction de nouvelles piĂšces et billets, qui seraient comparables Ă  ce que vit un touriste lorsqu’il voyage dans un pays Ă©tranger, mĂȘme si dans sa vie pratique au quotidien les problĂšmes se posent Ă  chacun d’abord sous cette forme. Pour apprĂ©hender ce qui peut apparaĂźtre comme un niveau supĂ©rieur, idĂ©ologique, culturel et politique, Ă  savoir la disparition apparente de l’appartenance monĂ©taire nationale et donc d’un symbole d’appartenance, il n’est pas sĂ»r pour autant que les modĂšles hĂ©ritĂ©s du national Ă©tatisme du XIXe siĂšcle puissent ĂȘtre pertinents ; ce serait trop rapidement rĂ©duire ce changement et cette supposĂ©e perte Ă  une fixation acceptĂ©e ou contrainte de la dimension nationale Ă  un niveau supĂ©rieur de dĂ©cision et de choix collectifs. 3Toutefois, tous les sondages d’opinion ont montrĂ© un attentisme trĂšs fort des populations europĂ©ennes, qui faisait craindre pour les uns et espĂ©rer pour d’autres un rejet de la monnaie nouvelle ; et malgrĂ© depuis 1999 la dĂ©finition de l’euro comme monnaie lĂ©gale de onze puis douze pays, rĂ©duisant florin, franc, mark, lire, peseta, drachme, etc., leurs anciennes monnaies nationales, Ă  des subdivisions de l’euro, et en dĂ©pit de ses usages scripturaux, particuliĂšrement sur les marchĂ©s financiers, le changement introduit par l’euro est longtemps apparu Ă  l’immense majoritĂ© des EuropĂ©ens essentiellement virtuel. A l’automne 2001, Ă  quelques semaines de la disparition des anciennes monnaies nationales, rĂ©gnait une attitude attentiste dans des populations qui, toutes catĂ©gories confondues, se disaient on aura bien le temps de voir quand il sera lĂ  ». Quand les caissiĂšres d’hypermarchĂ© demandaient Ă  un client si son chĂšque Ă©tait en euro ou en franc, il Ă©tait frĂ©quent que le client rĂ©ponde non, normal. En franc », ou bien non, en franc français », comme si l’euro Ă©tait alors une monnaie Ă©trangĂšre. Les populations l’ont ensuite, quand il est apparu sous forme de piĂšces et de billets, trĂšs rapidement intĂ©grĂ© comme nouveau moyen de paiement, en particulier parce que la monnaie est essentiellement pensĂ©e sous sa forme sonnante et trĂ©buchante » des piĂšces ou palpable des billets. 4A dĂ©faut de son usage lĂ©gal, l’euro n’a donc pendant des mois pris corps qu’à travers des dessins de journaux et de magazines et les mĂ©taphores personnifiantes la naissance de l’euro, religieuses le passage, la conversion Ă , sportives les critĂšres de sĂ©lection pour entrer dans le club, etc. qui ont abondĂ© dans la presse et lui ont alors donnĂ© une rĂ©alitĂ© toute particuliĂšre. 5Sa forme tangible est apparue Ă  la mi‑dĂ©cembre avec des sachets de piĂšces avec des variantes nationales car par exemple vendus en France et distribuĂ©s gratuitement Ă  tous les NĂ©erlandais, sachets qui, s’ils ont connu un succĂšs certain, n’ont pas tous trouvĂ© preneurs ; puis massivement l’euro a envahi tiroirs‑caisses et porte‑monnaie dĂ©but janvier sous forme Ă  la fois des piĂšces et des billets, alors qu’en tant qu’unitĂ© de compte l’euro existait depuis trois ans, sans que les populations aient dans leur immense majoritĂ© intĂ©grĂ© cette dimension. 6Pour comprendre ce changement d’unitĂ© monĂ©taire vĂ©cu, c’est‑à‑dire subi ou dĂ©sirĂ©, par trois cent millions d’EuropĂ©ens et l’analyser comme un fait social, la monnaie doit ĂȘtre comprise dans ses trois dimensions, Ă  savoir un rapport Ă  soi‑mĂȘme, un rapport aux autres, et un rapport au collectif formant un tout qui dĂ©passe les individualitĂ©s des personnes et des groupes autrement dit la souverainetĂ© de la totalitĂ© sociale. 7Le lien monĂ©taire mobilise en effet des niveaux interdĂ©pendants celui de l’organisation et du fonctionnement qui permettent les Ă©changes, celui de la solidaritĂ© et de la dynamique des rapports sociaux, et celui de l’intĂ©gration Ă  toute collectivitĂ© Ă  travers la reconnaissance et l’expression d’une souverainetĂ© et d’une hiĂ©rarchie en valeurs Birouste, 1997 1. 5 Nous avons dĂ©veloppĂ© l’analyse des modes de construction de la confiance dans La construction socia ... 8C’est Ă  travers les trois dimensions interdĂ©pendantes du rapport Ă  soi, aux autres et Ă  la totalitĂ© sociale, que peut ĂȘtre saisi le mouvement de construction sociale de la confiance dans une monnaie et tout changement monĂ©taire induit un degrĂ© de mise en cause de la confiance dans l’institution monĂ©taire. L’introduction de l’euro n’échappe pas Ă  ce processus et Ă  cette rĂšgle5. 9Le lien monĂ©taire est donc Ă  la fois intime et individuel, quand la personne mentalise consciemment ou inconsciemment ses relations d’existence en termes monĂ©taires, quand, comme le montre certaines Ă©tudes psychanalytiques, l’argent » fait corps avec la personne et est un Ă©lĂ©ment de son identitĂ© Anzieu, 1974. social Ă  travers la fonctionnalitĂ© des Ă©changes et les relations de solidaritĂ© d’une part et les relations de souverainetĂ© impliquant l’Etat comme incarnation du collectif d’autre part. 10Ce qui est en jeu dans ces rapports Ă  l’argent » interpellĂ©s par le passage Ă  l’euro ce ne sont pas les autres en tant qu’agrĂ©gat d’individus agissant selon une logique fondĂ©e sur le seul intĂ©rĂȘt personnel. Se trouve interpellĂ© l’invisible du grand Autre faisant totalitĂ© sociale Aglietta, OrlĂ©an, 1998. Si l’argent est au cƓur tant de l’intime que du collectif et est un Ă©lĂ©ment essentiel des attachements de l’individuel au collectif, rien d’étonnant que l’introduction de l’euro puisse ĂȘtre porteuse d’inquiĂ©tudes et de promesses, et de tensions contradictoires entre ce qui est espĂ©rĂ© ou redoutĂ©, chacun Ă©tant, par les contraintes de sa situation particuliĂšre et de son vĂ©cu immĂ©diat et passĂ©, porteur d’un degrĂ© diffĂ©rent d’inquiĂ©tudes et d’espoirs. Le moi, le rapport aux autres et le rapport au collectif sont interpellĂ©s par un changement monĂ©taire ; si la rĂ©ponse aux changements ne se fait que dans des dimensions fonctionnelles, qui constituent une part mais une part seulement du rapport Ă  soi et du rapport aux autres, sans poser explicitement les questions du vivre ensemble et des rapports de souverainetĂ©, le vĂ©cu monĂ©taire au quotidien sera celui d’une incomplĂ©tude. 11Ce schĂ©ma Ă  trois dimensions soi, les autres et le tout permet de comprendre les problĂšmes pratiques posĂ©s dans la transition monĂ©taire tant Ă  travers leurs dĂ©terminations plus gĂ©nĂ©rales, en particulier politiques, que psychologiques et intimes. Le passage Ă  l’euro peut ĂȘtre notamment un moment d’interrogations par les EuropĂ©ens sur leur rapport Ă  la nationalitĂ©, Ă  la citoyennetĂ© europĂ©enne nouvelle en Ă©mergence et aux rĂ©surgences de citoyennetĂ©s locales alors que les formes institutionnelles de subsidiaritĂ© des processus de prise de dĂ©cision sont en dĂ©bat. Toutefois, ce schĂ©ma permet aussi de ne pas uniformiser le changement et les rĂ©actions qu’il provoque de façon Ă©vidente pour les uns mais masquĂ© pour d’autres et il permet de comprendre que ce mĂȘme Ă©vĂ©nement historique n’est pas vĂ©cu de la mĂȘme façon par tous ses acteurs actifs ou passifs, selon leur situation en termes d’itinĂ©raire de vie, d’ñge, de sexe, de niveau d’éducation, de revenus, etc. et leur psychopathologie face Ă  l’argent le plaisir ou la douleur de le retenir ou le dĂ©penser mais, au‑delĂ , face Ă  l’avenir comme apprĂ©hension des risques et des changements eux‑mĂȘmes. 12Nous partirons ici du macrocosme, la face politique de l’euro, pour aboutir au microcosme, les relations intimes de chacun dans sa gestion du quotidien et dans son rapport aux autres Ă  travers ses Ă©changes monĂ©taires. Toutefois, Ă  chacun des niveaux que nous analysons notre dĂ©marche est essentiellement fondĂ©e sur une approche Ă  micro‑échelle du changement. Il faut comprendre les reprĂ©sentations de la totalitĂ© monĂ©taire ou son absence, fixer le cadre gĂ©nĂ©ral de la souverainetĂ© monĂ©taire, pour interprĂ©ter gestes avec et paroles sur l’euro, devenu en quelques heures pour certains, quelques jours pour d’autres, la monnaie de paiement, si ce n’est encore de compte, de tous les jours. 1. La face politique de l’euro une vision confuse de l’Etat 6 Sur le concept d’institution monĂ©taire de la sociĂ©tĂ©, voir Servet, Maucourant, Tiran 1998. 13Comprendre la face politique de l’euro nĂ©cessite d’abord d’affirmer que ce fondement essentiel du fait monĂ©taire n’est pas aujourd’hui la face la plus visible de la monnaie nouvelle. Elle ne l’est pas notamment en raison des modes de communication choisis par les autoritĂ©s publiques sur le sujet gardons en mĂ©moire l’image tĂ©lĂ©visĂ©e de ces gouvernants pour la plupart muets sur le sens politique de l’évĂ©nement mais se donnant en spectacle Ă  faire leurs courses, qui dans une boulangerie, qui chez un fleuriste. Seuls les opposants souverainistes donnaient une dimension politique Ă  l’évĂ©nement et devenaient en quelque sorte, but non recherchĂ© par eux, des promoteurs de la dimension europĂ©enne de l’euro. Mais surtout, et la premiĂšre raison ici Ă©voquĂ©e en dĂ©pend, la dimension politique est peu lisible parce que l’idĂ©ologie dominante – au sens d’une logique culturelle des idĂ©es – inscrit le monĂ©taire et le financier dans le vaste ensemble des pratiques dites Ă©conomiques, supposĂ©es non seulement ĂȘtre autonomes des autres faits sociaux mais pour beaucoup apparaissant comme plus dĂ©terminantes et plus contraignantes. Toutefois, cette croyance Ă©conomiste ne peut faire Ă©chapper l’euro et les monnaies modernes aux fondements sociaux et politiques de l’institution monĂ©taire des sociĂ©tĂ©s humaines6. Il convient alors d’inscrire ce changement de monnaie, et ce qui peut apparaĂźtre comme des imperfections dans la transition supposĂ©e du national au supranational, dans le processus contemporain de transformation de l’Etat par subsidiaritĂ©. Un Ă©lĂ©ment de la croyance monĂ©taire l’économisme 14L’économisme Ă©tant un Ă©lĂ©ment gĂ©nĂ©ral puissant de l’ordre de l’inconscient monĂ©taire dans les cultures europĂ©ennes contemporaines, ses faux‑semblants permettent de penser et de faire comme si la monnaie n’était ou n’était devenue qu’un intermĂ©diaire des transactions Ă©conomiques et Ă©tait d’abord un instrument de paiement avant d’ĂȘtre une unitĂ© de compte. 15Cette domination contemporaine de l’économisme dans l’apprĂ©hension des faits monĂ©taires et financiers a facilitĂ© la transition des anciennes monnaies nationales Ă  l’euro. Contrairement aux anticipations des milieux dits souverainistes, les populations ont massivement raisonnĂ© essentiellement, non par rĂ©flexes immĂ©diatement politiques, mais sur la base des difficultĂ©s anticipĂ©es par eux dans la transition, et les autoritĂ©s publiques les ont fortement encouragĂ©es Ă  le faire en leur proposant des solutions pratiques de cette nature. 16Ces faux-semblants Ă©conomistes et ces silences sur les choix de sociĂ©tĂ© ont permis d’échapper de façon frontale Ă  l’analyse politique des changements en cours dont l’euro est Ă  la fois un messager et un vĂ©hicule potentiel et ceci permet de comprendre l’attitude des populations europĂ©ennes qui, contrairement aux attentes de certains, ont massivement plĂ©biscitĂ© l’euro en se dĂ©barrassant, dans des dĂ©lais beaucoup plus courts que ceux qui avaient Ă©tĂ© anticipĂ©s par les autoritĂ©s publiques, des moyens de paiement libellĂ©s dans les anciennes monnaies nationales, alors que le plus grand nombre ne raisonne encore qu’avec des Ă©chelles de prix en anciennes monnaies nationales. Les dimensions nouvelles de l’Etat 17Doit‑il exister une cohĂ©rence parfaite entre un niveau politique supposĂ© europĂ©en et l’émission des monnaies nouvelles en euro et par exemple la faiblesse de l’euro sur les marchĂ©s internationaux entre 1999 et 2001 est‑elle principalement due Ă  la dĂ©faillance des institutions europĂ©ennes et Ă  la faiblesse de l’intĂ©gration politique de l’Union ? Autrement dit, y a‑t‑il doute par rapport Ă  l’euro et Ă  sa valeur par rapport Ă  la livre sterling, au dollar, au franc suisse ou au yen, parce qu’il n’y aurait pas d’Etat europĂ©en ? 18Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, d’un point de vue interne c’est‑à‑dire des EuropĂ©ens, il est indispensable d’interroger la nature de l’Etat aujourd’hui dans les sociĂ©tĂ©s dites occidentales. Du fait des principes actifs de subsidiaritĂ©, on constate une implosion de l’Etat traditionnel et de la force et de la cohĂ©sion publiques qui ne se situent plus seulement Ă  un niveau national gouvernemental. Les champs d’intervention Ă©tatique sont redĂ©finis par le haut avec des niveaux supranationaux par exemple fĂ©dĂ©raux ou confĂ©dĂ©raux europĂ©ens, voire mondiaux pour ce qui est du traitement de certaines formes de dĂ©linquance Ă©conomique ou financiĂšre et de problĂšmes environnementaux et par le bas avec des niveaux rĂ©gionaux et locaux dans le cadre de la dĂ©centralisation. 19L’Etat au sens traditionnel du terme se trouve en quelque sorte Ă©clatĂ© entre ces diffĂ©rents niveaux et cela ne peut pas ne pas avoir de consĂ©quences pour ce qui est de la gestion monĂ©taire des monnaies nationales et dans l’émergence de formes de subsidiaritĂ© monĂ©taire Blanc, 2001. 7 Sur cette question, voir les analyses de Bruno ThĂ©ret, en particulier dans La monnaie souveraine. 20Ces interrogations rencontrent aussi la question de la dette sociale, autrement dit les craintes de la remise en cause de la protection sociale, nous y reviendrons, dans le cadre de ce que l’on dĂ©signe comme la construction europĂ©enne7. Les inquiĂ©tudes qui ont pu porter sur l’évolution de la valeur de l’épargne voire des retraites en Allemagne ou aux Pays‑Bas, des prix par exemple en France, reprĂ©sentent aussi une inquiĂ©tude sur les garanties que les Etats sont capables de donner quant Ă  l’avenir. Au‑delĂ  de l’euro ces questions sont posĂ©es et mĂȘme si un lien de causalitĂ© n’est pas directement Ă©tabli entre les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes, la conjoncture est pensĂ©e comme commune par l’ensemble des EuropĂ©ens. 8 La pĂ©riode de fin d’annĂ©e est celle oĂč la quantitĂ© de piĂšces et de billets est la plus importante e ... 21Un autre problĂšme est liĂ© Ă  la croyance d’un Etat dĂ©mocratique fondĂ© sur la reprĂ©sentation d’élus alors qu’aujourd’hui un nombre croissant de questions sont traitĂ©es dans des commissions d’experts voire de reprĂ©sentants autoproclamĂ©s de telle ou telle catĂ©gorie. C’est de la sorte qu’ont de fait Ă©tĂ© choisis au niveau europĂ©en le type des piĂšces et des billets et de nombreuses modalitĂ©s des transitions monĂ©taires. C’est aussi ainsi que doivent ĂȘtre comprises les tensions qui se sont manifestĂ©es au sein de la Commission europĂ©enne entre les ex‑directions gĂ©nĂ©rales XXIV et II pour inclure et donner prioritĂ©, ou non, aux problĂ©matiques sociales et pratiques monĂ©taires concrĂštes et donc dĂ©passer les conceptions essentiellement macroĂ©conomiques prĂ©valentes pendant trĂšs longtemps ; la fixation de la date de transition au 1er janvier avec tous les surcoĂ»ts que cela a induit, par rapport Ă  ce qu’auraient Ă©tĂ© les coĂ»ts pour une transition au 1er novembre ou au 31 mars, apparaĂźt comme le rĂ©sultat de choix fixĂ©s au dĂ©part en oubliant ou en se mĂ©prenant sur les contraintes pratiques de la transition8. La rĂ©duction du temps de double circulation entre les anciens et les nouveaux instruments monĂ©taires initialement prĂ©vue pour six mois sauf en Allemagne, pays partisan d’un big‑bang » monĂ©taire est le rĂ©sultat Ă©galement de pressions de reprĂ©sentants non Ă©lus et d’experts de la sociĂ©tĂ© civile pour que soient pris en compte ces problĂšmes pratiques. Je veux que ma vieille mĂšre comprenne ce qui se passe » disait Emma Bonino, la commissaire chargĂ©e Ă  la Commission de la protection des consommateurs, qui a encouragĂ© de nombreuses initiatives de terrain en ce sens, repris et adaptĂ©s ensuite dans la plupart des pays. La question du statut de la Banque centrale 22Pour ce qui est de la Banque centrale europĂ©enne, elle reflĂšte aussi cette Ă©volution du politique. On doit toutefois remarquer que quand la gestion monĂ©taire se trouvait au niveau national, les politiques monĂ©taires n’étaient jamais en tant que telles approuvĂ©es dans les assemblĂ©es Ă©lues. Et pour ceux qui affirment que la Banque centrale europĂ©enne n’a pas de dimensions politiques et est en dehors des Etats, diraient‑ils la mĂȘme chose des conseils constitutionnels ou des conseils d’Etat qui, dans la plupart des dĂ©mocraties modernes, sont dĂ©signĂ©s selon des modalitĂ©s et des principes qui ne sont pas fondamentalement diffĂ©rents ? 23La difficultĂ© est que ce processus en cours de redĂ©finition de l’Etat, est non seulement largement inachevĂ© son terme est incertain. Il y a des formes en Ă©volution, en discussion dans des rapports de force Ă  l’issue inconnue. Ceci se traduit au jour le jour dans la gestion de la politique monĂ©taire et dans les formes mĂȘmes de la monnaie, comme nous allons le voir. 24Cette complexitĂ© du statut de la monnaie nouvelle par rapport aux autoritĂ©s europĂ©ennes d’une part et aux autoritĂ©s nationales d’autre part se traduit bien Ă©videmment par le fait que ce n’est pas la Banque centrale europĂ©enne qui a imposĂ© aux diffĂ©rents membres de l’Union les dĂ©tails des conditions pratiques du passage. On observe ainsi qu’en Allemagne le mark a cessĂ© d’avoir pouvoir libĂ©ratoire lĂ©gal le 31 dĂ©cembre 2001 Ă  minuit, mais qu’il a Ă©tĂ© de fait acceptĂ© par les commerçants jusqu’en fin fĂ©vrier 2002, que la date lĂ©gale de fin de la double circulation est le 28 janvier aux Pays‑Bas, le 9 fĂ©vrier en Irlande, le 17 fĂ©vrier en France et le 28 fĂ©vrier dans les huit autres pays de la zone euro. Les instruments monĂ©taires, symboles de l’état de l’Union 25D’une certaine façon, l’image des piĂšces et des billets et les symboles qu’ils comportent expriment cette situation institutionnelle nouvelle complexe. 26La prĂ©sence d’une face nationale et d’une face europĂ©enne sur les piĂšces expriment bien l’ambivalence de l’euro qui n’est pas pleinement une monnaie unique europĂ©enne mais qui est la monnaie nationale de la France, la monnaie nationale de l’Italie, la monnaie nationale de l’Allemagne, etc. ; par sa face identique dans l’ensemble de ces pays, elle paraĂźt unique dans les pays de la zone euro, et au‑delĂ  au Kosovo, au Vatican, Ă  Monaco, Saint‑Marin, etc., par exemple ; elle devient commune par les usages autorisĂ©s dans les pays de l’Union non adhĂ©rents Ă  l’euro ou dans les pays de l’Europe centrale et orientale candidats Ă  l’intĂ©gration, voire aussi dans un pays tel que la Suisse oĂč un certain nombre de commerces acceptent les paiements en euro. 27On remarque notamment des symboles faibles d’intĂ©gration si on les compare au In God we trust du dollar amĂ©ricain, aux figures des souverains dans plusieurs pays ou au rappel de la loi sur les billets français ; ce sont des bĂątiments imaginaires n’existant nulle part et une carte gĂ©ographique sans frontiĂšres prĂ©cises, qui comprend mĂȘme une partie de l’Afrique du Nord et la Turquie. La signature est peu lisible mais l’on dit que les Ă©lĂ©ments sĂ©curitaires ont Ă©tĂ© trĂšs renforcĂ©s par rapport aux anciens et aux autres billets en circulation. D’une certaine façon dans cette logique les processus sĂ©curitaires l’emportent sur la construction de la confiance alors que les deux mĂ©canismes d’un point de vue socioĂ©conomique doivent ĂȘtre compris comme Ă©tant tout Ă  la fois complĂ©mentaires et opposĂ©s. Cette insistance mise sur les formes matĂ©rielles sĂ©curitaires en particulier pour ce qui est des billets est aussi une manifestation de l’approche Ă©conomiste et utilitaire de la monnaie. 28Toutefois, n’imaginons pas que cette faiblesse des symboles d’intĂ©gration europĂ©enne sur les instruments monĂ©taires est un obstacle insurmontable Ă  la manifestation d’identitĂ© commune. Dans nos enquĂȘtes nous avons relevĂ© les rĂ©actions particuliĂšres face aux images des billets en euro de personnes immigrĂ©es ; elles voyaient dans les cartes sans frontiĂšres, les ponts et les fenĂȘtres le symbole d’une Europe accueillante et ouverte ; certaines personnes ĂągĂ©es ont soulignĂ© le rejet des risques de conflits armĂ©s et un dĂ©sir de paix, Ă  la vue d’une carte sans frontiĂšre, etc. Ce ne sont pas les populations les plus ĂągĂ©es ou les plus pauvres qui sont nĂ©cessairement les plus hostiles Ă  ce changement monĂ©taire les rĂ©sultats sont en cela diffĂ©rents de ceux des votes pour le traitĂ© d’Union oĂč l’on voyait que le vote pour le oui Ă©tait fortement dĂ©terminĂ© par le niveau d’éducation et le vote pour le non par le faible niveau de revenu et de scolarisation. L’image des billets en euro qui circulent depuis le premier janvier 2002 est de tout autre nature que celle de symboles nationaux hĂ©ritĂ©s des rĂ©publiques nationalistes et des monarchies absolues et elle peut aussi donner Ă  penser, voire Ă  rĂȘver. 29Nous ne dĂ©velopperons pas plus longuement l’analyse de la face politique de l’euro pour en venir aux dimensions pratiques de la transition Ă  l’euro dans les rapports qu’une monnaie mobilise dans les relations Ă  soi et aux autres. 2. Une interprĂ©tation de quelques problĂšmes pratiques de la transition 30Les problĂšmes pratiques de l’introduction de la monnaie nouvelle peuvent ĂȘtre traitĂ©s sur un mode anecdotique ; chacun a son rĂ©cit des rĂ©flexions recueillies ici, de difficultĂ©s rencontrĂ©es personnellement ou dans son entourage, d’erreurs d’apprĂ©ciation commises, de petits gains ou pertes, etc. Un risque potentiel important rĂ©sidait notamment dans une incomprĂ©hension de la rĂšgle des arrondis au centime d’euro infĂ©rieur jusqu’à cinq milliĂšmes d’euro, ou supĂ©rieur au‑delĂ , ce qui produit nĂ©cessairement des effets pouvant apparaĂźtre surprenants, tel que le timbre Ă  3 francs soit 0,46 centimes d’euro, somme Ă©quivalente Ă  3 francs et deux centimes de francs ; le produit Ă  10 francs qui aprĂšs une double conversion franc/euro et euro/franc se trouve Ă  9 francs 97, etc. Pour Ă©viter tout conflit potentiel avec leurs clients, certains magasins ont fixĂ© tous leurs prix Ă  des niveaux qui ne crĂ©ent pas d’écart lors des doubles conversions. En fait, la transition s’étant opĂ©rĂ©e trĂšs rapidement et la volontĂ© des consommateurs d’abandonner le paiement en ancienne monnaie nationale beaucoup plus immĂ©diate qu’elle n’avait Ă©tĂ© anticipĂ©e par les pouvoirs publics, ce problĂšme n’a pratiquement pas Ă©mergĂ© et de nombreux commerces de dĂ©tail affichent des arrondis qui ne respectent pas le taux de conversion sans que cette question pose problĂšme. 9 Sur ce thĂšme on lira avec intĂ©rĂȘt Cuillerai 2001. 10 Le phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© accentuĂ© par la dĂ©pense des bas de laine » ou du matelas » visible avec la m ... 31Par contre, les files d’attente sur les lieux de rĂšglement, sans atteindre celles observĂ©e aux postes de pĂ©age de l’autoroute de Rome le 1er janvier 2002 – neuf kilomĂštres –, ont souvent Ă©tĂ© un des Ă©lĂ©ments les plus spectaculaires du commerce des biens et services. Les chemins de fer nĂ©erlandais avaient estimĂ© que le temps moyen d’une opĂ©ration d’achat au guichet pouvait quadrupler il devait passer de 30 secondes pour un paiement en euro rendus en euro, Ă  60 secondes pour un paiement en florins rendus en euro et Ă  2 minutes pour un paiement mixte euro/florin rendu en euro. Toutefois, il n’a pas Ă©tĂ© notĂ© de rĂ©bellions particuliĂšres des populations, d’hostilitĂ© forte contre le changement lui‑mĂȘme en cours, en dĂ©pit des espoirs exprimĂ©s par certains courants politiques conservateurs, voire de leurs mots d’ordre de boycott. Le temps d’attente prolongĂ© – trĂšs variable selon les lieux et les types de commerce et attĂ©nuĂ© par l’anticipation qui en avait Ă©tĂ© faite par les commerçants – est apparu comme Ă©tant normal Ă  la plupart de ceux qui l’ont subi. L’introduction de ces piĂšces et billets en euro semblait Ă  certains un jeu, excitĂ©s par la nouveautĂ©, pour d’autres quelque chose qu’il fallait subir, autrement dit une sucrerie pour les uns, une mĂ©dication amĂšre pour les autres. Peut‑ĂȘtre y avait‑il pour beaucoup non seulement le sentiment juvĂ©nile de rejouer au Monopoly ou Ă  la Bonne paie, mais surtout l’impression d’une sorte de voyage dans le temps, d’une opĂ©ration qui nous liait collectivement et intimement Ă  des gĂ©nĂ©rations futures, transport et legs dont les difficultĂ©s pratiques prĂ©sentes Ă©taient le prix Ă  payer. La monnaie Ă©tait bien totalitĂ© sociale qui lie les communautĂ©s au‑delĂ  de la vie et de la mort9. Adieu Ă©mouvant Ă  un temps des citĂ©s et des terroirs pour rejoindre un moderne nomadisme. C’est prĂ©cisĂ©ment en partie parce que le passage s’effectuait de façon beaucoup plus rapide qu’il avait Ă©tĂ© anticipĂ© que se rĂ©vĂ©laient des insuffisances d’approvisionnement et des difficultĂ©s dans le stockage des anciennes monnaies10. 32L’observation des pratiques de paiement est un premier mode d’apprĂ©hension du changement. Certains regardent anxieusement et attentivement la monnaie rendue et comptent et recomptent les espĂšces nouvelles. D’autres ont au contraire une confiance aveugle dans le commerçant – ou font semblant – et dĂ©versent un tas de piĂšces nouvelles en lui demandant de faire le tri pour atteindre la somme demandĂ©e. Une solidaritĂ© s’est mĂȘme manifestĂ©e entre consommateurs pour aider les plus en difficultĂ©. L’exhibition des billets, pour des montants Ă©levĂ©s, est frĂ©quente comme elle l’est dans les zones de duty free des aĂ©roports oĂč l’on peut voir des voyageurs dĂ©ambuler tenant une liasse de billets, ce qui paraĂźtrait inconvenant dans tout autre lieu public. Cette attitude – hormis la tradition d’une exposition de la richesse comme chez les maquignons par exemple – est celle Ă  l’égard d’une monnaie qui n’a pas encore trouvĂ© sa valeur, autrement dit que l’on n’estime pas. 33En effet, outre les difficultĂ©s de reconnaissance des nouveaux instruments de paiement, au‑delĂ  de cette difficultĂ©, pour ce qui est du compte lui‑mĂȘme et de l’échelle des valeurs, un changement d’unitĂ© monĂ©taire produit deux effets essentiels qui touchent chacun d’entre nous un effet-revenu, un effet-prix. 34Un effet-revenu se manifeste aussi par exemple dans le cas français division proche de 6,5 ou allemand division par 2 car l’euro ayant une valeur supĂ©rieure Ă  l’ancienne unitĂ© nationale, la division nominale des valeurs et des revenus qui s’ensuit, engendre une impression d’appauvrissement. Mon RMI ça va ĂȘtre cacahuĂšte » disent certains. 35On doit rappeler que lorsque dans certains pays, par exemple en France, les retraites jusque‑lĂ  trimestrielles ont Ă©tĂ© mensualisĂ©es, de nombreuses personnes ont eu l’impression d’une perte de revenu et plus gĂ©nĂ©ralement de richesse. Ces rĂ©actions, qui se sont traduites par quelques suicides en Italie par exemple, peuvent paraĂźtre absurdes Ă  un public Ă©duquĂ©, mais ne doivent pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©es dans la mesure oĂč les personnes en difficultĂ©s psychopathologiques peuvent trouver dans l’euro des boucs Ă©missaires Ă  leurs angoisses existentielles. 36Un effet‑prix se produit mĂ©caniquement Ă  la hausse dans un pays comme l’Irlande dans la mesure oĂč la livre irlandaise reprĂ©sente une valeur supĂ©rieure Ă  l’euro, et donc laisse penser qu’il y a accroissement des prix. Dans les autres pays dont l’ancienne monnaie nationale vaut une fraction de l’euro, l’effet‑prix joue Ă  la baisse, plus intensivement en Belgique ou en France qu’en Allemagne, mais beaucoup moins dans ces pays qu’en Italie, en GrĂšce, Espagne ou Portugal qui ont redĂ©couvert les centimes. Un autre effet prix peut aussi se dĂ©velopper dans tous les pays selon la façon dont est comprise la rĂšgle des arrondis et dont sont fixĂ©s les nouveaux prix psychologiques par les chaĂźnes de distribution. Ajoutons Ă  cela que certaines personnes affirment Ă  propos de promotions commerciales que 10% en euro, ça fait plus que 10% en francs ». 37Ces effets‑prix et revenus jouent donc en pratique diffĂ©remment dans les pays de l’Europe du Sud qui dĂ©couvrent les centimes de l’unitĂ© monĂ©taire, dans un pays comme l’Irlande oĂč l’euro reprĂ©sente une fraction de l’ancienne livre, avec des situations intermĂ©diaires, nous l’avons vu, pour le franc belge, le franc français ou le mark par exemple. Cette difficultĂ© est accentuĂ©e dans les pays oĂč la valeur de l’euro en ancienne monnaie nationale est une fraction complexe ; le taux de conversion du mark en euro qui est un rapport proche de un Ă  deux ou au Portugal rapport de un Ă  200 sont beaucoup plus simples que le taux de conversion approximatif de un Ă  6,5 en France ou de un Ă  166 en Espagne par exemple. 38Or, les usagers et consommateurs sont plus conscients des pertes souvent surestimĂ©es que des gains souvent sous‑estimĂ©s. Ainsi gĂ©nĂ©ralement, les inconvĂ©nients rĂ©els voire imaginaires du passage Ă  l’euro sont surĂ©valuĂ©s par rapport aux avantages, ce que l’on observe par exemple Ă  propos de l’impression de fortes hausses de prix qui prĂ©vaut chez les consommateurs, Ă  partir d’exemples particuliers, alors que les observatoires statistiques ne relĂšvent pas de hausses gĂ©nĂ©ralisĂ©es des prix. On se trouve ici dans le mĂ©canisme bien connu de la propagation des rumeurs. 11 Lors des opĂ©rations de formation Tous prĂȘts pour l’euro », de nombreux bĂ©nĂ©voles et travailleurs ... 39Les enquĂȘtes qualitatives que nous avons menĂ©es en France sur la prĂ©paration du passage Ă  l’euro n’ont pas rĂ©vĂ©lĂ© de diffĂ©rence marquĂ©e, pour ce qui est de l’acceptation d’un changement monĂ©taire de ce type, entre riches » et pauvres », entre les travailleurs sociaux par exemple et leurs publics de bĂ©nĂ©ficiaires de minima sociaux11. Ce changement est en effet diffĂ©rent d’opĂ©rations de dollarisation des Ă©conomies, oĂč les intĂ©rĂȘts divergents liĂ©s aux fonctions de rĂ©serve et aux capacitĂ©s et modes d’épargne des divers groupes sociaux, peuvent apparaĂźtre considĂ©rables. La diffĂ©rence est fondĂ©e essentiellement sur les psychopathologies individuelles dans la gestion de l’avenir, de la mĂȘme façon qu’il existe des voyageurs qui rĂšglent leur montre en montant dans un avion sur le fuseau horaire du pays de destination, et qu’il y a ceux qui se rĂ©fĂšrent sans cesse Ă  l’heure du pays d’oĂč ils viennent et qui refusent dans leur tĂȘte et dans leur corps le changement d’horaire. Les diffĂ©rences d’adaptation s’apparentent aussi aux capacitĂ©s linguistiques plus ou moins Ă©levĂ©es de ceux qui pensent rapidement dans une langue Ă©trangĂšre et ceux qui doivent traduire mot Ă  mot pour comprendre et pour s’exprimer. 40On rencontre certaines personnes en forte prĂ©caritĂ© affichant un optimisme fort face Ă  leurs capacitĂ©s personnelles d’adaptation au changement. Ainsi, un jeune d’un foyer d’accueil d’urgence Ă  Bordeaux, interrogĂ© le surlendemain d’une formation euro donnĂ©e dans son centre d’hĂ©bergement, formation qu’il avait suivie avec intĂ©rĂȘt, expliquait que ce ne serait pas difficile pour lui car il est bon en calcul » et que pour passer des francs Ă  l’euro il suffisait de multiplier la somme par la moitiĂ© de la somme et de diviser par cent »  On retrouve donc au‑delĂ  mĂȘme de la fracture sociale » l’opposition entre des optimistes et des pessimistes ! ceux qui sont rĂ©ticents au changement et ceux qui croient aisĂ©ment pouvoir y faire face et l’anticiper. 41Si l’on se rĂ©fĂšre aux dimensions de la monnaie que nous avons Ă©voquĂ©es au dĂ©but de cet article, ces questions relatives Ă  la gestion de la nouveautĂ© interpellent directement le rapport Ă  soi est‑ce que je vais pouvoir faire face au changement ? et le rapport aux autres est‑ce que les autres ne vont pas me rouler ?. 42Changer de mode de paiement totalement et le plus rapidement possible a Ă©tĂ© un premier moyen d’essayer de s’adapter. 12 Alors que la marge d’erreur est habituellement de 0,01% pour une marge bĂ©nĂ©ficiaire de 1% Le Monde... 13 Le Monde, 27 mars 2001 20. 43Au‑delĂ  de la satisfaction immĂ©diate des pouvoirs publics, pour mesurer les difficultĂ©s prĂ©visibles de cette transition il convient de rappeler qu’au Royaume‑Uni, en 1971, en dĂ©pit d’une information particuliĂšrement intense, un sondage a montrĂ© que, un mois et demi aprĂšs la dĂ©cimalisation de la livre sterling, 45% des personnes interrogĂ©es donnaient une rĂ©ponse fausse ou n’étaient pas en mesure de rĂ©pondre Ă  une question simple de conversion de l’ancien systĂšme divisant la livre en vingt shillings et le shilling en douze pence au nouveau systĂšme divisant la livre en cent pence. De mĂȘme, lors de tests de manipulation effectuĂ©s auprĂšs du personnel des agences bancaires et des commerçants avec des billets euro factices, Ă  l’automne 2001, il est apparu un taux d’erreur Ă©levĂ© entre 3 et 5% du chiffre d’affaires quotidien des entreprises12. Aux Pays‑Bas, une enquĂȘte dans les commerces de dĂ©tail, rĂ©alisĂ©e moins d’un an avant l’introduction des piĂšces et des billets en euro sur le double affichage florin/euro, avait rĂ©vĂ©lĂ© 15% d’erreurs dans les taux de conversion ; les boulangers, Ă©piciers, bouchers, cafĂ©s‑restaurants et coiffeurs Ă©taient ceux qui commettaient le plus souvent des erreurs13. 14 Ces personnes savent par habitude quel billet il faut donner pour rĂ©gler une dĂ©pense de quarante‑de ... 44Une Ă©tude, rĂ©alisĂ©e en France en juin 1997 par l’Union fĂ©minine, civique et sociale, montrait que seulement 12,5% des enquĂȘtĂ©es sont arrivĂ©es Ă  convertir sans calculette des francs en euro, 32% y sont parvenues sans difficultĂ© avec une calculette alors que 19% ont refusĂ© d’essayer et que 34,5% ne sont pas arrivĂ©es Ă  poser la division dans le bon sens ; si l’on ajoute qu’environ la moitiĂ© des enquĂȘtĂ©es ne s’étaient jamais servi d’une calculette et que 10%, mĂȘme aprĂšs une dĂ©monstration, ne sont toujours pas arrivĂ©es Ă  faire la conversion avec calculette, on mesure la difficultĂ©, n’en dĂ©plaise Ă  ceux qui s’imaginent qu’il suffit d’initier des techniques simples comme une calculette » pour favoriser le passage des anciennes monnaies nationales Ă  la monnaie nouvelle. Les enquĂȘtes de terrain sur la prĂ©paration Ă  l’euro des populations en situation de prĂ©caritĂ© Ă©conomique ou d’exclusion sociale ont montrĂ© que des personnes n’ayant pas de difficultĂ©s fortes pour faire leurs courses en francs ont beaucoup de difficultĂ©s Ă  passer Ă  l’euro sans commettre d’erreur14. 45Si dans sa vie quotidienne chacun est Ă  la merci d’une erreur dans le rendu de monnaie ou dans l’apprĂ©ciation du prix d’un bien ou d’un service dans la nouvelle monnaie, les consĂ©quences d’une Ă©ventuelle erreur ne sont pas les mĂȘmes pour ceux que l’on peut qualifier de riches ou de pauvres. Ceci peut expliquer une inquiĂ©tude plus forte pour les populations en situation de prĂ©caritĂ© Ă©conomique forte ou de handicap, inquiĂ©tude qui ne doit pas ĂȘtre confondue avec une hostilitĂ© face Ă  l’euro lui‑mĂȘme. Ceci explique la mise en place d’un programme Tous prĂȘts pour l’euro », soutenu par le ministĂšre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, dĂ©clinaison nationale des programmes Euro facile » Ă  destination des populations Ă  faible revenu, connaissant gĂ©nĂ©ralement une forte angoisse pour joindre les deux bouts » afin, Ă  travers la formation de mĂ©diateurs travailleurs sociaux et bĂ©nĂ©voles d’association, de les informer sur ce passage Ă  l’euro et de faire baisser leur forte inquiĂ©tude et leur peur de ne pas s’y retrouver dans ce nouvel espace de prix, et en consĂ©quence de se faire avoir ». 46La gestion des budgets familiaux permet d’observer une certaine planification des dĂ©penses, dont certaines sont permanentes comme le paiement des loyers, des factures d’eau et d’électricitĂ©, de la nourriture notamment, alors que certaines dĂ©penses occasionnelles permettent de faire une bonne affaire ». Une norme essentielle en matiĂšre monĂ©taire est pour le consommateur l’échelle de grandeur de ses dĂ©penses et donc de celles‑ci en proportion de ses revenus. C’est ainsi que s’établit l’équilibre souvent prĂ©caire entre dĂ©penses et recettes. On peut ici rappeler le fait que les diffĂ©rentes catĂ©gories de consommateurs se font une idĂ©e de la hiĂ©rarchie des prix, une image de ce qui est cher et de ce qui l’est relativement moins, en mĂ©morisant une gamme de prix de biens et de services tout Ă  la fois limitĂ©e – le prix de vingt Ă  cinquante biens ou services sans doute – et diffĂ©rente quant aux prix retenus comme rĂ©fĂ©rents selon les modes de vie des divers milieux sociaux et culturels, les sexes et les tranches d’ñge. Ce qui est vrai des consommateurs l’est aussi bien Ă©videmment des commerçants et des publicitaires qui ont dĂ» redĂ©finir pour chaque prix les seuils psychologiques de prix en euro de chaque type de produits et services. De la mĂȘme façon les travailleurs sociaux qui contrĂŽlent les budgets des personnes en situation de forte prĂ©caritĂ© doivent rĂ©apprendre les niveaux normaux de dĂ©pense exprimĂ©s en euro pour rĂ©agir rapidement face aux dĂ©penses des mĂ©nages qu’ils contrĂŽlent. 47Rappelons ici aussi que la connaissance plus Ă©tendue et plus forte par les femmes des prix des biens de consommation courante, qui s’explique par leurs pratiques plus frĂ©quentes des courses, Ă©claire une facette de leur opposition plus forte ou leur moindre adhĂ©sion politique Ă  l’euro le changement monĂ©taire entraĂźne une perte considĂ©rable de leur savoir‑faire dans la gestion quotidienne des budgets familiaux. Payer en euro et compter en franc 48Lors des opĂ©rations de test, il est surprenant de voir des personnes qui savent donner le bon billet pour un certain niveau de dĂ©penses en franc se rĂ©vĂ©ler incapables de le faire, mĂȘme quand on leur indique la valeur des billets en euro 10 euro, 20 euro, etc.. Ils ont de la difficultĂ© Ă  rĂ©duire deux piĂšces de cinquante centimes d’euro Ă  un euro. En fait, il apparaĂźt que ces personnes ne comptent pas 120 francs = 100 plus 20 mais agissent par habitude et routine construite de longue date elles savent par expĂ©rience qu’il faut donner un billet de 200 francs pour rĂ©gler une dĂ©pense de 120 francs et qu’un billet de 100 francs suffit pour rĂ©gler 80 francs. Ils pensent donc qu’une solution sera de donner un gros billet », avec le risque de se faire avoir » si le rendu de monnaie est inexact. La prĂ©paration du passage Ă  l’euro sous forme d’usage de piĂšces et de billets est donc beaucoup plus longue et complexe qu’une simple reconnaissance des piĂšces et des billets en euro. Il s’agit de crĂ©er des automatismes dans les rĂšglements manuels, d’autant plus importants lorsque l’on sait qu’au moins un tiers des bĂ©nĂ©ficiaires de minima sociaux et populations en trĂšs forte prĂ©caritĂ© Ă©conomique et sociale rĂšglent toutes leurs dĂ©penses en liquide. 3. L’euro, boĂźte de Pandore 49Les sondages qui ont Ă©tĂ© publiĂ©s en janvier 2002 sur le passage Ă  l’euro rĂ©vĂšlent un taux de satisfaction trĂšs Ă©levĂ© parmi les consommateurs sur les conditions de la transition Ă  l’euro. Compte tenu de l’économisme prĂ©valant et de l’apprĂ©hension essentiellement pratique de l’euro, cela signifie que les populations n’ont pas rencontrĂ© de difficultĂ©s majeures. Les vastes campagnes d’information, les opĂ©rations de prĂ©paration au changement par des mĂ©diateurs ou relais d’information, qui ont Ă©tĂ© menĂ©es en particulier en les ciblant en direction de publics particuliers personnes ĂągĂ©es, en situation de prĂ©caritĂ© Ă©conomique, handicapĂ©s, prisonniers, etc. et surtout l’expression largement diffusĂ©e dans la presse des craintes face aux difficultĂ©s anticipĂ©es de la transition durant les mois et les semaines qui ont prĂ©cĂ©dĂ© l’introduction des piĂšces et billets, ont permis de conjurer le sort et de faire accepter les dysfonctionnements inĂ©vitables dans un changement de cette ampleur. Ceux‑ci Ă©taient d’autant plus acceptĂ©s qu’ils Ă©taient anticipĂ©s. 50Cependant, rien n’est dit sur le degrĂ© de connaissance effective des nouvelles Ă©chelles de prix et des nouveaux instruments de paiement ainsi que sur les taux d’erreur dans les rendus de monnaie selon les diffĂ©rents secteurs d’activitĂ©. Or, ces Ă©lĂ©ments seraient des indicateurs plus effectifs de l’intĂ©gration de l’euro dans les pratiques quotidiennes que ne le sont les donnĂ©es relatives Ă  la vitesse de disparition des moyens de paiement en anciennes monnaies nationales. 51Les sondages sur l’acceptation de l’euro peuvent en effet ĂȘtre faussĂ©s par la crainte pour les sondĂ©s d’apparaĂźtre incapables de s’adapter au changement et en quelque sorte en retard d’une gĂ©nĂ©ration. Il semble par exemple que bien peu de consommateurs vĂ©rifient le rendu de monnaie. La rapiditĂ© de la disparition des paiements avec les anciens billets et piĂšces peut ĂȘtre comprise comme un souci des consommateurs d’apprendre les nouveaux instruments et les nouvelles unitĂ©s de compte. La trĂšs grande majoritĂ© de la population ne reconnaĂźt les prix qu’exprimĂ©s en ancienne unitĂ© monĂ©taire et surestime sans doute largement sa capacitĂ© Ă  vivre Ă  brefs dĂ©lais dans la nouvelle Ă©chelle de prix. La diminution que l’on dit importante des revenus dans les professions Ă  pourboire traduit l’ignorance forte que les consommateurs ont de la valeur de l’euro. L’immense effort citoyen d’adaptation, accompli par chacun, tait en partie pour un temps les interrogations sur les raisons et les bĂ©nĂ©ficiaires de ce changement. Au‑delĂ  des problĂšmes pratiques et quotidiens, d’autres questions Ă©mergent toutefois, qui interrogent d’une façon ou d’une autre le pacte social du vivre ensemble. 52Ainsi, une croyance largement partagĂ©e s’est Ă©tablie que le passage Ă  l’euro Ă©tait pour certaines catĂ©gories de commerçants l’occasion d’une valse des Ă©tiquettes ». La publication d’indices mensuels de variations des prix n’a pas suffi pour faire disparaĂźtre la croyance Ă  la manipulation des prix. Les pratiques de certaines professions ont alimentĂ© la rumeur. 53Au‑delĂ  de cette crainte assez forte d’une hausse des prix, nĂ©e de la gĂ©nĂ©ralisation de cas particuliers, l’interrogation porte en fait sur les gains et les pertes de chacun dans une opĂ©ration de ce type. Penser que les prix augmentent plus fortement que son propre revenu, c’est penser que le partage du gĂąteau » est dĂ©favorable Ă  la catĂ©gorie sociale Ă  laquelle on appartient. Ainsi le passage Ă  l’euro ravive subrepticement les tensions entre groupes sociaux. 54La presse fait Ă©tat par exemple en Allemagne d’une forte revendication des syndicats de la mĂ©tallurgie pour un accroissement consĂ©quent des rĂ©munĂ©rations des salariĂ©s lors du renouvellement de la convention avec le patronat au premier semestre 2002. En France, l’exemple le plus frappant est celui du secteur de la santĂ©. De nombreuses fractions de la sociĂ©tĂ© française ont des causes de mĂ©contentement qui peuvent paraĂźtre lĂ©gitimes la justice, la gendarmerie, l’éducation nationale tout comme la santĂ©, pour ne prendre que des secteurs qui touchent au plus prĂšs Ă  l’Etat. Toutefois, le fait que des mouvements de grĂšve aussi forts parmi les infirmiĂšres, les mĂ©decins, dentistes, etc. soient apparus dans le temps mĂȘme de l’introduction des piĂšces et billets en euro ne nous paraĂźt pas une simple coĂŻncidence. MĂȘme si cette cause n’est pas unique et si ces grĂšves sont la convergence et la rĂ©sultante de nombreux facteurs y compris politiques, le changement monĂ©taire y a jouĂ© un rĂŽle. Remarquons tout d’abord que la santĂ© en tant qu’élĂ©ment du dispositif de protection sociale est soumise Ă  l’interrogation montante sur la pĂ©rennitĂ© des mĂ©canismes actuels de couverture sociale dans le cadre de la mise en concurrence supposĂ©e des avantages sociaux par la construction europĂ©enne. D’autre part, par ses modes de financement, Ă  la fois public et privĂ©, et du fait des formes complexes de tiers payant, une grande partie des professions de la santĂ© implique un paiement direct de la part des clients‑usagers, pour une fraction au moins des services qu’ils reçoivent. 55La santĂ© qui apparaĂźt donc comme un secteur plus exposĂ© Ă  des revendications sociales dans la pĂ©riode est donc en France le premier qui a en quelque sorte craquĂ©. Mais il existe un risque fort d’une propagation rampante ou gĂ©nĂ©ralisĂ©e de la fracture » entre groupes sociaux, chaque profession revendiquant une part plus large de la richesse collective. Ces demandes d’un nombre d’euro supplĂ©mentaires Ă  recevoir par acte, heure ou mois, ou sous forme de primes n’apparaissent pas comme une nĂ©cessitĂ© de survie des travailleurs mais comme la contrepartie lĂ©gitime de ce que chaque groupe prĂ©tend reprĂ©senter dans la sociĂ©tĂ©. Or ces luttes qui s’expriment sous forme de revendications de revenu et donc monĂ©taires, plus que sous forme de modifications des conditions de travail et de l’organisation de celui‑ci – qui pourraient constituer une rĂ©ponse plus adaptĂ©e Ă  la demande cachĂ©e derriĂšre un nombre d’euro – sont exacerbĂ©es par le fait que la disparition des anciennes monnaies nationales rend trĂšs difficile un raisonnement Ă  travers une monnaie que l’on estime. 56Un autre risque, dans l’hypothĂšse notamment oĂč les pouvoirs publics cesseraient trop rapidement d’accompagner le passage Ă  l’euro sous prĂ©texte que celui‑ci n’a pas en apparence posĂ© de difficultĂ©s majeures, est celui de la part des populations europĂ©ennes d’un refus d’aller plus loin dans la construction europĂ©enne. Les grĂšves et mouvements sociaux que nous avons Ă©voquĂ©s sont aussi un test du niveau de dĂ©cision actuelle national ou europĂ©en ?. Autrement dit il est possible que les populations ayant pour une proportion significative l’impression Ă  terme que l’euro leur a apportĂ© des inconvĂ©nients – en particulier parce que le passage aux nouvelles Ă©chelles de valeur et de prix sera nĂ©cessairement un processus plus long qu’elles n’imaginaient – et que les miracles annoncĂ©s d’ordre macroĂ©conomique ou liĂ©s Ă  une mobilitĂ© qui pour le plus grand nombre ne les concerne pas se sont Ă©vanouis dans une conjoncture Ă©conomique morose, s’opposent sous des formes diverses, notamment lors de leurs votes, aux changements institutionnels nĂ©cessaires, en particulier du fait de l’élargissement de l’Union. Nul ne peut donc prĂ©dire si l’euro sera seulement le symbole d’une unification partielle essentiellement mercantile ou s’il est instrument potentiel d’une unitĂ© encore en cours de construction. La question n’est bien Ă©videmment pas seulement celle de plus d’intĂ©gration mais sous quelles formes, avec quelle intensitĂ© et dans quels domaines politique Ă©trangĂšre, fiscalitĂ©, conditions de travail et de protection sociale, uniformisation des formations scolaires, etc.. La rĂ©ponse ne peut donc qu’ĂȘtre politique et il serait extrĂȘmement dangereux de laisser croire que le passage Ă  l’euro est irrĂ©versible. 57L’euro est donc une boite de Pandore. Toutefois, lorsque s’étaient Ă©chappĂ©s les maux et les biens de la boite de Pandore, il ne restait plus au fond que... l’espĂ©rance. Euro et mobilitĂ© des populations 58Un argument souvent avancĂ© en faveur de l’introduction de l’euro est d’affirmer que les prix baisseront pour le consommateur », parce que les commerces des diffĂ©rents pays seront plus en concurrence. L’argument se situe Ă  une Ă©chelle macroĂ©conomique et, pour le quotidien vĂ©cu Ă  micro‑échelle ne vaut que pour les zones frontaliĂšres et pour les consommateurs ayant la possibilitĂ© matĂ©rielle de comparer les prix et de se dĂ©placer ; par exemple ceux des vallĂ©es de la Moselle et du Rhin, de la Catalogne espagnole et française, des deux versants du pays basque ou de la rĂ©gion de GĂšnes et de Nice. 59On peut remarquer que si 9% des habitants de l’Europe des Quinze vivent Ă  moins de 30 kilomĂštres d’un autre pays de l’Union, ce pourcentage de populations habitant dans une zone situĂ©e prĂšs d’une frontiĂšre intra‑communautaire est trĂšs diffĂ©rent selon les pays 100% au Luxembourg, 39% au Pays‑Bas ou 26% en Belgique, 11% en France et en Allemagne mais 4% seulement en Espagne et 1% en Italie ou au Royaume‑Uni. L’argument de la concurrence par les prix Ă  l’étranger peut sans doute difficilement convaincre les habitants de la Bretagne, de la Charente, de la Sicile, de l’Andalousie ou de l’Ecosse, autrement dit de rĂ©gions excentrĂ©es et Ă©loignĂ©es des frontiĂšres d’un autre pays de l’Union europĂ©enne. Sur les quelque cent millions d’opĂ©rations de rĂšglement par chĂšque ou par carte effectuĂ©es chaque jour dans la zone euro, seulement quelques centaines de milliers impliquent des opĂ©rations transfrontaliĂšres. 60MĂȘme, dans les zones frontaliĂšres il apparaĂźt que l’argument ne touche pas toute la population. Un des Ă©lĂ©ments les plus Ă©tonnants des enquĂȘtes que nous avons menĂ©es durant le second semestre 2001 auprĂšs des publics en difficultĂ© dans le Nord est que les populations en situation de prĂ©caritĂ© Ă©conomique qui rĂ©sident Ă  quelques kilomĂštres de la frontiĂšre, par exemple dans l’agglomĂ©ration lilloise, n’utilisent quasiment jamais les francs belges, ne font jamais leurs courses en Belgique donc ne comparent jamais les prix et n’ont pas l’habitude de l’usage d’une monnaie autre que le franc français. Comment comprendre et interprĂ©ter cette habitude quasi exclusive de l’usage du franc français Ă  quelques kilomĂštres d’une frontiĂšre ? 61Les populations en situation de forte prĂ©caritĂ© Ă©conomique et sociale Ă©voquent le coĂ»t et la difficultĂ© des transports une des raisons pour lesquelles les Français s’approvisionnent en Belgique est par exemple le coĂ»t infĂ©rieur des carburants, argument qui ne peut pas jouer comme motif de dĂ©placement pour ceux qui n’ont pas un vĂ©hicule Ă  leur disposition, les habitudes qu’ils ont de faire leurs achats dans un commerce qu’ils estiment moins chers que les autres. Ils font confiance Ă  un commerçant et, dans un petit supermarchĂ©, ont des rapports privilĂ©giĂ©s avec un/e caissier/Ăšre. Les directeurs de ces Ă©tablissements opĂšrent d’ailleurs rĂ©guliĂšrement des vĂ©rifications des tickets de caisse pour constater que la caissiĂšre ne fait pas de cadeaux Ă  certains clients. Il arrive que ces personnes, lorsqu’elles dĂ©mĂ©nagent, retournent, quand c’est possible, dans leur commerce prĂ©fĂ©rĂ© ». C’est en particulier le cas des personnes ayant des difficultĂ©s pour compter elles achĂštent toujours les mĂȘmes produits et savent ainsi quel type de billets ou de piĂšces elles doivent remettre et sur lesquels de la monnaie leur sera rendue. Conclusion 62Au cours des enquĂȘtes que nous avons menĂ©es durant le second semestre 2001 sur la prĂ©paration en France au passage Ă  l’euro, nous avons demandĂ© Ă  de nombreuses personnes s’il leur Ă©tait arrivĂ© de rĂȘver Ă  l’euro. Cathy, assistante sociale dans un centre mĂ©dico‑social dĂ©partemental de l’HĂ©rault, qui, par ailleurs ne manifestait ni crainte ni attente particuliĂšre par rapport Ă  la monnaie nouvelle, a acceptĂ© de rĂ©vĂ©ler ce rĂȘve. J’avais suivi une formation euro en juin, nous a‑t‑elle dit. Mon rĂȘve. C’était juste au retour de mes vacances fin juillet au moment de la reprise de mon travail. Je payais en francs Ă  la caisse. Je voyais une caisse enregistreuse, une vieille machine, avec de grosses touches. Et quand le commerçant qui Ă©tait derriĂšre m’a rendu la monnaie en euro, je me suis dit ah! ils s’y sont enfin mis. 63Cathy pouvait ainsi avant l’heure rassurer ceux qui angoissaient Ă  l’idĂ©e de ce passage. Toutefois, la transition n’est pas aussi simple que le geste symbolique de ce passage d’un paiement effectuĂ© en francs Ă  un rendu de monnaie en euro. La satisfaction rapidement exprimĂ©e par les autoritĂ©s publiques quant au basculement des anciennes monnaies nationales Ă  l’euro ne doit pas masquer la capacitĂ© qu’auront celles‑ci de perdurer sous forme d’unitĂ©s de compte. L’évĂ©nement qu’a constituĂ© l’introduction de l’euro est aussi Ă  vaste Ă©chelle la manifestation de la distinction essentielle d’un point de vue thĂ©orique entre unitĂ© de compte et moyen de paiement il est tout Ă  fait possible de continuer Ă  compter en franc par exemple pour apprĂ©cier certaines dĂ©penses tout en payant en euro. 64Bien Ă©videmment on peut penser que trĂšs rapidement les consommateurs connaĂźtront en euro le prix de certains achats courants pain, cafĂ©, lait, certains lĂ©gumes, tickets de transport, litre d’essence, journal, etc., chacun ayant une rĂ©fĂ©rence plus ou moins large et diversifiĂ©e, selon son mode de vie et de consommation. C’est sur cette base mĂȘme que la gĂ©nĂ©ration qui entre en cours prĂ©paratoire va apprendre Ă  estimer l’ensemble de l’échelle des prix dans la seule unitĂ© euro et perdra, si ce n’est pour dialoguer avec certains de ses aĂźnĂ©s, le sens des prix exprimĂ©s dans les anciennes monnaies nationales. Toutefois, l’absence de limite lĂ©gale au double affichage peut permettre le maintien comme unitĂ© de compte de l’ancienne monnaie pendant une pĂ©riode assez longue, par exemple pour le prix des automobiles, des vĂȘtements, de l’immobilier, etc. Il est significatif qu’en France selon les milieux sociaux et les tranches d’ñge l’usage des anciens francs » se fasse Ă  partir de niveaux diffĂ©rents pour les uns Ă  partir de mille francs/cent mille francs, pour d’autres le prix d’une voiture et pour certains le prix d’un appartement ; gĂ©nĂ©ralement seules les tranches d’ñge nĂ©es aprĂšs 1956, ou les personnes arrivĂ©es en France depuis la fin des annĂ©es cinquante ainsi que celles gĂ©rant des budgets trĂšs Ă©levĂ©s dans un cadre professionnel pensent toutes les valeurs en francs actuels la plupart des personnes perdent au‑delĂ  d’un certain seuil l’échelle de grandeur d’un prix ; plusieurs millions ou plusieurs milliards, ça ne parle plus ». On observe de plus une diffĂ©rence entre des usages privĂ©s de l’ancien franc dans les relations familiales notamment et dans les dialectes locaux qui conservent aussi des mesures d’Ancien RĂ©gime telles que les journaux pour la terre, les barriques pour le vin, etc.. Un certain nombre de personnes ĂągĂ©es justifient le recours aux anciens francs » comme unitĂ©s de compte par le fait qu’ainsi elles ont l’impression d’ĂȘtre plus riches un million, disent‑elles, c’est quelque chose ; dix mille francs, c’est rien du tout » ; alors que pour des jeunes de banlieues les anciens francs, ça gonfle les poches ». De ce point de vue, l’euro
 ça les dĂ©gonfle ». Dans un univers monĂ©taire en euro, l’usage d’un compte en francs donnera aussi par rapport Ă  l’euro une impression de richesse, sur laquelle il sera possible de jouer, en raisonnant sur l’équivalence 150 euro Ă©galent 1 000 francs ou sur la base de la piĂšce de 20 centimes d’euro qui prĂ©sente des caractĂ©ristiques physiques trĂšs diffĂ©rentes de celles de toutes les autres piĂšces ramenĂ©e Ă  la valeur de celle d’un franc. 65Cette mĂ©moire de la conservation des anciens francs risque d’ĂȘtre trompeuse. La conversion du franc français en nouveau franc 1960 est la rĂ©fĂ©rence principale en France, pays oĂč prĂšs de quarante ans plus tard un grand nombre de personnes Ă©valuent encore en anciens francs », notamment les sommes dĂ©passant le million de centimes. Or, un rapport de un Ă  cent cas du passage des anciens aux nouveaux francs est beaucoup plus facilement rĂ©alisable qu’une multiplication approximative par 6,5 par exemple, ou une Ă©quivalence du type 15 euro = 100, 150 = 1 000, etc., sauf Ă  recourir sans cesse Ă  une calculette ou une table, Ă  la maniĂšre de Voltaire qui disait qu’il ne pouvait pas acheter ou vendre en livres, sous et deniers sans le secours de son barĂȘme, ce que peut jouer le rĂŽle du double affichage. Si le double affichage Ă  la suite notamment d’une demande forte des consommateurs est maintenu pour une gamme plus ou moins Ă©tendue de biens et services l’immobilier, les voitures, les vĂȘtements et les chaussures par exemple, les Français retrouveront pour le temps d’une gĂ©nĂ©ration, voire plus, la distinction entre compte en francs et paiement en euro, tout comme jusqu’à la fin du XVIIIe siĂšcle ils comptaient en livres, sous et deniers et rĂ©glaient leurs dettes avec des piĂšces aux dĂ©nominations et valeurs trĂšs variĂ©es ; l’usage de compte en sous pour de petites dĂ©penses a perdurĂ© jusque dans les annĂ©es 1960 dans certains milieux sociaux. Jusqu’à la Restauration au moins les Français se servaient de tables leur permettant de convertir les francs, nouvelle monnaie depuis la RĂ©volution, dans les anciennes piĂšces dont certaines circulaient encore ; les mesures d’Ancien RĂ©gime n’ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par le nouveau systĂšme dĂ©cimal que sous la Monarchie de Juillet Ă  la suite d’interventions fortes de l’Etat pour faire dĂ©truire les anciens instruments de mesure. De nombreux Anglais ont Ă©valuĂ© certains produits, comme les vĂȘtements, en guinĂ©es jusque dans les annĂ©es soixante alors que ces piĂšces avaient disparu depuis plus d’un siĂšcle et demi. Les anciennes monnaies nationales peuvent donc de façon limitĂ©e avoir dans la mĂ©moire populaire une vie bien plus longue que ne l’ont imaginĂ© les autoritĂ©s publiques, sans que cela n’exprime une contestation politique ; ce sera simplement une façon de vivre le blĂ©, le flouze et la thune en toute intimitĂ©. Ceque l'on apprend en Ă©tudiant Ă  l'Ă©tranger. La Suisse n’est plus dans le programme Erasmus+ depuis 2014, mais elle fait partie des pays partenaires au mĂȘme titre que le En Mai fais ce qu’il te plaĂźt
 Mais fais aussi ce qui te plaĂźt moins, comme faire ta dĂ©claration d’impĂŽts sur les revenus! Avant que vous ne lisiez cet article, je tiens Ă  vous prĂ©ciser que je ne suis pas comptable, juriste, fiscaliste ou mĂȘme conseiller en investissements financiers CIF. Je suis simplement un particulier habituĂ© Ă  dĂ©clarer des plus-values, notamment provenant d’un compte Ă  l’étranger USA dans mon cas. Cet article Ă  pour but de vous aider Ă  remplir votre dĂ©claration mais ne peut en aucun cas se substituer Ă  votre conseiller habituel ou aux services des impĂŽts. Dans le doute, n’hĂ©sitez jamais Ă  les contacter. Ils ne sont pas seulement lĂ  pour vous taxer, ils ont aussi un devoir de conseil. Pourquoi dĂ©clarer ses plus-values d’un compte Ă©tranger ? Tout simplement par ce que c’est la loi ! Et nul n’est censĂ© ignorer celle-ci
 Sachez qu’en oubliant » de dĂ©clarer vos plus-values d’un compte Ă©tranger, vous ĂȘtes exposĂ© Ă  un redressement fiscal avec une pĂ©nalitĂ© pouvant aller jusqu’à 80% du montant du redressement sans compter les pĂ©nalitĂ©s de retard. Si la fraude est importante, elle pourra Ă©galement donner lieu au dĂ©pĂŽt d’une plainte par l’administration et Ă  des sanctions pĂ©nales. Sans compter que ce n’est pas bon pour votre Karma ! 😉 Comment dĂ©clarer ses plus-values d’un compte Ă©tranger ? PremiĂšrement, faĂźtes attention Ă  ne pas dĂ©passer les dates limites de dĂ©pĂŽt pour vos dĂ©clarations de revenus Pour la version papier 19 Mai pour tout le monde. Par internet 26 Mai pour les dĂ©partements numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  19. 02 Juin pour les dĂ©partements numĂ©rotĂ©s de 20 Ă  49. 09 Juin pour les dĂ©partements numĂ©rotĂ©s de 50 et plus. Si vous avez rĂ©alisĂ© des plus-values ou moins-values dans une devise Ă©trangĂšre, vous devez d’abord convertir ces plus ou moins-values en €. Si comme moi vous avez un compte en $, vous devez faire la conversion $ => €. Pour ce faire, il vous faut utiliser le taux moyen de change $/€ pour l’annĂ©e 2014. D’aprĂšs le service des impĂŽts, il paraĂźt qu’on peut le trouver sur leur site internet, mais je n’ai jamais rĂ©ussi
 Je les ai donc appelĂ© pour connaĂźtre ce taux. Pour l’annĂ©e 2014, il est de $1 = 0,77125€ Exemple Vous avez gagnĂ© ou perdu $10 000, vous devez donc multiplier ce chiffre par 0,77125 pour connaĂźtre vos gains ou pertes Ă  dĂ©clarer. Soit 7 712,5€. Vous devez ensuite inscrire ce montant et l’origine des plus ou moins-values rĂ©alisĂ©es sur le formulaire 2047 ci-dessous Notez qu’il faut arrondir le montant dĂ©clarĂ©. 7 712,5€ devient 7 713€. Reportez ensuite ce montant dans la case 3VG ou 3VH de votre dĂ©claration habituelle en y ajoutant si besoin vos plus ou moins-values rĂ©alisĂ©es en France. Attention Si vous n’avez pas de justificatif bancaire indiquant le montant de vos gains ou pertes, vous devez complĂ©ter le formulaire 2074 de dĂ©claration de plus ou moins-values. Certains brokers Ă©trangers rechignent parfois Ă  vous fournir un justificatif. Insistez ! Il est trĂšs facile pour eux de vous sortir un document rĂ©capitulant vos plus ou moins-values. Cela vous Ă©vitera d’avoir Ă  remplir ce formulaire. Un dernier avertissement Que ce soit la premiĂšre annĂ©e ou non que vous dĂ©clarez vos plus-values d’un compte Ă©tranger, vous devez remplir Ă  chaque fois le formulaire 3916. Vous voilĂ  normalement prĂȘt Ă  faire votre dĂ©claration. Si vous avez le moindre doute, contactez votre service des impĂŽts. Et n’oubliez pas, plus vous paierez d’impĂŽts, plus ce sera bon signe. Cela signifiera que vous ĂȘtes dans une situation financiĂšre confortable.

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Àl’inverse, si vous voulez convertir un taux de change par rapport au dollar avec un taux de change par rapport à l’euro, il vous faudra multiplier les taux de change par 1,22. Ainsi : ‱ Si 1 $ vaut 6,44慃 (yuan chinois), 1 € vaut 6,44*1,22 = 7,85慃. ‱ Si 1 $ vaut 0,90 franc suisse, 1 € vaut 0,90*1,22 = 1,10 franc suisse.

La situation socio Ă©conomique et politique d’un pays influence fortement sa monnaie. Vice versa, la monnaie d’un pays peut donner des indications sur ce dernier, notamment concernant le niveau de vie de sa population, ou encore l’état de son Ă©conomie. Si on se tient Ă  la premiĂšre partie de cette assertion, on a souvent tendance Ă  croire que les nations les plus populaires ou encore les plus grandes, possĂšdent les devises les plus fortes. Ceci est loin d’ĂȘtre vrai, plus encore en Afrique. En effet, lorsqu’on regarde l’Afrique, on pense au NigĂ©ria ou encore Ă  l’Afrique du Sud, deux pays particuliĂšrement populaires aux yeux du reste du monde, et dans une moindre mesure, le Rwanda ou encore le Ghana. Cependant, vous verrez dans ce classement que ceux Ă  qui on pense en premier ne sont pas forcĂ©ment les premiers en terme de force de devise. En effet, l’Afrique a des devises qui sont beaucoup plus fortes que celles du NigĂ©ria et de l’Afrique du Sud les devises des deux pays ne font mĂȘme pas partie du top 10, surtout certains auxquels on ne s’attendrait vraiment pas, de prime abord. A ce titre, la Libye sort bien du lot. Une relative faiblesse liĂ©e Ă  l’attachement Ă  l’étranger ? Des critiques attachent la faiblesse des monnaies africaines au fait que ces derniĂšres dĂ©pendent de monnaies Ă©trangĂšres au continent, et encore, au fait que les Ă©conomies africaines “dĂ©pendent” grandement des Ă©conomies europĂ©ennes, amĂ©ricaines et asiatiques. Le dĂ©tachement de l’Afrique vis-Ă -vis des autres continents pourrait ainsi contribuer Ă  donner plus de force Ă  leurs devises. Voyons donc les 5 monnaies les plus fortes de l’Afrique Ă  date. Le dollar amĂ©ricain reste la base de comparaison de ce classement. Le top 5 des monnaies les plus fortes d’Afrique 5e position Le Pula du Botswana PU On attribue la stabilitĂ© du Pula Ă  la situation politique stable du pays, depuis plusieurs dĂ©cennies. Le pays peut Ă©galement se vanter de jouir d’une Ă©conomie relativement forte. Il faut 10,90 P pour 1 dollar US. 4e position Dirham marocain MAD La politique conservatrice du pays accorde du crĂ©dit Ă  sa monnaie, qui est Ă©galement utilisĂ©e dans le Sahara Occidental. Il faut 9,89 MAD pour 1 dollar US. 3e position le Cedi ghanĂ©en GHâ‚” La position du Cedi dans le classement des monnaies les plus fortes d’Afrique est essentiellement liĂ© Ă  la force de son gouvernement qui a engagĂ© des mesures fortes pour redresser le pays. Ceci se traduit par une croissance stable et un niveau de vie des populations amĂ©liorĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e. il faut 5,49 GHâ‚” pour 1 dollar US. 2e position le Dinar Tunisien DT La position du Dinar Tunisien est essentiellement due Ă  la politique de conservation Ă©dictĂ©e par le gouvernement tunisien. L’exportation, comme l’importation de la devise tunisienne sont des pratiques illĂ©gales, la conversion en d’autres devises Ă©galement. Il faut 2,87 DT pour 1 dollar US. 1Ăšre position le Dinar Libyen LD Comme mentionnĂ© plus haut la Libye sort du lot avec sa monnaie, car d’apparence, lors qu’on regarde l’Afrique, la situation socio Ă©conomique et politique du pays depuis la chute de Kadhafi est clairement instable. Pourtant, sa monnaie reste la plus forte d’Afrique depuis des annĂ©es. Ceci est notamment dĂ» au programme de la banque centrale libyenne qui ne permet la possession que d’une quantitĂ© limitĂ©e de dollars aux habitants du pays. Il faut 1,41 LD pour 1 dollar amĂ©ricain. L’Afrique a l’avenir devant elle et pour elle. Avec les transformations continues du continent et l’attrait croissant des investisseurs internationaux, on peut s’attendre Ă  des sauts qualitatifs sur le plan Ă©conomique pour les pays d’Afrique, tout en espĂ©rant une amĂ©lioration continue des situations socio-politiques de chaque pays. Les monnaies locales ne s’en porteraient que mieux ! Voyons ce qu’il pourrait en ĂȘtre au cours de la prochaine dĂ©cennie. Linflation que le pays connaĂźt alors est vertigineuse et pour lutter contre cela, le pays dĂ©cide de changer sa monnaie pour consolider ses finances. Elle va alors faire appel au Fonds monĂ©taire international pour effectuer la transition et obtenir des garanties. L’inti Ă©tait divisĂ© en 7 piĂšces (1, 4, 10, 25 et 50 centimes, 1 et 5 intis) et dans un premier temps 5 billets (10, 20, 50 Par Bercy Infos, le 08/09/2017 - Import / export Saviez-vous qu’il est possible pour une entreprise de facturer ses clients et partenaires dans une devise Ă©trangĂšre ? Sous quelles conditions ? Ce sujet vous intĂ©resse ? Chaque jeudi avec la lettre Bercy infos Entreprises, recevez les toutes les derniĂšres actus fiscales, comptables RH et financiĂšres
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Lorsde votre arrivĂ©e Ă  l’aĂ©roport, vous aurez 2 possibilitĂ©s, soit changer votre argent en devise locale Ă  l’aĂ©roport, soit changer votre argent en ville. En fonction de votre destination, il vous faudra un minimum d’argent dans la devise locale pour par exemple effectuer le trajet entre l’aĂ©roport et le centre ville.
Économie Union europĂ©enne Le 1er janvier 2002, douze pays europĂ©ens passaient aux piĂšces et aux billets en euros. Si la monnaie unique a su se rĂ©former aprĂšs la grave crise de 2010-2015, sa construction reste incomplĂšte. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s La transition s’était si bien passĂ©e. AprĂšs des annĂ©es de double affichage des prix, de transferts progressifs des chĂ©quiers et des comptes bancaires, le 1er janvier 2002, il y a vingt ans, Ă©tait le grand saut symbolique le passage aux piĂšces et aux billets de banque en euros. 1 euro = 6,55957 francs. 100 francs pour 15 euros environ. La conversion Ă©tait connue de tous. Trois semaines plus tard, la quasi-totalitĂ© des Français effectuaient ses achats en euros », notait la Banque de France en septembre 2002. La monnaie unique europĂ©enne avait Ă©tĂ© officiellement lancĂ©e trois ans plus tĂŽt, pour les marchĂ©s financiers ou les comptes des Etats, mais le passage Ă  l’argent liquide a fait entrer la construction europĂ©enne dans la vie quotidienne et les portefeuilles. A l’époque, douze pays s’étaient lancĂ©s dans l’aventure. Aujourd’hui, il y en a dix-neuf Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, GrĂšce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie et SlovĂ©nie. Deux autres devraient bientĂŽt rejoindre le club la Croatie en 2023 et la Bulgarie en 2024. Comme souvent, ce sont les Ă©trangers qui en parlent le mieux. Rebecca Christie, AmĂ©ricaine, aujourd’hui installĂ©e en Belgique pour le groupe de rĂ©flexion Bruegel, rappelle qu’il s’agit de l’un des deux grands symboles concrets de l’Union europĂ©enne UE GrĂące Ă  la zone Schengen, on traverse les pays sans s’arrĂȘter aux frontiĂšres et grĂące Ă  l’euro, on ne change pas son argent. » Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s L’Allemagne, grande gagnante de l’euro, a pris conscience de ses responsabilitĂ©s En juillet 2015, l’euro a frĂŽlĂ© l’implosion Il y a six ans pourtant, en juillet 2015, l’euro a frĂŽlĂ© l’implosion. En GrĂšce, les retraits aux distributeurs d’argent Ă©taient limitĂ©s Ă  60 euros et les transferts des capitaux Ă  l’étranger Ă©taient sĂ©vĂšrement encadrĂ©s. Les Grecs avaient votĂ© Ă  une large majoritĂ© 61 %, contre 39 % contre les conditions du nouveau plan de sauvetage de l’UE et du Fonds monĂ©taire international FMI. Un Grexit » semblait inĂ©vitable. Cela n’a finalement pas eu lieu, mais cette crise, dĂ©marrĂ©e cinq ans plus tĂŽt, a entraĂźnĂ© de trĂšs violentes cures d’austĂ©ritĂ© en GrĂšce, en Espagne, au Portugal ou encore en Italie, nourrissant la rancƓur des populations. Le vingtiĂšme anniversaire a donc un goĂ»t aigre-doux. D’un cĂŽtĂ©, l’euro s’est imposĂ© comme une monnaie internationale incontournable et est soutenu trĂšs largement par la population europĂ©enne. De l’autre, malgrĂ© d’immenses progrĂšs ces derniĂšres annĂ©es, ses fondations restent prĂ©caires. Aujourd’hui, le risque d’une fragmentation de l’euro ou d’un pays qui sortirait est trĂšs faible, voire nul, mais on ne peut pas se satisfaire de ça, estime Shahin VallĂ©e, ancien conseiller du prĂ©sident du Conseil europĂ©en, Herman Van Rompuy, entre 2012 et 2014, aujourd’hui chercheur au German Council on Foreign Relations, un cercle de rĂ©flexion allemand. La question est de savoir si la monnaie unique va vivoter, ou si elle est la base d’une prospĂ©ritĂ© large. » Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Doncsi on prend en compte cette phrase et la tout va devenir plus simple, vous dĂ©clarez vos gains quand vous retirer de l'argent de kraken, de crypto en crypto c'est ingĂ©rable, on peut pas dĂ©finir le gain si on passe d'un BTC vers un LTC vers un ETH (cela nĂ©cessite de tout convertir en euro avec une crypto extremement volatile), par contre si on a mis 300€ pour du bitcoin on
Une monnaie commune est-elle une monnaie oui et non, cela dĂ©pend ! mais il n'y a , quoiqu'il en soit, qu'une seule monnaie dans un pays donnĂ© Par Bruno Lemaire, Ă©conomiste, club IdĂ©es Nation J’ai Ă©tĂ© assez surpris par l'humble position du professeur AgnĂšs Benassy, qui avoue ce soir sur BFM Business qu’elle ne sait pas ce qu’est une monnaie commune. Au lieu de la renvoyer Ă  mon billet prĂ©cĂ©dent, je vais prendre deux cas, celui de la Turquie qui Ă©change avec l’Inde, et le cas de la France qui Ă©change avec l’Allemagne. Dans ces deux cas, chacun et chacune dirait l’ineffable Macron paye avec sa propre monnaie, qu’il achĂšte un bien fabriquĂ© localement ou Ă  l’étranger. En Inde c’est la roupie, en Turquie, la TĂŒrk lirası » merci Google, en France et en Allemagne, pour le moment, c’est l’euro, monnaie de la zone euro, comme si la France et l’Allemagne Ă©taient, sur ce point, le mĂȘme pays. Traitons d'abord le cas Turquie-Inde, le plus 'complexe'. MĂȘme si chacun paye en sa propre monnaie, pour tous les Ă©changes internationaux, il faut bien que le turc supposĂ© exportateur soit payĂ© en sa propre monnaie, l’importateur indien doit alors se procurer de la "lira" contre des roupies ». Il faut donc une conversion, qui se traduira in fine par le fait que l’exportateur turc se sera enrichi de liras, ou plutĂŽt de roupies converties, et que l’importateur indien se sera appauvri en roupies ou plutĂŽt en liras converties. L’accord de change peut se passer de diverses maniĂšres, soit par l’intermĂ©diaire d’un marchĂ© des changes, alimentĂ© et alimentant en dernier ressort les banques nationales de Turquie et d’Inde, soit en utilisant Ă©ventuellement une monnaie intermĂ©diaire, une vraie’ monnaie, qui pouvait ĂȘtre le dollar mĂȘme si deux pays semblent avoir dĂ©cidĂ© de ne plus l’utiliser. Il n’y a donc pas nĂ©cessairement une monnaie commune existant rĂ©ellement pour que deux pays puissent Ă©changer, il faut simplement qu’il y ait des accords internationaux. On pourrait imaginer une banque centrale intermĂ©diaire, une banque de compensation, qui gĂšre les flux financiers, mais cette banque peut mĂȘme n’ĂȘtre que virtuelle, et correspondre Ă  un simple systĂšme informatique de type Target. De fait, une monnaie commune » peut ne pas ĂȘtre une vĂ©ritable monnaie, elle peut n’ĂȘtre qu’un Ă©talon, une unitĂ© de compte. Appelons lĂ , par exemple, une roupie-lira. Les deux pays concernĂ©s, Turquie et Inde, peuvent dĂ©cider que cet Ă©talon sera basĂ© sur un taux de change fixe sur une certaine pĂ©riode, mais ajustable tous les ans, par exemple, en fonction de l’évolution des Ă©changes commerciaux entre eux. Cette roupie-lira, si elle est simplement fondĂ©e sur une convention politique et technique, n’a aucune raison d’ĂȘtre disponible sur un marchĂ© quelconque. Dans ce cas, aucune spĂ©culation ne pourra se produire sur le marchĂ© de la roupie-lira, puisque ce marchĂ© n’existera pas. La monnaie commune, qui n’est pas une monnaie, la roupie-lira, ne sera qu’un artifice de calcul. Un autre choix aurait pu ĂȘtre dĂ©cidĂ© se passer de monnaie commune, et laisser fluctuer librement Ă  la fois la roupie, et la lira, ou Ă©ventuellement, passer par l’intermĂ©diaire d’une autre monnaie, le dollar, ou le yen. Dans ce dernier cas la monnaie commune serait une monnaie. Mais, redisons-le encore une fois, dans chacun de ces deux pays, il n’y a qu’une seule monnaie en circulation, mĂȘme si, parfois, certains commerçants peuvent accepter, illĂ©galement, d’ĂȘtre payĂ©s en une monnaie Ă©trangĂšre. Prenons maintenant le cas de la France et de l’Allemagne, chacun ayant actuellement la mĂȘme monnaie nationale, l’euro. Si l’on dĂ©cide, du jour au lendemain, que chaque pays doit avoir une monnaie diffĂ©rente, disons le franc 2017 et le mark 2017, il n’y aura toujours qu’une seule monnaie circulant dans chaque pays, le franc en France, le mark en Allemagne. Et nous serons ramenĂ©s au problĂšme prĂ©cĂ©dent, comme l’on dit, Ă  savoir le cas de la Turquie et de l’Inde. Le français paiera en francs en France, l’allemand paiera en marks en Allemagne, et il faudra simplement trouver un accord technique, automatique ou non, pour les Ă©changes internationaux. On peut reprendre l’exemple de la lira-roupe, qu’on appellera plutĂŽt l’euro, ou l’écu, avec un taux de change que la plupart des Ă©conomistes Ă©valuent Ă  1 mark pour francs Ă  peu prĂšs le ratio du dĂ©ficit commercial français par rapport aux Ă©changes commerciaux franco-allemands. Le systĂšme target2 permet d’intĂ©grer ce taux de change, fixe mais ajustable, par exemple tous les ans, dans sa gestion des flux financiers. Cela ne prendrait qu’un petit week end pour cela. Bien entendu, cela ne peut se faire que si l’on en a la volontĂ© politique. Si on retient ce systĂšme, la monnaie commune ne serait pas une monnaie, mais simplement un dispositif automatique pour gĂ©rer les Ă©changes entre la France et l’Allemagne. Bien entendu, si d’autres pays sont concernĂ©s, la monnaie commune, toujours pas une monnaie, devra ĂȘtre ajustĂ©e pour correspondre aux diffĂ©rences de compĂ©titivitĂ© entrer les pays concernĂ©s, ce qui est impossible Ă  faire dans le cadre d’une zone monĂ©taire ayant une monnaie unique. Plus il y a de pays, plus la nĂ©gociation peut ĂȘtre longue, mais le calcul de la monnaie commune n’est qu’un simple calcul technique, le calcul d’un barycentre du niveau d’un Ă©lĂšve de collĂšge. Et, avec cette monnaie commune, qui n’est encore et toujours pas une vraie monnaie, chacun – et chacune, n’utilise toujours qu’une seule monnaie, sa monnaie nationale. En espĂ©rant que ce billet un peu long aura permis aux apprentis experts, ou aux experts confirmĂ©s, de ne pas se fier Ă  toutes les bĂȘtises entendues ces jours-ci depuis que Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont dĂ©cidĂ© de faire un programme commun patriote et d’avancer lentement, mais sĂ»rement, vers une monnaie nationale, le franc 2017 ou franc 2018, la dite monnaie commune n’étant qu’un artifice technique, mais utile dĂšs lors que l’on commerce avec d’autres pays.
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1 Estimez le montant que vous voulez échanger. Pour cela, vous pouvez prévoir vos dépenses soit en fonction de votre budget initial (dans votre monnaie), soit en fonction de ce dont vous aurez besoin sur votre lieu de séjour (en devise étrangÚre). 2. Cherchez le taux de change correspondant aux devises concernées.
Si vous avez dĂ©jĂ  envoyĂ© de l’argent Ă  l’étranger, vous connaissez peut-ĂȘtre les taux de change, c’est-Ă -dire la valeur d’une monnaie exprimĂ©e par rapport Ă  une autre. Les taux de change jouent un rĂŽle majeur dans le processus de conversion des devises. En fait, le taux utilisĂ© par le prestataire de transfert d’argent que vous avez choisi a une grande incidence sur le montant total d’argent que reçoit votre destinataire. Malheureusement, il peut ĂȘtre difficile de trouver des taux de change Ă©quitables, notamment parce que les prestataires de services de transfert d’argent ne sont pas toujours disposĂ©s Ă  parler de leurs frais et de leur marge bĂ©nĂ©ficiaire. De plus, avec un tel choix de prestataires, par oĂč commencer pour trouver le meilleur taux ? Nous nous pencherons sur les dĂ©tails de la maniĂšre d’obtenir le meilleur taux de change lorsque vous envoyez de l’argent Ă  l’étranger. Mais avant tout, il est utile de comprendre comment les taux de change affectent exactement les transferts d’argent internationaux. Pourquoi le taux de change d’une monnaie a-t-il de l’importance ? Bien qu’ils soient souvent envisagĂ©s dans le contexte des voyages Ă  l’étranger, les taux de change sont importants pour la vie quotidienne car ils affectent la valeur de la monnaie d’un pays. Aux États-Unis, un dollar plus fort signifie que les produits importĂ©s sont moins chers, que ce soit au centre commercial, Ă  l’épicerie ou Ă  la station-service. Lorsqu’il s’agit d’envoyer de l’argent Ă  l’étranger, les taux de change jouent un rĂŽle particuliĂšrement important. Contrairement Ă  l’envoi d’argent Ă  une personne se trouvant dans le mĂȘme pays, l’envoi d’argent Ă  l’étranger s’accompagne de la complication supplĂ©mentaire de la conversion des devises. AprĂšs tout, si vous envoyez de l’argent Ă  quelqu’un en tant que devise Ă©trangĂšre, il n’en aura probablement pas grand besoin Ă  moins que son pays n’accepte Ă©galement cette devise. Quelle que soit sa taille, la quantitĂ© d’argent que vous comptez envoyer Ă  l’étranger est Ă©galement fortement influencĂ©e par le taux de change d’une monnaie. Un taux de change bas pourrait signifier que vos destinataires reçoivent moins d’argent. Pour illustrer votre propos, regardez l’exemple suivant, dans lequel 1 000 dollars amĂ©ricains sont convertis en pesos philippins en utilisant deux taux de change USD/PHP 50,146 = 1 000 dollars US devient 50 146 pesos. USD/PHP 47,419 = 1 000 dollars US devient 47 419 pesos. Voyez comment un taux de change plus bas peut se traduire par prĂšs de 3 000 pesos en moins ? Pour les transferts plus importants en particulier, mĂȘme une petite diffĂ©rence de taux de change peut signifier perdre ou gagner des centaines de dollars. Les difficultĂ©s Ă  trouver un bon » taux de change En raison des taux de change et des divers frais bancaires ou de transfert, la malheureuse rĂ©alitĂ© est que votre destinataire ne reçoit jamais la totalitĂ© de l’argent que vous envoyez. De plus, les prestataires de services de transfert de fonds appliquent souvent une majoration de tarif pour leurs services afin de rĂ©aliser un bĂ©nĂ©fice, mais ils ont tendance Ă  ne pas ĂȘtre transparents quant au montant de cette majoration. Ce dĂ©fi existe parce que, traditionnellement, l’envoi d’argent Ă  l’étranger sous forme de transferts de fonds n’était pas couvert par les lois de protection des consommateurs. Cependant, la loi amĂ©ricaine Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act, adoptĂ©e en 2010, prĂ©voyait une rĂšgle sur les transferts de fonds pour remĂ©dier Ă  ce problĂšme. Selon la rĂšgle, les entreprises qui effectuent des transferts de fonds doivent clairement divulguer aux consommateurs des informations importantes comme Le taux de change Le montant total de l’argent Ă  livrer Ă  l’étranger, Ă  l’exclusion des frais supplĂ©mentaires et des taxes Ă©trangĂšres Les frais et taxes perçus par la sociĂ©tĂ© de transfert en question Les frais facturĂ©s par les agents internationaux et les institutions intermĂ©diaires de la sociĂ©tĂ© de transfert La loi stipule Ă©galement que les sociĂ©tĂ©s de transfert de fonds doivent remettre aux clients des reçus de transfert contenant des dĂ©tails tels que la maniĂšre d’annuler un transfert, ce qu’il faut faire en cas d’erreur et oĂč dĂ©poser une plainte. Pour quiconque envoie de l’argent Ă  l’étranger, cette loi reprĂ©sente un grand pas en avant dans la direction de la protection des consommateurs. Toutefois, il reste encore des progrĂšs Ă  faire. Dans un rapport de 2018, le Bureau amĂ©ricain de protection financiĂšre des consommateurs a constatĂ© des niveaux de conformitĂ© mitigĂ©s » Ă  la rĂšgle sur les transferts de fonds. Plus prĂ©cisĂ©ment, il a observĂ© que les consommateurs recevaient gĂ©nĂ©ralement des informations, bien que dans de nombreux cas avec des inexactitudes et des erreurs ». En d’autres termes, mĂȘme si la loi l’exige, toutes les sociĂ©tĂ©s de transfert de fonds ne divulguent pas honnĂȘtement des informations sur les taux de change. Par consĂ©quent, l’envoi d’argent Ă  l’étranger s’accompagne toujours du dĂ©fi que reprĂ©sentent les prestataires qui agissent de maniĂšre douteuse en ce qui concerne leurs taux et leurs frais. Alors, comment obtenir les meilleurs taux de change lorsque vous envoyez de l’argent Ă  l’étranger ? Malheureusement, il n’y a pas de rĂ©ponse simple, car vous devrez tenir compte de facteurs tels que Le pays d’oĂč vous venez Le pays oĂč vous envoyez La somme d’argent que vous souhaitez envoyer Votre mode de paiement Mode de rĂ©ception de votre destinataire Les taux de change utilisĂ©s par les prestataires varient en fonction de ces dĂ©tails. Toutefois, vous pouvez suivre les six meilleures pratiques suivantes afin de rĂ©duire les Ă©carts et de trouver le meilleur taux de change pour vos besoins spĂ©cifiques. 1. ConnaĂźtre le taux moyen du marchĂ© Pour commencer, vous ne pourrez pas dire si vous obtenez le meilleur taux de change si vous ne connaissez pas le taux du marchĂ© intermĂ©diaire, ou taux interbancaire. Ce taux dĂ©crit la moyenne entre le cours acheteur et le cours vendeur d’une devise et est utilisĂ© par les banques lorsqu’elles transfĂšrent de l’argent entre elles. Le taux moyen du marchĂ© est important car les devises sont Ă©changĂ©es en permanence, leurs prix fluctuant en fonction des importations, des exportations et d’autres facteurs Ă©conomiques. En identifiant le point mĂ©dian entre les prix d’achat et de vente de deux devises, le taux du marchĂ© intermĂ©diaire fournit ce que vous pouvez considĂ©rer comme le taux de change rĂ©el », ou la valeur rĂ©elle d’une devise. C’est aussi souvent le taux qui est publiĂ© sur les grands sites financiers comme Reuters. ConnaĂźtre le taux du marchĂ© intermĂ©diaire permet de calculer plus facilement la marge de change, c’est-Ă -dire ce que les prestataires de services de transfert de fonds facturent pour leurs services de change. La marge peut vous indiquer si vous bĂ©nĂ©ficiez d’un taux de change Ă©quitable ou d’un taux de change Ă©levĂ©. En termes simples, vous pouvez utiliser le taux moyen du marchĂ© comme cadre de rĂ©fĂ©rence pour les taux offerts par les banques et les services de transfert. Ce point de rĂ©fĂ©rence vous aide Ă  distinguer un taux dĂ©cent d’un taux injuste. 2. Connaissez vos possibilitĂ©s d’envoyer de l’argent Ă  l’étranger Aujourd’hui, il existe de nombreuses possibilitĂ©s d’envoyer de l’argent dans le monde entier, alors qu’il y a quelques annĂ©es, les transferts internationaux se faisaient gĂ©nĂ©ralement par virement bancaire. Cependant, les prestataires varient en termes de frais, de politiques et de taux de change. Pour trouver le meilleur service pour votre transfert, il est important de connaĂźtre vos options et de comprendre leurs diffĂ©rences fondamentales Banques – La plupart des grandes banques vous permettent de transfĂ©rer de l’argent vers d’autres pays. Bien que vous puissiez vous attendre Ă  ce que les banques offrent les taux de change les plus compĂ©titifs, certaines d’entre elles sont connues pour appliquer des marges bĂ©nĂ©ficiaires de 2,5 Ă  4,5 %. Quelques banques facturent mĂȘme plus – jusqu’à 13 % ! Cela s’ajoute aux frais de transfert Ă©levĂ©s, qui se situent gĂ©nĂ©ralement entre 30 et 50 dollars. Services de transfert d’argent – Traditionnellement, les sociĂ©tĂ©s de transfert d’argent indĂ©pendantes Ă©taient peu nombreuses et n’offraient que quelques options pour envoyer de l’argent Ă  l’étranger. Cependant, ces services autonomes ne manquent pas aujourd’hui, et ils sont presque toujours moins chers que ceux des banques – gĂ©nĂ©ralement entre 0,5 et 1 %. Mieux encore, la plupart de ces fournisseurs alternatifs rendent les transferts d’argent rapides et faciles ; vous pouvez envoyer des fonds en quelques clics seulement. ChĂšques et mandats – Outre les banques et les sociĂ©tĂ©s de transfert de fonds, vous pouvez Ă©galement envoyer de l’argent Ă  l’étranger par la poste. Toutefois, par rapport aux autres mĂ©thodes, l’envoi de chĂšques et de mandats a tendance Ă  ĂȘtre moins efficace. Il faut parfois plusieurs semaines avant que votre destinataire ne reçoive votre mandat, et tous les pays ou toutes les banques n’acceptent pas ce type de paiement international. De plus, il peut y avoir des restrictions sur le montant que vous pouvez envoyer, par exemple. Enfin, de nombreux mandats internationaux peuvent ĂȘtre annoncĂ©s comme Ă©tant gratuits, mais ils deviennent en fait plus chers en raison de la faiblesse des taux de change. Chaque fournisseur varie en termes de frais de transfert, de vitesse de livraison, et mĂȘme de la maniĂšre dont vous initiez votre transfert. Certains excellent dans les virements en personne, tandis que d’autres, comme Remitly, proposent des virements rapides et faciles Ă  l’aide d’une application. Mais surtout, vous devrez prĂȘter une attention particuliĂšre aux majorations de taux de change, c’est-Ă -dire au nombre de services qui gĂ©nĂšrent des bĂ©nĂ©fices. 3. Comparer des devis de diffĂ©rents services Comme les taux de change utilisĂ©s pour la conversion des devises varient considĂ©rablement d’un prestataire de services de transfert de fonds Ă  l’autre, vous devrez faire le tour du marchĂ©. Recueillez des devis auprĂšs de diffĂ©rents services pour savoir lequel d’entre eux livrera le plus d’argent Ă  votre destinataire. Lorsque vous comparez les prestataires, n’oubliez pas de fouiller dans les moindres dĂ©tails de chaque service. Certaines sociĂ©tĂ©s de transfert sont dĂ©libĂ©rĂ©ment trompeuses, prĂ©tendant n’avoir aucun frais de transfert. Attention Ă  ce genre de message ces services sont gĂ©nĂ©ralement assortis d’une forte majoration de taux de change pour compenser l’absence de frais. 4. Se prĂ©parer aux fluctuations rĂ©guliĂšres et saisonniĂšres Les taux de change changent constamment, pas seulement une fois par jour, mais plutĂŽt plusieurs fois au cours d’une mĂȘme journĂ©e. De nombreux facteurs contribuent Ă  cette fluctuation, notamment l’offre et la demande de la monnaie d’un pays et les performances Ă©conomiques du pays. Toutefois, le moment de l’annĂ©e peut Ă©galement jouer un rĂŽle. Pendant la haute saison touristique d’un pays, par exemple, la demande Ă©trangĂšre de produits nationaux peut ĂȘtre plus Ă©levĂ©e. Ceci, Ă  son tour, augmente la valeur de la monnaie du pays et fait augmenter les taux de change en leur faveur. Mais le tourisme n’est pas la seule façon dont le timing peut affecter les taux de change. Certaines fluctuations rĂ©guliĂšres mais moins importantes des taux de change se produisent chaque semaine. Le milieu de la semaine – mardi, mercredi et jeudi – connaĂźt gĂ©nĂ©ralement une plus grande volatilitĂ©, car c’est Ă  ces moments que le marchĂ© des changes est le plus actif. Pendant ce temps, les taux de change ont tendance Ă  stagner ou Ă  subir moins de variations le week-end, car l’activitĂ© commerciale est moins intense. Cependant, en notant ces grandes tendances, il est important de reconnaĂźtre qu’il est pratiquement impossible de trouver un moment idĂ©al de la journĂ©e ou de la semaine pour Ă©changer des devises. Il existe de nombreuses variables imprĂ©visibles, comme la stabilitĂ© politique d’un pays, qui peuvent entraĂźner des variations brutales des taux de change. Les devises que vous Ă©changez peuvent Ă©galement faire la diffĂ©rence. Par exemple, une analyse des donnĂ©es sur les Ă©changes de dollars amĂ©ricains et canadiens a rĂ©vĂ©lĂ© que les taux de change du premier jour ouvrable du mois ou Ă©talĂ©s sur les cinq derniers jours ouvrables du mois Ă©taient les meilleurs. 5. Obtenir un taux de change garanti Les taux de change Ă©tant en constante Ă©volution, le montant final que vous prĂ©voyez d’envoyer Ă  l’étranger pourrait changer radicalement d’hier Ă  aujourd’hui. Mais il y a une solution des taux de change garantis ou bloquĂ©s ». On peut considĂ©rer qu’un taux de change garanti est un taux fixĂ© pour une certaine pĂ©riode de temps. C’est-Ă -dire qu’il reste Ă  un taux spĂ©cifique en dĂ©pit de tout facteur extĂ©rieur qui pourrait autrement crĂ©er une variation favorable ou dĂ©favorable du taux de change. Certains services proposent mĂȘme des contrats de change Ă  terme, une option Ă  long terme permettant de bloquer les taux de change si vous prĂ©voyez d’envoyer rĂ©guliĂšrement des virements Ă  l’étranger. Cette solution est idĂ©ale pour toute personne ayant un calendrier de transferts rĂ©guliers et envoyant de l’argent chaque semaine, chaque mois ou chaque trimestre au mĂȘme destinataire Ă  l’étranger. 6. Donnez-vous du temps Si votre transfert d’argent n’est pas urgent, vous pouvez prendre votre temps pour trouver un prestataire de transfert avec un bon taux de change. Plus tĂŽt vous commencerez Ă  chercher des prestataires, mieux vous comprendrez les taux offerts par les diffĂ©rents services. Vous pouvez Ă©galement observer l’évolution du taux moyen du marchĂ© et identifier les meilleurs moments pour initier un transfert. Dans la mesure du possible, laissez-vous une marge de manƓuvre, par exemple en commençant vos recherches bien Ă  l’avance. Cela pourrait vous permettre d’envoyer plus d’argent Ă  votre bĂ©nĂ©ficiaire Ă  long terme. Trouver le meilleur taux de change Quelle que soit l’importance du montant, chaque dollar, chaque euro et chaque peso compte lorsque vous envoyez de l’argent Ă  l’étranger. Mais il n’est pas toujours facile d’obtenir le meilleur taux de change pour votre transfert international de nombreuses entreprises utilisent des messages peu clairs pour dissimuler des frais ou des majorations importantes dans leurs taux de change. Un taux de change Ă©quitable et abordable est essentiel pour maximiser la somme d’argent que votre destinataire reçoit rĂ©ellement Ă  la fin de la journĂ©e. Heureusement, les services de transfert d’argent transparents comme Remitly comprennent l’importance des envois de fonds et s’engagent Ă  vous assurer la tranquillitĂ© d’esprit lors de tout transfert d’argent international. Avant d’envoyer de l’argent Ă  l’étranger, assurez-vous de bien Ă©tudier vos options pour trouver le prestataire le mieux adaptĂ© Ă  vos besoins. Pour commencer, apprenez comment envoyer de l’argent Ă  l’étranger rapidement et Ă  moindre coĂ»t grĂące Ă  l’application Remitly. Cette publication est fournie Ă  titre d'information gĂ©nĂ©rale uniquement et n'est pas destinĂ©e Ă  couvrir tous les aspects des sujets qui y sont abordĂ©s. Cette publication ne remplace pas la recherche de conseils auprĂšs d'un spĂ©cialiste ou d'un professionnel compĂ©tent. Le contenu de cette publication ne constitue pas un avis juridique, fiscal ou professionnel de Remitly ou de l'une de ses sociĂ©tĂ©s affiliĂ©es et ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme tel. Bien que nous nous efforcions de maintenir nos publications Ă  jour et exactes, nous ne pouvons pas dĂ©clarer, garantir ou assurer que le contenu est exact, complet ou Ă  jour.

Vousdevez savoir cependant que vous aurez toujours besoin d'un peu de monnaie locale notamment parce que certains détaillants n'acceptent pas la carte de crédit en dessous d'un certain montant. Vous pourriez cependant réduire le montant de devises étrangÚres souhaité en utilisant au maximum votre carte de crédit. Cela dit, nous vous le déconseillons fortement,

Consulter Masquer le sommaireQu’est-ce qu’une devise ?Pourquoi les taux de change varient-ils ?Chaque pays possĂšde une unitĂ© monĂ©taire locale, qui est Ă  l’origine des actions Ă©conomiques internes, notamment dans le cas d’actions Ă©conomiques Ă©trangĂšres, il est parfois obligatoire d’échanger cette monnaie contre des devises. Qu’est-ce qu’une devise ? Une devise au sens propre reprĂ©sente l’unitĂ© monĂ©taire d’un pays Ă©tranger, cependant le mot monnaie dĂ©signe l’unitĂ© d’argents locale du pays, elle est versĂ©e le plus souvent sous le contrĂŽle de la banque centrale, ces devises peuvent ĂȘtre changĂ©es en monnaie locale dans les banques ou les bureaux de changes ou bien au marchĂ© noir. Pourquoi les taux de change varient-ils ? Le marchĂ© de la devise n’est pas stable, il marque constamment des variations des taux de change, ces variations dĂ©pendent des points suivants La confiance internationale dans le pays, pour qu’un pays attire les investisseurs Ă©trangers Ă  financer leurs projets sur ses territoires, il faut qu’il gagne leur confiance, et pour cela il devra ĂȘtre stable politiquement et Ă©conomiquement, et ne pas possĂ©der de dette exorbitante, Le taux dintĂ©rĂȘts versĂ© par la banque sur la somme d’argent que vous lui avez confiĂ©, Ce taux d’intĂ©rĂȘt dĂ©pend de l’économie du pays par exemple l’intĂ©rĂȘt sur les comptes en dollars amĂ©ricains, et le yen japonais et l’euro sont minimes, vu que ces pays subissent les consĂ©quences de la plus grosse crise Ă©conomique des 70 derniĂšres annĂ©es. Notez bien qu’une diminution du taux d’intĂ©rĂȘt entraĂźne forcĂ©ment une diminution de la valeur de la devise monĂ©taire. Les fuites des capitaux, cela se manifeste dans les pays qui se trouvent en situation Ă©conomique dĂ©licate, et oĂč les citoyens prĂ©fĂšrent dissimuler leur argent Ă  l’étranger, cela impliquera une diminution de la valeur de la monnaie locale du pays mais aussi la perte de la confiance internationale en ce pays. L’inflation, est le cas oĂč le prix de l’échange de la monnaie locale augmente plus vite localement que dans les autres pays du monde, cela impliquera forcĂ©ment des consĂ©quences sur la monnaie locale. on peut prendre l’exemple de L’Argentine et du Venezuela, dont le prix du dollar dans le marchĂ© noir est dix fois supĂ©rieur Ă  leur monnaie locale. La dĂ©valuation, pour relancer les exportations et devenir plus concurrentiels, certains pays optent pour la dĂ©valuation de la valeur de leur monnaie locale, cette manƓuvre se traduit dans la baisse volontaire du taux de change de la monnaie Ă  un niveau infĂ©rieur, notez bien que seuls les pays propriĂ©taires de leur monnaie sont concernĂ©s par la dĂ©valuation. Le taux de change d’une devise peut varier d’un moment Ă  l’autre, et ce changement influence directement les transactions financiĂšres des pays, certaines monnaies prennent frĂ©quemment les grandes places du marchĂ© des devises, comme le dollar amĂ©ricain, l’euro europĂ©en et le Yen japonais, et cela grĂące Ă  l’épanouissement de leur Ă©conomie.
\n\n\n \n monnaie d un pays étranger que l on peut convertir
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